654 résultats pour "chapitres"
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PREMIÈRE PARTIE, CHAPITRE 2 - L'Éducation sentimentale de Gustave Flaubert
PREMIÈRE PARTIE, CHAPITRE 2 (pages 59 à 65) ld41if®li La complicité entre Frédéric Moreau et Charles Deslauriers [:,?'J; da tait de leurs comm unes années d'études secondaires au ; ::t collège de Sens où Charles, élevé à la dure par son père, un · •: :, .;� huissier acariâtre, trouvait en son cadet Frédéric un admira- i�._; : · teur pour son courage et ses succès scolaires. Bien que de t�t :: caractères fort opposés, les deux adolescents avaient bât...
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DEUXIÈME PARTIE, CHAPITRE 1 - L'Éducation sentimentale, Gustave Flaubert
1 / 4 DEUXIÈM E PARTIE, CHAPITRE 1 {p ages 155 à 184) Le trajet de retour en voiture vers Paris paraît intermina ble à Frédéric qui brûle de revoir Marie. Mais une cruelle déception l'attend boulevard Montmartre : l'enseigne de L 'Art industriel a disparu ! Au domicile des Arnoux, personne non plus. Et pas un ancien ami sur qui mettre la main pour avoir des nouvelles du couple disparu. Il faut des heures de quête à Frédéric pour enfin retrouver...
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Stendhal, Le Rouge et le Noir, partie I, chapitre 6, « L'ennui ».
Stendhal, Le Rouge et le Noir, partie I, chapitre 6, « L’ennui ». Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte -fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Le t...
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CHAPITRE IV : UN VOYAGE À CYTHÈRE: Sylvie de Nerval (résumé et analyse)
CHAPITRE IV : UN VOYAGE À CYTHÈRE 1. Paysage recomposé: l'île d'amour Le héros-narrateur se remémore une autre fête de l'arc à laquelle il a assisté, plusieurs années après la rencontre d'Adrienne. li s'était retrouvé parmi les vainqueurs, à un fes tin donné sur une île, dans un « temple en ruine». Le sou venir de cet embarquement lui rappelle le tableau de Wat teau. li eut la chance de pouvoir prendre place à la table, aux côtés de Sylvie. li tenta...
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Flaubert, Madame Bovary, Partie I, chapitre 4. Commentaire
Flaubert, Madame Bovary , Partie I, chapitre 4 . De temps à autre, on entendait des coups de fouet derrière la haie ; bientôt la barrière s'ouvrait : c'était une carriole qui entrait. Galopant jusqu'à la première marche du perron, elle s'y arrêtait court, et vidait son monde qui sortait par tous les cotés en se frottant les genoux et en s'étirant les bras. Les dames ,en bonnet, avaient des robes à la façon de la ville, des chaînes de montre en or, des pèlerins à bouts croisés dans la...
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Émile Zola, Germinal, partie IV, chapitre 7. Commentaire
Émile Zola, Germinal , partie IV, chapitre 7 . Un silence profond tomba du ciel étoilé. La foule, qu'on ne voyait pas, se taisait dans la nuit, sous cette parole qui lui étouffait le coeur; et l'on n'entendait que son souffle désespéré, au travers des arbres. Mais Etienne, déjà, continuait d'une voix changée. Ce n'était plus le secrétaire de l'association qui parlait, c'était le chef de bande, l'apôtre apportant la vérité. Est-ce qu'il se trouvait des lâches pour manquer à leur parole ? Quoi !...
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Maupassant, Bel Ami, Première Partie, Chapitre 2. Commentaire
Maupassant, Bel Ami , Première Partie, Chapitre 2 . Et Georges Duroy monta l’escalier. Il était un peu gêné, intimidé, mal à l’aise. Il portait un habit pour la première fois de sa vie, et l’ensemble de sa toilette l’inquiétait. Il la sentait défectueuse en tout, par les bottines non vernies mais assez fines cependant, car il avait la coquetterie du pied, par la chemise de quatre francs cinquante achetée le matin même au Louvre, et dont le plastron trop mince se cassait déjà. Ses autres chemise...
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Zola, GERMINAL, Première partie, chapitre 1 : l'arrivée d'Étienne.
Zola, GERMINAL, Première partie, chapitre 1 : l'arrivée d'Étienne . Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d'avoir ba...
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Chapitre iv (Pierre et Jean, page 129): commentaire (Maupassant)
(Pierre Chapitre et Jean, IV page 129) Certes, elle avait pu aimer, comme une autre ! Car pourquoi serait-elle différente d'une autre, bien qu'elle fût sa mère ? Elle avait été jeune, avec toutes les défaillances poétiques qui troublent le cœur des jeunes êtres ! Enfermée, empri- 5 sonnée dans la boutique à côté d'un mari vulgaire et parlant toujours commerce, elle avait rêvé de clairs de lune, de voyages, de baisers donnés dans l'ombre des soirs. Et...
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DEUXIÈME PARTIE, CHAPITRE 6 - L'Éducation sentimentale, Gustave Flaubert
■d:t-Ul&li DEUXIÈME PARTIE , CHAPITRE 6 (pag es 321 à 353) De retour à Paris san s vérit able plaisir, Frédéric apprend par une ancienne relation , Mlle Vatnaz, que Ro sanette dés ire vivement le revoir . Lor s de sa visite, celle-ci se montre en effe t très aguichante mais, souveni r des échecs précédents ou lassitude, le jeune homme résist e à la tentation. Avec Mme Arnoux , qu' il rencontre par hasard, c'est la même pla titude de rappo...
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[Un souper chez les protestants] (chapitre VIII) - Commentaire de L'Ingénu de Voltaire
(chapitre VIII) [Un soup er chez les p rotestants 1 ] Plusieurs protestants étaient à table : les uns se plaignaient amèrement, d'autres :frémissaient de colère, d'autres disaient en pleurant : ••• Nos dulcia lin quimus arva, 5 nos patriam fogimus. L'ingénu, qui ne savait pas le latin, se fit expli quer ces paroles, qui signifient : Nous abandonnons nos douces cam pagnes, nous fu yo ns notre patrie. « Et pourquoi fuyez-vous votre patrie, messi...
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CHAPITRES I À VII - L'Ingénu en Bretagne - Commentaire de L'Ingénu de Voltaire
CHAPITRES I À Vil :Clngénu en Bretagne RÉSUMÉ Le 15 juillet 1689, l'abbé de Kerkabon, supérieur du monastère de Notre-Dame de la Montagne, et sa sœur, M11• de Kerkabon, voient accoster un navire anglais près de Saint-Malo (cf. carte, p. 22). Parmi les passagers, se trouve un jeune Indien du Canada de la tribu des Hurons. Ce jeune homme se montre courtois, doux, curieux et il parle français. L'abbé et sa sœur l'invitent chez...
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SPINOZA, Traité politique, chapitre cinquième, paragraphes 4 et 5.
Si dans une Cité les sujets ne prennent pas les armes parce qu'ils sont sous l'empire de la terreur, on doit dire, non que la paix y règne, mais plutôt que la guerre n'y règne pas. La paix en effet n'est pas la simple absence de guerre, elle est une vertu qui a son origine dans.la force d'âme car l'obéissance est une volonté constante de faire ce qui, suivant le droit de la Cité, doit être fait. Une Cité [ ... ] où la paix est un effet de l'iner-...
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Le Rouge et le Noir Stendhal commentaire composée: chapitre 6 de la première partie
Chakila Archad Le Rouge et le Noir Introduction Ce texte, tiré du roman le Rouge et le Noir de chapitre 6 de la première parti du roman, publié en 1830, chez Levasseur, écrit par Stendhal qui est l’un des grands romanciers du XIX siècle. Il s’agit d’un jeune homme qui s’appelle Julien Sorel. Ce roman aborde le thème du conflit entre l’ambition et la sensibilité. Mme de Rênal a besoin d’un précepteur pour ses enfants. C’est la scène de rencontre entre Mme...
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Crime et ChâtimentFiodor DostoïevskiSixième partie, chapitre VII(...) " Mais pourquoi donc m'aiment-elles tellement, puisque je ne le mérite pas !
Crime et Châtiment Fiodor Dostoïevski Sixième partie, chapitre VII (…) “ Mais pourquoi donc m'aiment-elles tellement, puisque je ne le mérite pas ! Oh, si j'étais seul, et si personne ne m'aimait, et si moi-même je n'avais jamais aimé personne ! Tout cela ne serait pas arrivé ! Il serait curieux de savoir si, dans les quinze ou vingt ans à venir, mon âme s'apaisera suffisamment pour que je puisse pleurnicher respectueusement devant les gens en me traitant moi-même à tout propos de brigand ? O...
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chapitre 13 de la deuxième partie du premier volume de « histoire de ma vie » - Sand
Le passage que je vais présenter aujourd’hui est tiré du chapitre 13 de la deuxième partie du premier volume de « histoire de ma vie » de George Sand, qui se situe à la page 186-187 Ce premier livre est plus centré sur la jeunesse de George Sand je ne vais pas m’attarder à présenter l’œuvre ni l’auteur vu qu’on l’a déjà étudié en cours. Je vais juste contextualiser la situation La famille d’Aurore Dupin (George Sand) séjourne à ce moment en Espagne : son père est officier dans l’arm...
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Nana d’Émile Zola, chapitre VII, de « Alors, il leva les yeux … » à « … quand il la laissa se relever. »
NRP hors série Lycée – mars 2014 1 Le Soir du chien, Marie-Hélène Lafon Par Françoise Rio Plan détaillé pour un commentaire sur un extrait de "Nana" d'Émile Zola Corpus : Nana d’Émile Zola, chapitre VII, de « Alors, il leva les yeux … » à « … quand il la laissa se relever. » Dans la revue : le plan détaillé correspond à la séance 15 : Zola, Nana. Problématique : En quoi Nana correspond-elle au type romanesque de la « femme fatale » ? 1. Une femme-enfant narcissiq...
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Commentaire Petits Oiseaux - Yoko Ogawa - Chapitre VI - Scène de la Bibliothèque
Petits oiseaux , de Yôko Ogawa, est un roman portant sur le thème des oiseaux et de la volière. Cette œuvre littéraire est une réflexion sur la vie : ce qui lui donne un sens, ce que nous sommes capables de comprendre. Il s'agit d'un récit dont le protagoniste se nomme le « monsieur aux petits oiseaux ». Il est surnommé ainsi puisqu'il s'occupe de la volière d'un jardin d'enfants. L'extrait choisi fait sui...
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Commentaire composé Candide Chapitre XIX de « En approchant de la ville … » à « … il entra dans Surinam. »
Commentaire composé Candide Chapitre XIX de « En approchant de la ville … » à « … il entra dans Surinam. » Candide est un conte philosophique de Voltaire publié en 1759. Il raconte le voyage autour du monde de ce personnage éponyme, dans le but de critiquer la théorie de l’optimisme (en confrontant la naïveté optimiste du héros à la cruauté et la laideur du monde). Dans cet extrait, Candide et son valet Cacambo viennent à peine de quitter l’utopie de l’Eldorado et se retrouvent brusquement...
- Corrigé du commentaire: Zola, Germinal, 1ère partie, chapitre IV
- François Rabelais, Tiers Livre, chapitre 51 (éloge du Pantagruélion)
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Émile Zola (L'Assommoir, Chapitre VI): C'était le tour de la Gueule-d'Or.
Émile Zola (L.:Assommoir, Chapitre VI) C'était le tour de la Gueule-d'Or. Avant de commencer, il jeta à la blanchisseuse un regard plein d'une tendresse confiante. Puis, il ne se pressa pas, il prit sa distance, lança le marteau de haut, à grandes volées régulières. Il avait le 5 jeu classi que, correct , balancé et souple. Fifine* dans ses deux mains, ne dansait pas un chahut de bastringue, les guibolles emportées par-dessus les jupes ; elle s'enlevait,...
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Émile Zola, Germinal, Première partie, chapitre 4 (la mine infernale).
Émile Zola, Germinal, Première partie, chapitre 4 (la mine infernale) . C'était Maheu qui souffrait le plus. En haut, la température montait jusqu'à trente -cinq degrés, l'air ne circulait pas, l'étouffement à la longue devenait mortel. Il avait dû, pour voir clair, fixer sa lampe à un clou, près de sa tête; et cette lampe, qui chauffait son crâne, achevait de lui brûler le sang. Mais son supplice s'aggravait surtout de l'humidité. La roche, au -dessus de lui, à quelques centimètres de...
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Stendhal, Le Rouge et le Noir, partie I, chapitre 6, « L'ennui ». Commentaire
Stendhal, Le Rouge et le Noir, partie I, chapitre 6, « L’ennui ». Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d'entrée la figure d'un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette. Le teint de ce...
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Voltaire, Micromégas, chapitre 3. VOYAGE DES DEUX HABITANTS DE SIRIUS ET DE SATURNE. Commentaire
Voltaire, Micromégas , chapitre 3. VOYAGE DES DEUX HABITANTS DE SIRIUS ET DE SATURNE Nos deux philosophes étaient prêts à s'embarquer dans l'atmosphère de Saturne avec une fort jolie provision d'instruments mathématiques, lorsque la maîtresse du Saturnien qui en eut des nouvelles, vint en larmes faire ses remontrances. C'était une jolie petite brune qui n'avait que six cent soixante toises, mais qui réparait par bien des agréments la petitesse de sa taille. «Ah! cruel! s'écria-t-elle, après t...
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TROISIÈME PARTIE, CHAPITRE 6 - L'Éducation sentimentale, histoire d'un jeune homme
1 / 4 TROISIÈME PARTIE, CHAPITRE 6 (pages 500 è 505) Pendant un moment Frédéric voyagea. Puis « il revint » et connut à Paris, pendant des années, « le désœuvrement de son intelligence et l'inertie de son cœur ». « Vers la fin de mars 1867, à la nuit tombante, comme il était seul dans son cabinet, une jeune femme entra. - Madame Arnoux e� » Elle habite désormais la Bretagne, auprès d'un mari constamment malade. À Frédéric qui regrette de n'avoir...
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Chapitre premier (Pierre et Jean, pages 78-79): commentaire (Maupassant)
Texte 1 Chapitre premier (Pierre et Jean, pages 78-79) I 5 10 15 :: Mme Roland, la première, dominant son émotion, balbutia: - Mon Dieu, ce pauvre Léon. .. notre pauvre ami ... mon Dieu ... mon Dieu ... mort ! ... Des larmes apparurent dans ses yeux, ces larmes silen~ cieuses des femmes, gouttes de chagrin venues de l'âme qui coulent sur les joues et semblent si douloureuses, étant si claires. Mais Roland songeait moins...
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PREMIÈRE PARTIE, CHAPITRE 6 - L'Éducation sentimentale, histoire d'un jeune homme
li'liU311 PREMIÈRE PARTIE , CHAPITRE 6 (pages 144 à 154) « Ruin é, dépouillé, perdu », Frédér ic vit sur le mode de la catastroph e cette nouvelle : comment pourrait-il désormais se présenter devant les Arnoux ? A l'étude de maître Prou haram il s'enfonc e dans la méd iocrité et même sa corres pondance avec Desla uriers devient « presq ue nulle ». Seule tueur dans ta grisaille de son existence à Nogent : I' affec tion que lui voue la...
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COMMENTAIRE LITTERAIRE : LE ROUGE ET LE NOIR - STENDHAL: fin du chapitre 9 du Livre I
COMMENTAIRE LITTERAIRE : LE ROUGE ET LE NOIR - STENDHAL Introduction : Le Rouge et le Noir de Stendhal est un roman, sorti en 1830, dans lequel le personnage principal, Julien Sorel fait l'objet d'une étude approfondie. On suit alors avec attention les méandres de sa pensée, qui conditionnent ses actions et ses choix. L’extrait étudié est tiré de la fin du chapitre 9 du Livre I dans lequel M. de Rênal vient faire changer les paillasses de la maison. Cette nouvelle effraie Julien qui a caché da...
- Le moraliste La Bruyère reproche quelque chose aux Grands dans le chapitre 9. Est-ce de se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas, ne sont plus, ou de ne plus être le mot « grand » ?
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Commentaire de texte, extrait du chapitre X « Des livres », Livre II, des Essais de Montaigne
Dans ce chapitre « Des livres », Montaigne évoque sa relation à la lecture, et se livre, à ce que l'on pourrait appeler,un classement des auteurs, des œuvres et genres littéraires qu'il affectionne, ou non. Après avoir exposé sarelation à la lecture et évoqué les recueils plaisants de Boccace, Ronsard et Rabelais, l'auteur en vient à parler depoésie.Dans l'extrait étudié Montaigne avoue alors sa préférence pour la poésie antique. Cette préférence se fait encomparaison à la poés...
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Explication de texte n°2: Le Rouge et le Noir, Stendhal, chapitre IV Paragraphe 1-l.
Explication de texte n°2: Le Rouge et le Noir , Stendhal, chapitre IV Paragraphe 1 -l.1: caractérisation de Mme de Rênal avec les noms «vivacité» et «grâce», mot (COD) «naturelles»= ces caractéristiques lui étaient propres, ça fait partie de son essence et qui soulignent son «authenticité. Ces expressions définissent Mme de Rênal comme étant quelqu'un unique. Mais «quand elle était loin des regard des hommes» ce n'était pas la même personne, femme admirable qui hors société redevient elle-...
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Victor Hugo, Les Misérables, V, livre 1, chapitre 15 : « la mort de Gavroche ».
Victor Hugo, Les Misérables, V, livre 1, chapitre 15 : « la mort de Gavroche » . Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l'air de s'amuser beaucoup. C'était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en l'ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s'effaçait dans un coin de por te, puis bondissa...
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Zola, La Curée, chapitre III: Cependant la fortune des Saccard semblait à son apogée. Commentaire
Zola, La Curée , chapitre III . Cependant la fortune des Saccard semblait à son apogée. Elle brûlait en plein Paris comme un feu de joie colossal. C'était l'heure où la curée ardente emplit un coin de forêt de l'aboiement des chiens, du claquement des fouets, du flamboiement des torches. Les appétits lâchés se contentaient enfin, dans l'impudence du triomphe, au bruit des quartiers écroulés et des fortunes bâties en six mois. La ville n'était plus qu'une grande débauche de millions et de femme...
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Gustave Flaubert, Madame Bovary, le partie, chapitre 3 (Tête à tête amoureux)
Gustave Flaubert, Madame Bovary , Ie partie, chapitre 3 . (Tête à tête amoureux) Il arriva un jour vers trois heures ; tout le monde était aux champs ; il entra dans la cuisine, mais n'aperçut point d'abord Emma, les auvents étaient fermés. Par les fentes du bois, le soleil allongeait sur les pavés de grandes raies minces, qui se brisaient à l'angle des meubles et tremblaient au plafond. Des mouches, sur la table, montaient le long des verres qui avaient servi, et bourdonnaient en se noyant...
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Zola, Thérèse Raquin, Chapitre IV: Thérèse jouait avec une indifférence qui irritait Camille
Zola, Thérèse Raquin, Chapitre IV Thérèse jouait avec une indifférence qui irritait Camille. Elle prenait sur elle François, le gros chat tigré que Mme Raquin avait apporté de Vernon, elle le caressait d'une main, tandis qu'elle posait les dominos de l'autre. Les soirées du jeudi étaient un supplice pour elle ; souvent elle se plaignait d'un malaise, d'une forte migraine, afin de ne pas jouer, de rester là oisives, à moitié endormie. Un coude sur la table, la joue appuyée sur la paume de la main...
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Lecture Analytique n°10–Zadig, Voltaire, Extrait 2, Chapitre VII, "Les disputes et les audiences"
Lecture Analytique n¡10 Ð Zadig, Voltaire, Extrait 2, Chapitre VII, "Les disputes et les audiences". Ç Il y avait une grande querelle dans Babylone [É] CÕet t grand dommage quÕil et t pendu È (p.56 58, Folio). Axe de lecture : Zadig, un personnage aux grands pouvoirs Exemple / relev du texte Procd littraire Interprtation ¥ Ç LÕunivers avait les yeux sur ses deux pieds. È ¥ Ç Toute la ville tait en agitation et en suspens. È ¥ Ç Tout le monde fut pour lui È ¥ Ç...
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Lecture linéaire 4: Mme de Bovary de Flaubert, chapitre IX partie 2 «J’ai un amant»
Parcours associ: individu morale et socit Lecture linaire 4: Mme de Bovary de Flaubert, chapitre IX partie 2 Ç JÕai un amant È Mme de Bovary est un roman raliste du 19e sicle, paru en 1857 aprs 7 ans de travail acharn et un procs pour outrage la moral public et religieuse et au bonne mÏurs (notamment sur cet extrait ou Emma se rjouit de son adultre) ce procs se tiens en mme temps que celui des ßeurs du mal lÕÏuvre raconte le parcours dÕEmma qui souhaite vivre sa vie comme dans u...
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Première partie, chapitre 5, pages de : « Frédéric descendit l'escalier... à ...la fatigue de les regarder. »
COMMENTAIRE COMPOSÉ Première partie, chapitre 5, pages 115 à 117, de:" Frédéric des cendit l'esca/ier ... à ... la fatigue de les regarder. 11 Introducti on Ces deux pages décrivent l'errance de Frédéric, éconduit de chez Arnoux où il vient de constate r la disparition de Marie. En face d'un espace désert{/ {Paris en été) et d'un temps évidé l• trois mo is d'ennui »l, il ne reste au jeune homme qu'à tourner en rond, dans sa...
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Essai sur l'entendement humain, Livre II, chapitre 27, paragraphe 22, Locke - Commentaire
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Chapitre 7 SES question de cours corrigé - INTERRO SOUS CONTRAT CHAPITRE 7 ENGAGEMENT POLITIQUE
INTERRO SOUS CONTRAT CHAPITRE 7 ENGAGEMENT POLITIQUE Correction LEXIQUE : Action collective- répertoires de l’action collective-luttes minoritaires- structure des opportunités-rétributions symboliques-incitations sélectives-paradoxe de l’action collectiveconsommation engagée-engagement politique-militantisme-syndicat1. Montrez que l’engagement politique dépend de variables sociodémographiques. Les principales variables socio économiques de l’engagement politique : La CSP, l’âge, le genre et...
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Étude linéaire 1 de l’œuvre intégrale : L’invention du torche cul, extrait du chapitre XIII, p94
Objet d’étude La littérature d’idées du XVIe au XVIIIe siècle Œuvre intégrale François Rabelais, Gargantua (1542) Parcours associé Rire et savoir Étude linéaire 1 de l’œuvre intégrale : L’invention du torche cul, extrait du chapitre XIII, p94. Introduction 1) Présentation de l’extrait → Gargantua est le second roman de l’humaniste, moine et médecin François Rabelais . Paru en 1534 , celui-ci remonte la généalogie du géant Pantagruel, héros du premier roman, en proposant de s’intére...
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Chapitre 2, « Le fond » (Si cest un hommes, pages 26 - 27): Si cest un homme (1947)
(Si c'est un homme, pages 26 Chapitre 2, « Le fond à » 27) Alors, pour la première fois, nous nous apercevons que notre langue manque de mots pour exprimer cette insul te : la démolition d'un homme. En un instant, dans une intuition prophéti que, la réalité nous apparaît : nous avons 5 touché le fond. Il est impossible d'aller plus bas : il n exis te pas, il �)^` pas possible de concevoir condition humai ne plus misérable que la nôtre. Plus rien n...
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Adolphe (1816)Chapitre PremierBenjamin ConstantJe venais de finir à vingt-deux ans mes études à l'université de Gottingue.
Adolphe (1816) Benjamin Constant Chapitre Premier Je venais de finir à vingt-deux ans mes études à l'université de Gottingue. L'intention de mon père, ministre de l'électeur de ***, était que je parcourus les pays les plus remarquables de l'Europe. Il voulait ensuite m'appeler auprès de lui, me faire entrer dans le département dont la direction lui était confiée, et me préparer à le remplacer un jour. J'avais obtenu, par un travail assez opiniâtre, au milieu d'une vie très dissipée, des succès...
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La Bête humaine ( 1890 ) , Emile Zola Commentaire Littéraire : extrait du chapitre X ( la « mort » de la Lison )
Passage« Elle, la Lison, il la reconnaissait bien, et elle lui rappelait tout, les deux pierres en travers de la voie, l'abominablesecousse, ce broiement qu'il avait senti à la fois en elle et en lui, dont lui ressuscitait, tandis qu'elle, sûrement, allaiten mourir. Elle n'était point coupable de s'être montrée rétive ; car, depuis sa maladie contractée dans la neige, iln'y avait pas de sa faute, si elle était moins alerte ; sans compter que l'âge arrive, qui alourdit les membres et durcitles jo...
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Le Don paisibleMikhaïl CholokhovSeptième partie, chapitre 9 (extrait)Le mors tinta et grinça sur les dents du cheval.
Le Don paisible Mikhaïl Cholokhov Septième partie, chapitre 9 (extrait) Le mors tinta et grinça sur les dents du cheval. Le cheval soupira de tout son corps et partit, faisant claquer ses sabots sèchement sur la terre sèche et dure comme du silex. “ Ils ne parlent tous que de ça… Le service est long, nous n'en pouvons plus ” répéta mentalement Grigori, en souriant, et il s'endormit aussitôt. A peine endormi, il fit un rêve qu'il avait déjà fait auparavant : des chaînes de soldats rouges avance...
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Louis-Sébastien Mercier, L'An 2440 ou Rêve s'il en fut jamais (1770), Chapitre 44 : Versailles.
Louis-Sébastien Mercier, L'An 2440 ou Rêve s'il en fut jamais (1770) ,Chapitre 44 : Versailles . J'arrive, je cherche des yeux ce palais superbe d'où partaient les destinées de plusieurs nations. Quelle surprise ! je n'aperçus que des débris, des murs entrouverts, des statues mutilées ; quelques portiques, à moitié renversés, laissaient entrevoir une idée confuse de son antique magnificence. Je marchais sur ces ruines, lorsque je fis rencontre d'un étrange vieillard assis sur le chapiteau d'u...
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Voltaire a fait l'éloge de Molière dans le Temple du Goût (1732) et au chapitre 32 du Siècle de Louis XIV (1751).
Introduction : a) Voltaire a fait l'éloge de Molière dans le Temple du Goût (1732) et au chapitre 32 du Siècle de Louis XIV (1751). b) Pourquoi cette admiration ? c) Affinités latentes, sans doute. I. — Leurs personnalités : Elles présentent, en effet, bien des analogies : a) tous deux bourgeois et parisiens, ils ont l'esprit d'observation et le sens du ridicule; b) ils ont été tous deux élèves des Jésuites au collège de Clermont; c) ils ont peu connu la tendresse familiale; d) de santé assez pr...
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- Machiavel, Le Prince Chapitre 18 de « Rien n'est plus vrai qu'il est glorieux à un prince…dans le mal s'il le doit ».
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CHAPITRES XIII À XVII: Les démarches de l'abbé de Kerkabon et de Mlle de Saint-Yves - Commentaire de L'Ingénu de Voltaire
CHAPITRES XIII A XVII Les démarches de l'abbé de Kerkabon et de M 11e de Saint-Yves RÉSUMÉ L'abbé de Kerkabon et M1• de Kerkabon, alertés par la lettre d'un garde breton de Versailles leur apprenant la disparition du jeune homme, partent à la Cour. Comme l'ingénu, ils trouvent porte close auprès des responsables : ni les autorités religieuses, ni le père de La Chaise ne s'intéressent à leur affaire. De son côté, Mil• de Saint-...