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La religion

Publié le 15/05/2020

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« La religion « Culture » vient du latin « colere »; c'est la même racine qui a fourni le nom de culte.

L'homme cultive la terre, etrend un culte à la divinité : il est homme par l'agriculture et par la religion.

Les préhistoriens reconnaissent laprésence de l'homme aux traces d'outillage technique d'une part, de rites funéraires de l'autre. Ces rites prouvent que l'humanité la plus primitive pensait déjà qu'il y a autre chose que la vie matérielle et qu'uncadavre a contenu un principe immatériel, mais réel, qui survit à la mort. L'idée de religion est d'abord l'idée de surnature, l'idée que l'homme peut entrer en communication avec ce monderéel, mais non accessible aux sens : cette première idée religieuse ira ensuite en se raffinant. — Par la technique, l'homme dompte la nature; — par la religion, il essaie de s'élever à la surnature. L'attitude religieuse se caractérise par le sentiment que l'homme éprouve face à la réalité cosmique : sentiment dumystère et sentiment de sa propre dépendance.

A cette composante se joignent d'autres caractéristiques, en grandnombre : par exemple, l'un des aspects essentiels du phénomène religieux est l'aspect social : la religion, à sesorigines, n'est jamais individuelle.

Les religions ont eu d'abord l'aspect de cultes particuliers à une cité ou à unpeuple : les sociologues y voient un prolongement de la pensée mythique par laquelle la collectivité se pense elle-même comme telle.

Certaines peuplades primitives adorent les totems auxquels elles s'identifient. Les religions les plus évoluées comportent obligatoirement une morale, garantie d'une certaine conception de la viehumaine.

La religion doit être rapprochée de la morale dans la mesure où elle est une règle de vie intérieure àconsonance morale.

La morale par elle-même comporte un certain nombre de règles formellement énoncées, qui fontqu'elle n'est pas sans parenté avec un système juridique, un code.

La religion soutient la vie spirituelle avec moinsde rigidité bureaucratique. L'essence du sentiment religieux, même quand la religion est une réalisation sociale, comporte l'observance de rites,à laquelle se joint le sentiment du sacré, puis l'acceptation de dogmes, et un élément sentimental; mais cescomposantes sont très diversement dosées. Selon Whitehead (Religion et Vie intérieure), les dogmes forment un ensemble de vérités générales qui ne restentpas purement spéculatives, mais doivent avoir pour effet de transformer le caractère de qui les professe : cesvérités doivent assurer la liaison entre la vie intellectuelle et la vie morale. A l'opposé de la thèse des sociologues, Whitehead affirme : « Qui n'est jamais solitaire n'est jamais religieux ».

Loinde voir dans la religion un fait uniquement social, il y découvre l'effet de la confrontation d'une conscience avec sonorigine et sa fin suprême.

Selon Newman, toute la religion se résume dans cet aphorisme, « Myself and my God », «moi-même et mon Dieu ».

Ce dialogue de l'âme avec son créateur définit l'intériorisation du fait religieux.

Tout lereste apparaît comme contingent : au-delà des commandements moraux et des grands enthousiasmes collectifs, lareligion vise la transformation du caractère de chaque individu. Dieu est le principe de dépassement de l'égoïsme individuel : l'amour qui reste partiel en nous est total en Lui. Dieu n'est pas le monde, comme le croient les panthéistes mais explique l'évolution du monde.

Selon Teilhard deChardin, l'univers, dans l'ordre physique, se dégrade, et dans l'ordre spirituel s'élève insensiblement.

Quel que soitl'effort des philosophes pour souligner de préférence l'importance de la vie intérieure, on en vient toujours à parleraussi du monde : même si on veut éliminer la composante sociale, on ne peut éliminer la composante cosmique, lesentiment du mystère des choses.

On retrouve la formule de Kant : « Deux choses m'ont toujours pénétré derespect : le ciel étoilé au-dessus de ma tête et la loi morale au fond de mon cœur.

». »

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