18 résultats pour "tadjikistan"
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Tadjikistan.
Tadjikistan. 1 PRÉSENTATION Tadjikistan , en tadjik Tojikiston , pays d’Asie centrale. Sa capitale est Douchanbé. Le Tadjikistan est bordé à l’ouest et au nord par l’Ouzbékistan, au nord par le Kirghizistan, à l’est par la Chine et au sud par le Pakistan et l’Afghanistan. Ancienne République socialiste soviétique des Tadjiks (RSS) dans le cadre de l’URSS, le Tadjikistan est indépendant depuis 1991. La république autonome du Gorno-Badakhchan est située dans la partie sud-est du pays, dont elle...
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LE TADJIKISTAN AU XXe SIÈCLE
Article encyclopédique LE TADJIKISTAN AU XXe SIÈCLE C’est de l’époque de l’islamisation de l’Asie centrale (viiie au xe siècle) que date l’apparition du terme « tadjik ». Il ne s’appliquait pas comme aujourd’hui au principal groupe iranophone de l’Asie centrale, mais était un terme des annales chinoises, « Ta Dzi » désignant les marchands musulmans de Transoxiane, les Arabes ou les islamisés. Cette étymologie est généralement acceptée, mais elle est encore discutée, comme l’est le processus de f...
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Tadjikistan (1992-1993)
Tadjikistan (1992-1993) Le Tadjikistan est la seule république d'Asie centrale où le pouvoir a brièvement échappé aux mains des apparatchiks soviétiques. En mai 1992, le régime communiste du président Rahman Nabiev a, en effet, été renversé par une coalition composée d'islamistes (Parti de la renaissance islamique, dirigé par Mohammad Imatzade), de démocrates (menés par Shadman Youssoupof), de nationalistes tadjiks (Mouvement Rastakhiz - renaissance) et d'une bonne part de la petite communauté i...
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Tadjikistan (1993-1994)
Tadjikistan (1993-1994) Le nouveau pouvoir, issu de la revanche militaire, en décembre 1992, des anciens communistes sur la coalition dite "islamo-démocratique" après sept mois d'exercice, n'a réussi à s'imposer ni sur le plan intérieur ni sur le plan extérieur. Le factionalisme régionaliste, véritable critère des affiliations politiques, s'est renforcé. Le gouvernement, formé par Imamali Rahmonov en novembre 1992, s'est organisé autour du noyau des Koulabi (originaires de la province de Koulab)...
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Tadjikistan (1991-1992)
Tadjikistan (1991-1992) Le Tadjikistan représente un paradoxe parmi les républiques musulmanes de l'ex-URSS: c'est la seule où le Parti communiste se soit battu pour garder son nom, le drapeau rouge, la faucille et le marteau. C'est aussi la république la plus musulmane de la CEI (Communauté d'États indépendants) et la seule où le dirigeant du clergé officiel ait pris la tête de l'opposition politique. Enfin, c'est la seule où l'opposition soit dominée par un parti islamiste (le Parti de la rena...
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Tadjikistan (1994-1995)
Tadjikistan (1994-1995) Le conflit entre l'opposition islamo-démocrate et le gouvernement de Douchanbé (soutenu par Moscou) s'est poursuivi. A partir de mars 1994, un double processus a prévalu: d'une part, une négociation a été engagée, sous l'égide de l'ONU, entre le gouvernement et l'opposition; d'autre part, la faction des Koulabi, qui "règne" déjà à Douchanbé, s'est attachée à s'assurer l'exclusivité du pouvoir, y compris contre ses propres alliés, accentuant ainsi son isolement. Une série...
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Tadjikistan (2000-2001): La crainte du grand voisin ouzbek
Tadjikistan (2000-2001): La crainte du grand voisin ouzbek Malgré sa fragilité structurelle, la coalition gouvernementale réunissant la faction "koulabi" du président Imamali Rahmanov et l'opposition unie (qui s'étaient affrontées dans le cadre d'une guerre civile de 1992 à 1997) a bien tenu. En mars 2000, la commission de réconciliation nationale, devenue inutile, a été dissoute, ainsi que l'Unmot (Mission des Nations unies au Tadjikistan). Mais les Koulabis conservaient la part du lion (la Pré...
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Tadjikistan (1999-2000): Le nouveau nationalisme tadjik
Tadjikistan (1999-2000): Le nouveau nationalisme tadjik La situation politique s'est stabilisée au Tadjikistan, dans le cadre des accords de paix signés à Moscou en juin 1997, même si l'opposition islamique, dirigée par Mollah Abdallah Nuri, n'a obtenu, dans le gouvernement comme au Parlement, que des strapontins. Le président Imamali Rahmanov s'est octroyé l'essentiel des instruments de pouvoir. Les élections présidentielle et parlementaires, qui n'ont pas été reconnues par l'OSCE (Organisation...
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Tadjikistan (2005-2006): Dangereuse apathie
Tadjikistan (2005-2006): Dangereuse apathie La perspective de l’élection présidentielle, prévue pour novembre 2006, a orienté la période 2005-2006. Au pouvoir depuis 1992, le président Emomali Rakhmonov s’est préparé à briguer un nouveau mandat sans concurrence réelle. En effet, le Parti de la renaissance islamique (PRI), avec lequel le président devait partager le pouvoir depuis les accords de paix de 1997, était de plus en plus marginalisé. Quant aux partis d’opposition, ils demeuraient inexis...
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Tadjikistan (2004-2005) : Un régime en sursis
Tadjikistan (2004-2005) : Un régime en sursis S’il a su durablement s’imposer, le régime du président Emomali Rakhmonov a commencé à donner des signes de faiblesse, la seule élimination des concurrents ne pouvant être une garantie suffisante pour se maintenir au pouvoir : l’année 2004-2005 aura été marquée par l’arrestation du général Mirzoev, ancien chef de la garde présidentielle et directeur de l’Agence de contrôle des drogues, de Yakoub Salimov, ancien proche du président, et de Mahmadruzi I...
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Tadjikistan (1995-1996): Un pouvoir très affaibli
Tadjikistan (1995-1996): Un pouvoir très affaibli Le Tadjikistan a continué de vivre dans l'ombre de la guerre civile de 1992. Celle-ci avait opposé des factions avant tout régionalistes, même si elles se réclamaient d'idéologies opposées. La coalition islamo-démocrate recrutait à la fois parmi les Gharmi, originaires de la vallée de Gharm, à l'est de Douchanbé, et dont une partie de la population avait été déplacée dans le sud du pays (province de Kourgan-Teppe), parmi les Pamiri (population is...
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Tadjikistan (2002-2003): Une fragile paix civile
Tadjikistan (2002-2003): Une fragile paix civile Le président tadjik Imamali Rahmanov a vu son pouvoir nettement renforcé à compter de 2001, grâce au soutien des puissances occidentales engagées dans la guerre en Afghanistan contre les taliban (octobre-novembre 2001). Pour mettre fin à la guerre civile, la faction dominante issue de la région de Kouliab (faction Kouliabi) a dû partager son pouvoir avec différentes factions régionales, dont les islamistes modérés réunis autour d'Abdallah Nuri. L'...
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Tadjikistan (2001-2002): Liquidation de deux commandants islamistes
Tadjikistan (2001-2002): Liquidation de deux commandants islamistes En août 2001, le gouvernement du président Imamali Rahmanov a lancé une offensive armée pour mettre fin à l'activité de deux anciens commandants de l'opposition islamistes, Rahman Sanginov (surnommé «Gitler») et Mansour Muakkalov, qui s'étaient retranchés avec leurs troupes dans leurs bastions à l'est de la capitale Douchanbé. Tous deux ont été tués dans l'opération, sans que cela n'entraîne de réaction de la part de l'ancienne...
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Tadjikistan (1998-1999): Sérieuses tensions avec l'Ouzbékistan
Tadjikistan (1998-1999): Sérieuses tensions avec l'Ouzbékistan Malgré les tensions, la mise en place d'un gouvernement de coalition prévu par les accords de 1997 a lentement avancé. Zakir Vazirov, de l'OTU (Opposition tadjike unie), dont la composante principale est islamiste, a été nommé vice-premier ministre en octobre 1998. Le gouvernement du président Imamali Rahmanov a cependant retardé la nomination de Mizo Mirzayev au poste sensible de ministre de la Défense. La situation intérieure du pa...
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Tadjikistan (1996-1997)
Tadjikistan (1996-1997) L'année 1996 a sans doute marqué un tournant dans la guerre civile commencée en 1992. L'opposition armée, à tendance islamique, basée en Afghanistan, a lancé une série d'offensives militaires victorieuses. Les Russes, qui jusqu'alors soutenaient le gouvernement tenu par la faction koulabi, ont changé d'attitude après la chute de Kaboul aux mains des taliban en septembre 1996. Ils craignaient une conjonction des taliban et de l'opposition islamiste. En même temps, le comma...
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Tadjikistan (1997-1998)
Tadjikistan (1997-1998) Après cinq années de guerre civile, un accord a été signé à Moscou, le 27 juin 1997, entre les deux principaux acteurs du conflit, la faction au pouvoir, des " Koulabis " (région de Koulab, au sud), et l'opposition islamo-démocratique des " Gharmis " (vallée de Gharm, à l'est de Douchanbé). Une commission de réconciliation présidée par Mollah Abdallah Nouri, l'un des chefs islamistes, et Abdoul Majid Doustiev, ancien président du Parlement, a été chargée de préparer l'int...
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Tadjikistan (2003-2004): Politique de désenclavement et stabilisation politique
Tadjikistan (2003-2004): Politique de désenclavement et stabilisation politique L’État tadjik, qui a connu une remarquable stabilité politique depuis 2001, a engagé un désenclavement vital pour le développement économique du pays. Ainsi, sous les auspices de l’Europe et des États-Unis, un pont sur l’Amou Daria allait être construit, reliant le pays au nord de l’Afghanistan, à l’Iran et au Pakistan. De même, une route ouverte l’hiver allait rejoindre le sud du Kirghizstan, ouvrant un axe vers la...