Catégorie : Biographies
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Herman MELVILLE
1 / 2 Fiche Auteur Herman MELVILLE Herman M elv ille , portrait. L'unde s pionniers de la litt érature américaine, Herman Melville (1819 -1891) connut un vif succès à ses débuts mais fut boudé par le public à partir de sa troisième œuvre. Il n'a été redécouvert que dans les années 1920, bien après sa mort. 2 / 2
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YVES BONNEFOY
1 / 2 YVES BONNEFOY 1 Les poèmes d'Yves Bonnefoy, en 1953, sont apparus comme une révélation à de nombreux critiques agacés par le fracas de la poésie « nationale ». Par réaction, cette œuvre sourde, strictement nouée, dont le titre même était tme énigme, reçut d'eux un accueil chaleureux dont ils ne sont pas coutumiers et qu'ils lui eussent sans doute refusé en d'autres temps. En vérité, Bonnefoy est un très beau poète,...
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GUILLEVIC
1 / 2 GUILLEVIC 1 Un nom de roc ; qui sonne dur, agressif, concentré : le symbole même de cette poésie elliptique et nette, aux: formulations décisives, sans musique et sans réplique, dont la meilleure illustration peut-être est à chercher dans une suite intitulée précisément Les Rocs : Ils ne le sauront pas les rocs Qu'on parle d'eux. Et toujours ils n'auront pour tenir Que grandeur. Et que l'oubli de la marée, Des soleils rouges....
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LUCIEN BECKER
1 / 2 LUCIEN BECKER Lucien Becker' est le poète de l'angoisse et il n'est pas peu significatif qu'il ait exprimé avant Jean-Paul Sartre (Passager de la terre est de 1938) l'atroce certitude de l'homme d'être ieté au milieu de l'éternité comme un étranger, un pass~gcr clandestin : N'appelle point ceux que tu aimes des hommes Ils haussent r épaule comme un toit qui s'écroule ton plaisir creuse le mât des artères de tes yeux l...
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JEAN FOLLAIN
1 / 2 JEAN FOLLAIN Je retrouve toujours avec la même JOie la démarche lente et précise de Jean Follain' qui, de livre en livre, poursuit sa démonstration d'une réalité intérieure, d'une durée sans conunune mesure avec le temps de nos pendules et de nos rides : « L'art, écrivait en substance le peintre Gromaire en préface au catalogue d'une exposition, c'est le passage du concret à l'abstrait». Il parlait pour les peintres ;...
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RENÉ LACôTE
1 / 2 RENÉ LACôTE Le surréalisme et la nature ont, à part égale, influencé René Lacôte 1• Ses vers sont, dans leur musicale et ferme texture, comme un lieu d'échange entre la sève et le sang, le réel viscéral et l'imagination proliférante ; des métamor• phoses s'y accomplissent sans cesse,, d'ordre physiologique pourrait-on dire, qui affirment, entre l'homme et les choses, une singulière solidarité ; mais toute cette chimie risquerai...
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MARC ALYN
1 / 2 MARC ALYN Marc Alyn 1 a fait, à dix-sept ans, des débuts éclatants , avec des poèmes pleins de souffle et d'une incoercible richesse d'images arrivées sur leurs propres ailes, du fond d'un œil frais pressé d'inventorier le monde. TI n'ignore certes pas les œuvres de ses devanciers - à commencer par Rimbaud - et l'on a pu relever dans ses poèmes un cer· tain nombre d'influences - notamment celle de Paul Eluard et celle des poète...
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ALAIN BOSQUET
1 / 2 ALAIN BOSQUET Alain Bosquet~ Cl't parti au surréalisme. Son premier aboutissement fut une poésie formelle d'une gninde lim· piùité où les thèmes de « l'Amour fou » ; de « l'Au-delà dans cette vie » étaient cent fois repris et renouvelés par un IJoète qui définissait ainsi ses amhitions et ses limites : « La trouvaille n'est pas encore le poème, la perfection n'est plus le poème » et nous donnait cette définition...
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PAUL CHAULOT
1 / 2 PAUL CHAULOT 1 Les premiers livres de Paul Chaulot révélaient un poète hanté par les misères, les injustices et les violences qui déshonorent ce monde. Il s'identifiait au porteur écrasé sous sa charge, à l'enfant maudit qu'on relève d'une gifle s'il tombe, à l'otage lié au poteau de mort. Ses poèmes étaient des lieux de communion, mais aussi de révolte et d'espoir. De recueil en recueil (Comme un vivant, ]ours de béton),...
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LOUIS GUILLAUME
1 / 2 LOUIS GUILLAUME Dès ses premiers poèmes, Louis Guillaume' s'affirmait ce qu'il devait demeurer longtemps: un poète déchiré entre sa fidélité aux éléments (l'eau surtout), une fois pour toutes équilibrés, imbriqués dans nne organisation violente, passionnée, mais parfaitement « lisible », et certaine ten· tation de la gratuité, voire de l'absurde, que les surréalistes lui avait communiquée. Un manque d'unité empêchait dès lors ses...
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LUC BÉRiMONT
1 / 2 LUC BÉRil\:IONT 1 Une sauvagerie narquoise, une légèreté d'Ariel, une allégresse un peu hagarde, le goût des mots juteux, sucrés, de l'embrassade, du rire et du vin blanc, voilà Luc Béri· mont, qui est partout et nulle part, rime d'affilée trois strophes dans l'autobus, sans perdre de l'œil sa belle voi· sine, parle en cataracte et s'enfuit de même quand on croyait le tenir, toujours bourré de projets, de papiers, de fleurs...
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RENÉ GUY CADOU
1 / 2 RENÉ GUY CADOU Venu à la po este sous le double parrainage de Pierre Reverdy et de Guillaume Apollinaire. René Guy Cadou 1 nous envoyait du collège, vers sa seizième année, de courts poèmes où nous entendions déjà se former la voix qui serait la sienne propre, identifiable entre toutes. Comme :R.everdyt il s'affirmait partisan d'une poésie bmte, en train de se faire, à grands coups de cœur, à grands éclairs d'imag...
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LUC DECAUNES
1 / 2 LUC DECAUNES C'est peut-être dans l'œuvre de Luc Decaunes' que l'on voit s'accomplir le plus clairement cette «mutation» du surréalisme que je définissais plus haut. Decaunes doit beaucoup à Éluard, mais plus encore à Breton. C'est dans Nadja sans doute, plutôt que dans Les yeux fertile5 qu'il a découvert, ou plus exactement reconnu, les pouvoirs illumi nants de l'amour, que ses origines provençales le dispo· saient à...
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MICHEL MANOLL
1 / 2 MICHEL MANOLL Michel ManoU' s'est affirmé, dès 1937, avec La Pre• mière Chance, comme l'un des meilleurs poètes de sa gêné· ration. Plutôt qu'aux surréalistes, c'est à Pierre Reverdy, à Léon-Paul Fargue, à Jules Supervielle qu'il a demandé des enseignements, au premier surtout, dont l'influence est osten• sihle dans un poème comme celui-ci : SECONDE VUE Tout est figé sur cette dalle creuse. Le long de ces murs noirs où j'ai usé mon...
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EDMOND HUMEAU
1 / 2 EDMOND HUMEAU Edmond Humeau 1 a longtemps donné l'impression qu'il travaillait à fermer toutes les issues de son monde, en pratiquant une diction métaphorique, portée à son extrême point de densité, qu'il chargeait d'exprimer aussi hien sa pensée - fort subtile - que les images (inopinées ou savamment élaborées) qui lui appartiennent en propre, reconnaissables à leur grain tellurique, voire paysan. L'ad· jectif « Laroque » convenai...
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Hérodote
Hérodote Vers la deuxième moitié du Ve siècle, Hérodote a écrit la première grande œuvre en prose de la littérature grecque. Dès l'antiquité, on a reconnu en lui une figureunique d'écrivain qui tient et qui n'appartient qu'à lui, de mêler inventaire géographique, relations ethnographiques et récits historiques. Ne retenant que ce dernieraspect, Cicéron a vu en lui « Le père de l'histoire ». Le terme d'Enquêtes privilégie l'aspect de recherches personnelles qui tient une place d'importance dans s...
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CLAUDE VIGÉE
1 / 2 CLAUDE VIGÉE La «lutte avec l'ange», qui de nous ne l'a entreprise un jour? Je doute, en tout cas, que les poètes fassent jamais autre chose, même quand ils ne se croient occupés que des objets les moins célestes, si agressivement fermés sur leur symbolique indéchiffrable. Que Claude Vigée 1 l'entende dans son sens le plus strict, à l'abri d'une trinité d'épigra• phes bibliques, n'y change rien : sa « lutte » est notre lutte...
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LUC ESTANG
1 / 2 LUC ESTANG Poète catholique, Luc Estang 1 voit en la poésie un « état de grâce:.. Le climat de son œuvre n'est pas pour autant angélique. Estang vomit les tièdes et faciles abandons; il a toujours les yeux fixés sur le réel et sa misérable grandeur: Seigneur, pourquoi lq terre a-t-elle tant de prix Pour vous qui nourrissez le beau bûcher des âmes? Mais nous c'est le sol dur qui nous tient chaud au corps Nous ne demandons ri...
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JEAN GROSJEAN
1 / 2 JEAN GROSJEAN Ce po3te ne craint pas d'affirmer son mépris pour la JlOésie pure. Il a écrit ses premiers vers par rébellion e~ continue d'en écrire parce que c'est la seule façon d~ s'exprimer qui lui convienne. A l'âge où les poètes se ras• IJemblent, et cherchent à se ressembler, Jean Grosjean 1 était ~énùnariste, donc parfaitement isolé du monde poétique vi· sible. Il ne lisait guère que Claudel, en fait de contemporain,...
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RENÉ DAUMAL
1 / 2 RENÉ DAUMAL René DaumaP a vécu une expenenee parallèle à celle de Roger Gilbert-Lecomte, avec qui il avait fondé Le Grand Jeu en 1927. Dès l'âge de quinze ans, l'occultisme l'intéressait autant que la poésie ; à dix-huit ans, il s'as· phyxia volontairement pour, devait-il dire, « étudier com· ment disparaît la conscience et quel pouvoir j'ai sur elle » ; pendant une douzaine d'années, l'usage des stupéfiants devint alors 11o...