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Nana d’Émile Zola, chapitre VII, de « Alors, il leva les yeux … » à « … quand il la laissa se relever. »

Publié le 26/05/2021

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« NRP hors série Lycée – mars 2014 1 Le Soir du chien, Marie-Hélène Lafon Par Françoise Rio Plan détaillé pour un commentaire sur un extrait de "Nana" d'Émile Zola Corpus : Nana d’Émile Zola, chapitre VII, de « Alors, il leva les yeux … » à « … quand il la laissa se relever.

» Dans la revue : le plan détaillé correspond à la séance 15 : Zola, Nana.

Problématique : En quoi Nana correspond-elle au type romanesque de la « femme fatale » ? 1.

Une femme-enfant narcissique.

a.

La femme nue au miroir.

- Réécriture d’un motif très souvent exploité dans la pe inture classique ou moderne (cf.

Bellini, Jeune femme nue devant le miroir ; Velazquez, La Vénus au miroir ; Cézanne, Femme nue au miroir ).

- Se sachant observée par son amant, Nana se complaît d ans une auto-contemplation méthodiquement détaillée tout au long du texte : « Nana s’était absorbée dans son ravissement d’elle-même », « regardant avec attention dans la glace un petit sig ne brun », « elle étudia d’autres parties de son corps », « s’examinant de dos et de face » … - Narcissisme rime avec auto-érotisme : après s’être longu ement observée, Nana se livre au « plaisir solitaire ».

b.

Un plaisir mi-enfantin mi-pervers.

- Régression au stade de la découverte et de l’explorat ion enfantines du corps : « reprise de ses curiosités vicieuses d’enfant », « elle finit par se plaire au singulier jeu de se balancer », « elle se faisait petite, comme pour se mieux sentir ».

- Enfance connotée par le lexique du jeu et de l’amuse ment : « drôle », « amusée », « rire amoureux », « en riant à l’autre Nana ».

- Enfance pervertie par la mise en scène délibérément érot ique de ce jeu de « plaisir solitaire » en présence d’un homme : « l’air étonné et séduit d’une jeune fille qui découv re sa puberté », « le frémissement continu d’une almée dansant la danse d u ventre », « Sa bouche goulue soufflait sur elle le désir ».

2.

Un pouvoir d’envoûtement maléfique.

a.

Un portrait de Nana sous le regard fasciné de Muffat.

- Choix de la focalisation interne souligné par la prem ière phrase de l’extrait « Alors, il leva les yeux » et par la construction en alternance des paragraphes suivants qui sont tour à tour centrés sur le regard de Muffat et sur le spectacle de Nana.

- Muffat est maladivement subjugué par la vision de Na na nue : « Muffat la contemplait.

Elle lui faisait peur.

Le journal était tombé de ses mains [ …] Et, ne pouvant détourner les yeux, il la regardait fixement », « Muffat regardait toujours, obsédé, possédé ».. »

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