Catégorie : Philosophie
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L'art
L'art La technique, par elle-même, peut appeler l'intervention de l'art : de la forme pratique, on passé à la forme belle. Mais à l'utilité de latechnique s'oppose la gratuité de l'art, fonction semble-t-il superflue; dans la mesure où l'art est création libre, et non réponsecommandée par la nécessité immédiate de satisfaire aux besoins de la nature, il marque une humanisation plus poussée de l'homme. Cependant, si le but de l'art est toujours l'agrément, il n'est pas sans signification ni sans...
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La religion
La religion « Culture » vient du latin « colere »; c'est la même racine qui a fourni le nom de culte. L'homme cultive la terre, etrend un culte à la divinité : il est homme par l'agriculture et par la religion. Les préhistoriens reconnaissent laprésence de l'homme aux traces d'outillage technique d'une part, de rites funéraires de l'autre. Ces rites prouvent que l'humanité la plus primitive pensait déjà qu'il y a autre chose que la vie matérielle et qu'uncadavre a contenu un principe imm...
- La technique
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Sens et portée du texte suivant de Bergson : « La conscience est la lumière immanente à la zone d'actions possibles, ou d'activité virtuelle qui entoure l'action effectivement accomplie par l'être vivant. Elle signifie hésitation ou choix. Là où l'action réelle est la seule action possible (comme dans l'activité du genre somnambulique ou plus généralement automatique), la conscience devient nulle. Là où beaucoup d'actions, également possibles, se dessinent sans aucune action réelle (co
Sens et portée du texte suivant de Bergson : « La conscience est la lumière immanente à la zone d'actions possibles, ou d'activitévirtuelle qui entoure l'action effectivement accomplie par l'être vivant. Elle signifie hésitation ou choix. Là où l'action réelle est la seuleaction possible (comme dans l'activité du genre somnambulique ou plus généralement automatique), la conscience devient nulle. Là oùbeaucoup d'actions, également possibles, se dessinent sans aucune action réelle (comme dans une...
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Jean-Jacques Rousseau - Du bonheur public - Fragments publiques
Demande d'échange de corrigé de Bayard Flore ( [email protected] ). \Sujet déposé : Le bonheurJean-Jacques Rousseau - « Du bonheur public » - Fragments publiques 1792 On peut observer que dans cet extrait de texte, Jean-Jacques Rousseau souhaite d'exposer sa thèse s ur le thème du bonheur et plus particulièrement le« bonheur public » et de son rapport envers la politique. Mais on peut notifier que ce texte est paradoxal en effet Rousseau dans une première partie affirmeque le bonheur n...
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Platon, République, Livre VII: L'allégorie de la Caverne
«Eh bien ! après cela, dis-je , représente-toi d'après une épreuve telle que celle-ci notre nature parrapport à l'éducation et au fait de ne pas être éduqué. Figure-toi donc des hommes comme dans unehabitation souterraine ressemblant à une caverne, ayant l'entrée ouverte à la lumière sur toute lalongueur de la caverne, dans laquelle ils sont depuis l'enfance, les jambes et le cou dans des chaînespour qu'ils restent en place et voient seulement devant eux, incapables donc de tourner la tête d...
- MACHIAVEL.
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Kant: Réflexion sur l'éducation
« L'homme est la seule créature qui ait besoin d'être éduquée. Lesanimaux, dès qu'ils disposent de leurs forces, les utilisentnormalement, c'est-à-dire de manière à ne pas se nuire à eux-mêmes.Un animal, grâce à son instinct, est déjà tout ce qu'il peut être.L'homme, par contre, a besoin de sa raison propre. Il n'a pas d'instinctet doit fixer lui-même le plan de sa conduite. Or, puisqu'il n'est pasimmédiatement capable de le faire, mais au contraire vient au mondepour ainsi dire à l'é...
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Nietzsche et le perspectivisme
Texte de Nietzsche "Mais comment nous retrouver nous-mêmes? Comment l'homme peut-il se connaître? C'est une chose obscure et voilée. Et s'il est vrai que le lièvre a sept peaux, l'homme peut se dépouiller de septante fois sept peaux avant de pouvoirse dire : Voici vraiment ce que tu es, ce n'est plus une enveloppe. C'est par surcroît une entreprise pénible et dangereuseque defouiller ainsi en soi-même et de descendre de force, par le plus court chemin, jusqu'au tréfonds de son être. Combien l'...
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Commentaire du texte de russell ci-dessous extrait de "science et religion":
Texte de Russell, extrait de Science et religion . INTRODUCTION PROBLEMATIQUE AU TEXTE : § Cet extrait semble aborder plusieurs domaines importants de philosophie. En effet, il s'ouvre sur laquestion de la différence entre théorie scientifique et credo religieux. C'est alors le problème de lavérité qui est mis en lumière et plus fondamentalement la manière dont doit être abordée la vérité : lavérité est-elle immuable et éternelle ou est-elle en perpétuel changement, suivant les pr...
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L'ESPACE HUMAIN
L'ESPACE HUMAIN "L'étendue est la marque de ma puissance. Le temps est la marque de mon impuissance." Lagneau, Célèbresleçons et Fragments, 1898. L'homme peut en partie maîtriser l'espace : il est le lieu de son activité. On peut se déplacer dans l'espace, leconquérir, l'aménager. Par contre, le temps, du fait de son irréversibilité, ne permet pas la moindre correction :ce qui est fait est fait. La liberté humaine se déploie dans l'espace, mais la finitude humaine se marque dans etpar le temps.
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Hegel: La nécessité d'être élevé existe chez les enfants
La nécessité d'être élevé existe chez les enfants comme le sentiment qui leur est proprede ne pas être satisfaits d'être ce qu'ils sont. C'est la tendance à appartenir au mondedes grandes personnes qu'ils devinent supérieur, le désir de devenir grands. Lapédagogie du jeu traite l'élément puéril comme quelque chose de valable en soi, leprésente aux enfants comme tel, et rabaisse pour eux ce qui est sérieux, et elle-même àune forme puérile peu considérée par les enfants. En les repré...
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Bakounine et l'Etat
On répondra que l'État, représentant du salut public ou de l'intérêt commun de tous, ne retranche une partiede la liberté de chacun que pour lui en assurer tout le reste. Mais ce reste, c'est la sécurité, si vous voulez, cen'est jamais la liberté. La liberté est indivisible : on ne peut en retrancher une partie sans la tuer tout entière.Cette petite partie que vous retranchez, c'est l'essence même de ma liberté, c'est le tout. Par un mouvementnaturel, nécessaire et irrésistible, toute ma liberté...
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Chacune de nos perceptions s'accompagne de la conscience… Sartre
Chacune de nos perceptions s'accompagne de la conscience que la réalité humaine est« dévoilante », c'est-à-dire que par elle « il y a » de l'être, ou encore que l'homme est lemoyen par lequel les choses se manifestent ; c'est notre présence au monde quimultiplie les relations, c'est nous qui mettons en rapport cet arbre avec ce coin de ciel ;grâce à nous, cette étoile, morte depuis des millénaires, ce quartier de lune et ce fleuvesombre se dévoilent dans l'unité d'un paysage ; c'est la vi...
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ROUSSEAU: Jetez les yeux sur toutes les nations du monde
Sujet. Commentaire de Rousseau.Analyse.· Thème. Le thème abordé ici est celui de la conscience morale. Ce texte nous donne explicitement une définition dece qu'est la conscience, en tant qu'elle est morale. En effet, souvenons nous que Rousseau ne parle pas deconscience morale, mais qu'il en pose tout de même la définition. C'est notre analyse qui la qualifie ainsi.· Thèse. Selon Rousseau, la conscience morale est la même pour tous les hommes. Il n'y a, ni dans le temps, ni dansl'espace...
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NIETZSCHE: Qu'est-ce en fin de compte que l'on appelle « commun » ?
Qu'est-ce en fin de compte que l'on appelle « commun » ? Les motssont des symboles sonores pour désigner des idées, mais les idéessont des signes imagés, plus ou moins précis, de sensations quiviennent fréquemment et simultanément, de groupes de sensations. Ilne suffit pas, pour se comprendre mutuellement, d'employer lesmêmes mots ; il faut encore employer les mêmes mots pour désignerla même sorte d'expériences intérieures, il faut enfin avoir en communcertaines expériences. C'est pour...
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Malebranche (Nicolas): la méditation de la vérité
Il est vrai que les enfants ne paraissent pas fort propres pour la méditation de la vérité et pour lessciences abstraites et relevées, parce que, les fibres de leur cerveau étant très délicates, elles sont trèsfacilement agitées par les objets même les plus faibles et les moins sensibles ; et leur âme ayantnécessairement des sensations proportionnées à l'agitation de ces fibres, elle laisse là les penséesmétaphysiques de pure intellection, pour s'appliquer uniquement à ses s...
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Thomas HOBBES
« L'universalité d'un même nom donné à plusieurs choses est cause que les hommes ont cru que ces choses étaient universelles elles-mêmes, et ont soutenu sérieusement qu'outre Pierre, Jeanet le reste des hommes existants qui ont été ou qui seront dans le monde ildevait encore y avoir quelque autre chose que nous appelons l'homme engénéral ; ils se sont trompés en prenant la dénomination générale ouuniverselle pour la chose qu'elle signifie. En effet lorsque quelqu'un demande àun peint...
- COMTE ET LA VIE
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ALAIN
Texte : « Nos idées, par exemple de mathématiques, d'astronomie, de physique, sont vraies en deux sens. Elles sont vraies par le succès ; elles donnent puissancedans ce monde des apparences. Elles nous y font maîtres, soit dans l'art d'annoncer, soit dans l'art de modifier selon nos besoins ces redoutables ombresau milieu desquelles nous sommes jetés. Mais, si l'on a bien compris par quels chemins se fait le détour mathématique, il s'en faut de beaucoup que serapport à l'objet soit la règle suff...