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Dissertation hggsp : Pouvoir et religion : des liens historiques

Publié le 01/06/2022

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religion

« Dissertation hggsp : Pouvoir et religion : des liens historiques Historiquement, sur le plan institutionnel, il existe des liens anciens entre le religieux et le politique.

Cette relation entre le pouvoir et la religion remonte à l'Antiquité.

En 800, le roi des Francs Charles est sacré empereur à Rome par le pape Léon Ill, ainsi son pouvoir politique est renforcé et acquiert une nouvelle légitimité : une autorité religieuse octroyée par l'Église sur la politique. Afin de comprendre quels sont les héritages du lien entre ces deux champs d'action, nous nous appuierons sur une étude de cas de trois empires au Moyen Âge : l'Empire byzantin, l'Empire abbasside et l'Empire carolingien, ayant pour cadres temporels les IXe et Xe siècles. L'approche comparée permettra d'observer les points communs et les différences entre les trois pouvoirs politiques et leurs liens respectifs avec la religion.

Dans quelle mesure peut-on affirmer que leur pouvoir temporel et politique est au cœur d’une relation ambiguë avec la religion ? Afin de répondre à cette problématique, nous nous intéresserons d'abord aux différents souverains détenant le pouvoir politique temporel, puis dans une seconde et dernière partie, nous verrons comment ils exercent aussi un magistère religieux qui légitime et renforce leur autorité politique au sein de leurs États. Tout d’abord, couronné à Rome par le pape, Charlemagne ajoute le titre d'empereur à celui de roi des Francs qu'il porte depuis la mort de son père Pépin. Il mène une politique de conquête.

Le royaume est consolidé et renforcé puis il étend son autorité à presque toute l'Europe occidentale.

Il installe sa capitale à Aix-La-Chapelle.

La cérémonie est l'aboutissement d'un processus entamé depuis l'arrivée au pouvoir de la dynastie carolingienne.

En 754, Pépin le Bref devenait le premier roi des Francs sacré par le pape.

Les victoires militaires de Charles s'accompagnent d'une politique de conversion forcée, le christianisme contribuant ainsi à unir des peuples différents.

Le fonctionnement de l'Église est réformé et s'appuie sur des lettrés.

Le profane et le sacré sont aussitôt intimement liés. En second lieu, le Basileus est l'autorité politique unique de l'empire byzantin et se proclame successeur des empereurs romains.

Après une phase de retrait, les dynasties byzantines étendent les frontières de l'Empire par une politique de conquête.

C'est l'apogée du pouvoir impérial byzantin aux IXe et Xe siècles.

Les cérémonies de la cour de Constantinople incarnent la supériorité de l'empereur.

La papauté est traditionnellement protégée par le Basileus, qui porte encore le titre d'Empereur romain, mais les luttes de pouvoir et des défaites affaiblissent l'Empire byzantin.

Les États de l'Église se placent alors sous la protection des Francs.

À Constantinople, le Basileus incarne la chrétienté orthodoxe dans la continuité de l'Empire romain.

Il se présente comme l'élu de Dieu, sans avoir besoin de l'autorité du pape pour justifier son pouvoir, il s’agit du césaropapisme.

Placé à la tête de la hiérarchie ecclésiastique, il impose ses choix en matière de doctrine, nomme le patriarche de Constantinople et contrôle le fonctionnement de l'Église.

Ce magistère religieux permet à l'Empereur d'être l'unique autorité légale.

Aux IXe et Xe siècles, des victoires militaires portent Byzance à son apogée.

Par ailleurs, le Pape Léon III est menacé par des émeutes.

Charlemagne intervient en sa faveur et rétablit son autorité.

Ainsi, le couronnement est une reconnaissance de fait de la domination carolingienne.

Il refonde l'empire en instituant un souverain reconnu comme. »

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