MARC ALYN

« 1 / 2 MARC ALYN Marc Alyn 1 a fait, à dix-sept ans, des débuts éclatants , avec des poèmes pleins de souffle et d'une incoercible richesse d'images arrivées sur leurs propres ailes, du fond d'un œil frais pressé d'inventorier le monde.

TI n'ignore certes pas les œuvres de ses devanciers - à commencer par Rimbaud - et l'on a pu relever dans ses poèmes un cer· tain nombre d'influences - notamment celle de Paul Eluard et celle des poètes post-surréalistes de l'école de Rochefort (mais qui n'a pas subi d'influences?).

Il y a en tous cas, chez ce jeune homme frémissant, brûlant, livré, une évidente spontanéité et une non moins évidente néces­ sité de s'exprimer ; sa diction même lui est personnelle et l'on ne peut pas ne pas crier à l'authentique quand il nous dit, au seuil de son œuvre : Je suis seul et nu devant la porte ouverte rien ne peut rne sauver de rna passion pour les choses apparemment sans vie ••• Je suis là peut-être pour des siècles ne rne dérangez pas j'ai tant de choses à vous dire ..• (Demain l'amour) ou encore: 1.

Né en 1937 à Reims.

Œuvres : Le chemin de la parole {Para­ graphes), Rien que vivre (Rochefort), Demain famour (Véhicule), Li­ berté de voir (Seghers), Le temps des autres (Seghers), Cruels diver• tissements (Seghers), Brûler le feu (Seghers), Délébiles (Ides et Calendes). 2 / 2. »