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Commentaire du texte de russell ci-dessous extrait de "science et religion":

Publié le 15/05/2020

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« Texte de Russell, extrait de Science et religion . INTRODUCTION PROBLEMATIQUE AU TEXTE : § Cet extrait semble aborder plusieurs domaines importants de philosophie.

En effet, il s'ouvre sur laquestion de la différence entre théorie scientifique et credo religieux.

C'est alors le problème de lavérité qui est mis en lumière et plus fondamentalement la manière dont doit être abordée la vérité : lavérité est-elle immuable et éternelle ou est-elle en perpétuel changement, suivant les progrèsscientifiques et se renforçant au gré de ces progrès ? Le caractère changeant de la vérité est-il unatout ou un défaut de la vérité ? § Se met en place alors le problème du développement de la science et de la connaissance qu'elleengendre.

L'incertitude dans laquelle se développe tout cheminement scientifique est-il de nature àruiner le fondement de la science et sa capacité à dire le vrai ? Le propre de toute vérité n'est-il pasd'être constamment remis en question ? La vérité est-elle un processus dynamique ou un arrêtdéfinitif et immuable de la connaissance ? § Enfin, le texte semble prendre une tournure politique, en évoquant notamment la nécessité d'unecommunication libre des connaissances, seule apte à faire progresser la science, ainsi que le problèmede la censure, à la fois religieuse (notamment avant l'époque où Russell écrit) et politique (à l'époquede Russell) : on pense en effet à la fois à la condamnation par l'Eglise des travaux de Galilée et à lacensure économique et politique à l'époque de Russell.

Or, la censure nuit à l'intérêt de tous, car elleempêche tout progrès de la science et de la société : c'est « le bien-être humain » qui est ici en jeu. § Dès lors, en quoi la nature même de la vérité scientifique, qui en fait une découverte progressive partâtonnement, nécessite-t-elle la communauté des opinions, celle-ci permettant la facilité desdécouvertes et ne devant pas alors rencontrer d'obstacle, tout dogmatisme en science,contrairement à la religion, étant source d'erreur et nuisant à la société dans son ensemble ? PROPOSITION DE PLAN : Ce texte semble pouvoir être divisé en deux parties, la première allant du début du texte jusqu'à « librediscussion […] », et la seconde partie de « L'argument contre la persécution des opinions » jusqu'à la findu texte. I) La vérité scientifique est toujours provisoire et en progrès et ne doit pas viser l'absoluité. § Le texte s'ouvre sur l'opposition entre un credo religieux et une théorie scientifique.

Cela met enperspective le fameux problème entre raison et foi, et plus précisément ici entre religion et science,titre et sujet de l'ouvrage de Russell.

En effet, la religion, et plus particulièrement la religion en tantque révélée, est par essence dogmatique, au sens où elle rejette le doute et la critique, c'est-à-direoù elle s'exprime de manière péremptoire, autoritaire et systématique.

La révélation provient en effetdirectement de Dieu, et c'est pour cela qu'elle apparaît comme ne pouvant pas être remise enquestion.

La religion, l'Eglise, expose donc la vérité religieuse comme une vérité immuable, éternelle etabsolue.

Les crédos sont ce qu'il faut croire par autorité, en tant qu'ils contiennent les articlesfondamentaux de la foi catholique.

Ils font donc partie des fondements de la religion et c'est à cetitre que la religion semble entrer en conflit avec la science qui, par ses avancées, émet des thèsesrévolutionnaires, propres à remettre en cause certains de ces crédos, ainsi que des dogmes religieux. § La vérité scientifique s'oppose alors radicalement à la vérité dogmatique de la religion en tant qu'elleest une vérité changeante, le changement faisant toute sa force.

En effet, toute vérité scientifiqueest « provisoire », au sens où, dès qu'elle est posée, elle est immédiatement remise en question, lascience faisant des progrès perpétuels et étant ainsi toujours en mesure d'améliorer cette vérité, del'enrichir, de lui apporter de nouveaux éléments.

La vérité scientifique tire donc sa force de samodification permanente, en tant que cette modification est une amélioration, un progrès, et lascience doit donc être et est consciente de l'impossibilité d'une démonstration complète et définitive.La science n'est jamais finie, elle est toujours en progrès et ce grâce aux avancées quotidiennes de larecherche scientifique, à l'invention d'instruments plus précis…Une vérité scientifique immuablesignifierait donc que la science ne progresse plus et que tout savoir est voué à une stagnation stérile.C'est en cela que science et religion s'opposent, la révélation s'étant faite à u moment précis et nepermettant aucun progrès.

Le caractère provisoire et changeant de la vérité scientifique, loin d'êtrepour elle un défaut, est bien au contraire ce qui fait toute sa force. § Toute théorie est donc vouée à être corrigée et réformée, la correction étant alors la marque de sonprogrès.

Cette idée de Russel semble pouvoir être rapprochée de celle de Bachelard notamment, dansla Formation de l'esprit scientifique .

En effet dans ce texte, Bachelard émet l'idée selon laquelle on connaît toujours contre une connaissance antérieure.

Toute vérité est réforme et correction d'une. »

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