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Lecture linéaire 4: Mme de Bovary de Flaubert, chapitre IX partie 2 «J’ai un amant»

Publié le 02/12/2021

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« Parcours associŽ: individu morale et sociŽtŽ Lecture linŽaire 4: Mme de Bovary de Flaubert, chapitre IX partie 2 Ç JÕai un amant È Mme de Bovary est un roman rŽaliste du 19e sicle, paru en 1857 aprs 7 ans de travail acharnŽ et un procs pour outrage ˆ la moral public et religieuse et au bonne mÏurs (notamment sur cet extrait ou Emma se rŽjouit de son adultre) ce procs se tiens en mme temps que celui des ßeurs du mal lÕÏuvre raconte le parcours dÕEmma qui souhaite vivre sa vie comme dans un roman , elle est mariŽe ˆ Charles un mŽdecin de campagne avec lequel elle sÕennuie.pour Žchapper ˆ son quotidien et pour poursuivre son grand amour, elle commet lÕadultre mais dŽsespŽrŽe elle Þni par se donner la mort.

LÕextrait est la suite de la scne de la balade a cheval avec Rodolphe au cours de laquelle Emma devient sa ma”tresse.

Les relations masculine de Emma: -Charles Bovary (son mari, qui trs vite deviens tout ce quÕelle dŽteste, mŽdiocre sans ambition sans sŽduction) - le vicomte au bal de vaubyessard (elle ne le conna”t pas, idŽal amoureux, elle fantasme ce personnage comme un hŽros romantique) -Rodolphe le sŽducteur cynique (il sŽduit Emma par ses paroles romantique alors quÕil ne lÕest pas) - LŽon le romantique (point commun de la littŽrature romantique).

On retrouve deux mouvements dans le texte: la ligne 1 a la ligne 14: les effets de lÕadultre; ligne 15 a 23 lÕin ßuence des lectures: le bovarysme Des la ligne 1, Emma adopte une attitude dÕadolescente.

Elle cherche ˆ sÕisoler pour rester dans sa bulle Ç sÕenfermer dans sa chambre È et Charles et peru comme un obstacle quÕelle expŽdie trs rapidement, le c™tŽ expŽditif est dÕailleurs marquer par lÕutilisation de la subordonnŽe conjonctive de temps Ç des quÕelle fut dŽbarrassŽ de Charles È.

Le verbe dŽbarrasser montre le mŽpris dÕEmma pour son maris , elle le voie comme un boulet et cÕest comme ci il lÕempchait par sa prŽsence de vivre son rve.

Il la renvoie ˆ la rŽalitŽ bien trop triste pour Emma.

Seul elle va pouvoir se laisser aller ˆ ses sensation et ses sentiments et revive son aprs-midi avec Rodolphe.

A la ligne 2 commence le souvenir o elle se remŽmore cette aprs-midi jusquՈ la ligne 4.

Elle se rappelle sa premire sensation: avec lÕadverbe Ç dÕabord È.

Qui est Žgalement suivi du passŽ simple Ç ce fut È.

Cela vient souligner la fulgurances du moment.

Emma est euphorique face au plaisir interdit.

La comparaison Ç comme un Žtourdissement È montre son bouleversement physique, cÕest comme un enivrement causŽ par le bonheur.

Le point de vue adoptŽ est interne: le lecteur peroit le point de vue de Emma avec le champ lexicale de la perception: Ç elle voyait È; Ç elle sentait È.

LՎvocation de la nature est fait dans un lyrisme romantique, le paysage est trans ÞgurŽe par lÕamour.

DÕailleurs lՎnumŽration ligne 2 et 3 inclut Rodolphe Ç les arbres,les chemins, les fossŽs, Rodolphe È , cette ŽnumŽration renvoie au terme Ç Žtourdissement È de la ligne 2.

Et il yÕa une mise en valeur de leur Žtreinte au centre de la phrase Ç lՎtreinte de ses bras È: encadrŽs par les ŽlŽments de la nature qui en a Žtait le tŽmoin.

La dernier rŽfŽrence Ç le feuillage frŽmissait et que les joncs si fflaient È suggre lÕinstant charnel et est chargŽ de sensualitŽ.

On remarque Žgalement que les sens sont convoquŽs la vue ˆ la ligne 2, le toucher ˆ ligne 3 et lÕou•e ˆ la ligne 4.

On a donc une trans Þguration Žrotique de la nature, romantisme, alors quÕil sÕagit dÕun adultre ( certainement une part dÕironie de la part de Flaubert ).

Ligne 5 a 7: cÕest la mŽtamorphose de Emma elle se voir di ffŽrente, trans ÞgurŽe par lÕadultre.

Emma est spectatrice de elle-mme Ç en sÕapercevant dans la glace È la forme pronominale souligne le regard quÕelle porte sur elle mme et elle se voit di ffŽrentes: verbe Ç sՎtonna È; nŽgation partielle  Ç jamais elle nÕavait eu È; elle nÕest plus la mme.

CÕest un peu comme ci lÕadultre avait rendu Emma plus belle, on le voit avec lÕaccumulation hyperbolique Ç les yeux si grands, si noirs, ni dÕune telle profondeur È; le rythme ternaire avec adverbes dÕintensitŽ Ç si È,  Ç si È, Ç telle È.

LÕadultre est dŽsignŽ par une pŽriphrase Ç quelque chose de subtil Žpandu sur sa personne È et cette pŽriphrase montre que lÕacte est plus important que Rodolphe lui mme.

Rodolphe nÕest pas nommŽ.

Le verbe Ç trans Þgurait È ˆ une portŽ religieuse, a signi Þe se transformer en revtant un aspect Žclatant du ˆ la gr‰ce de dieux.

On a un emploie subversif (provocateur) puisquÕil sÕagit ici dÕadultre (contre la moral religieuse).

Ligne 8 a 14: un passage au discours direct Ç jÕai un amant ! Un amant ! È les rŽpŽtitions et les exclamations souligne que Emma ne semble pas croire ˆ elle mme ce qui lui arrive.

LÕadultre est prŽsentŽ ici comme un acte hŽro•que, une sorte de victoire.

Le verbe Ç se dŽlectant È appartient au champs lexicale du plaisir, le participe prŽsent insiste sur la durŽe de la sensation et le verbe est liŽ au sens du gožt.

Il yÕa une certaine sensualitŽ a lÕidŽe mme dÕavoir un amant dÕailleurs Emma sÕidenti Þe a lÕimage de lÕamour Ç cette idŽe È.

La comparaison ironique qui prŽsente lÕadultre comme une renaissance Ç comme ˆ celle dÕune autre pubertŽ qui lui serait. »

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