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Première partie, chapitre 5, pages de : « Frédéric descendit l'escalier... à ...la fatigue de les regarder. »

Publié le 09/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Première partie, chapitre 5, pages de : « Frédéric descendit l'escalier... à ...la fatigue de les regarder. » Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature. Enfermement, repliement, qui exige bientôt l'urgence d'une « sortie », « pour se débarrasser de lui-même ». Mais le Quartier latin, décrit dans le quatrième paragraphe, loin d'être un « ailleurs » de quête et d'évasion salutaire, n'offre finalement à Frédéric rien d'autre que de nouvelles contraintes de circularité : on y va et on en revient ; un point c'est tout. Plutôt que d'y puiser réconfort et entrain, l'étudiant n'y pressent ou ressent que : — clôture : « les grands murs des collèges » ; « des battements d'ailes dans des cages »... — solitude : « désert », « cafés solitaires »... — ennui et indifférence : « la dame du comptoir bâillait entre ses carafons remplis... » Revenant sur ses pas, incapable d'aller « plus loin », de forcer le destin en forçant l'allure, Frédéric est renvoyé inexorablement au cercle étroit de sa médiocrité qu'il n'a en fait jamais quittée.

« COMMENTAIRE COMPOSÉ Première partie, chapitre 5, pages 115 à 117, de:" Frédéric des ­ cendit l'esca/ier ...

à ...

la fatigue de les regarder.

11 Introducti on Ces deux pages décrivent l'errance de Frédéric, éconduit de chez Arnoux où il vient de constate r la disparition de Marie.

En face d'un espace désert{/ {Paris en été) et d'un temps évidé l• trois mo is d'ennui »l, il ne reste au jeune homme qu'à tourner en rond, dans sa tête et dan s la ville, en quête d'un improbab le divertissement.

Développement 1 .

Un mond e usé et dé serté La descente de l'esca lier qui ouvre le texte est symbolique d'une des­ cente dans l'enfer de I' • ennui » et du• désœuvrement ».

En guise da com pensation , Frédéric s'insta lle au « balcon » de sa cha mbre mais c'es t pour se donner comme unique occu pation l'observation passive et paresseuse d'un Paris estival et déserté.

Cette obse rvat ion• d'en haut » n'est en effet ni contemplation ni méditation mais déplacement trainant du regard sur les lieux ou motifs qui retournent au spectateur l'image de sa propre cond ition malheu­ reuse : « quais grisâtres, ,« bavures des égouts», « vieux arbres, , et « vase II où s'amusent les enfants.

Frédé ric, l'étudiant apathique, nous rappelle ici le méd iocre Charles Bovary rêvassant dans sa mansarde rouennaise sur un même décor d'en lisem ent : • Il ouvrait sa fenêt re et s'accouda it.

La riviè re, qui fait de ce quart ier de Rouen comme une ignobl e petite Venise, cou lait en bas, sous lui ...

» (1, 1 ).

Deux uniques « poi nts cardinaux » dans cette 1< rêvasserie » : le mirage banalisé de la. »

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