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Tadjikistan (2005-2006): Dangereuse apathie

Publié le 27/09/2020

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« Tadjikistan (2005-2006): Dangereuse apathie La perspective de l’élection présidentielle, prévue pour novembre 2006, a orienté la période 2005-2006.

Au pouvoir depuis 1992, le président Emomali Rakhmonov s’est préparé à briguer un nouveau mandat sans concurrence réelle.

En effet, le Parti de la renaissance islamique (PRI), avec lequel le président devait partager le pouvoir depuis les accords de paix de 1997, était de plus en plus marginalisé.

Quant aux partis d’opposition, ils demeuraient inexistants.

En outre, le concurrent le plus sérieux d’E.

Rakhmonov a été écarté : condamné, en octobre 2005, à 23 ans de prison pour terrorisme, détention d’armes et détournement de fonds, le leader du Parti démocratique Mahmadrouzi Iskandarov, ne pourra probablement pas se présenter à l’élection présidentielle de 2006.

Le régime semblait pouvoir agir en toute impunité, sans provoquer de réaction majeure.

Les deux explosions qui ont frappé la capitale Douchanbé, en janvier et juin 2005, ne sauraient être associées à une forme de contestation politique, mais accréditeraient davantage la thèse d’une collusion des autorités avec le crime organisé. En dépit d’un taux de croissance soutenu (6,7 % en 2005, après plus de 10 % en 2003 et 2004), près des deux tiers de la population vivaient encore sous le seuil de pauvreté, avec l’équivalent de 2,15 dollars par jour, selon un rapport de la Banque mondiale.

La situation des droits de l’homme demeurait préoccupante, notamment dans le domaine de la liberté de la presse.

Aucune amélioration n’était alors en vue. Sur le plan diplomatique, les relations avec les voisins centrasiatiques restaient limitées et empreintes d’une grande méfiance.

Les autorités tadjikes ont été peu prolixes sur la crise au Kirghizstan et le massacre d’Andijan, en Ouzbékistan, au printemps 2005.

Les signes de crispation n’en étaient pas moins visibles.

Le régime tadjik a joué sur le traumatisme de la guerre civile (1992-1997) pour tenter de prévenir un schéma analogue.

Dans le contexte de la lutte contre le terrorisme international, les relations extérieures du Tadjikistan se sont diversifiées, la Russie demeurant un partenaire important. Par ailleurs, le Tadjikistan espérait tirer profit de la dégradation des relations entre l’Ouzbékistan et les États-Unis.

Enfin, la reconfiguration des objectifs de l’Union européenne (UE) en Asie centrale étant dictée par la lutte contre le terrorisme et la prolifération des trafics, priorité était donnée à la sécurisation de la frontière avec l’Afghanistan.. »

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