Tadjikistan (1997-1998)
Publié le 27/09/2020
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Tadjikistan (1997-1998)
Après cinq années de guerre civile, un accord a été signé à Moscou, le 27 juin
1997, entre les deux principaux acteurs du conflit, la faction au pouvoir, des "
Koulabis " (région de Koulab, au sud), et l'opposition islamo-démocratique des "
Gharmis " (vallée de Gharm, à l'est de Douchanbé).
Une commission de
réconciliation présidée par Mollah Abdallah Nouri, l'un des chefs islamistes, et
Abdoul Majid Doustiev, ancien président du Parlement, a été chargée de préparer
l'intérim.
Ce traité prévoit que les groupes armés de l'opposition intègrent
l'armée régulière et que 30 % des sièges ministériels soient réservés à
l'opposition.
L'accord, soutenu par la Russie et l'Iran, a entraîné des
réactions hostiles dans les deux camps.
En août 1997, une tentative infructueuse
de coup de force a été menée contre le président Imamali Rahmanov par le chef de
la 1re brigade, Mahmoud Khodaberdaiev (d'ethnie ouzbèke) et l'ancien ministre de
l'Intérieur, Yakoub Salimov.
En décembre, des dissidents de l'opposition, les
frères Sadirov, ont pris en otage deux " humanitaires " français dont l'une,
Karine Mane, a été tués.
Le deuxième chef de l'opposition, le qazi Akbar
Touradjanzadé, n'est rentré de son exil de Téhéran qu'en mars 1998, pour prendre
le poste de vice-Premier ministre.
Quelques-uns de ses partisans ont repris les
opérations militaires dans la région de Kafimehan, jetant un doute sur la
viabilité de l'accord.
Pourtant, les principaux chefs de l'opposition,
s'appuyant sur quelques centaines d'hommes armés, se sont installés à Douchanbé,
tandis que l'ONU, qui a joué un grand rôle dans le processus de paix, sous la
direction de l'envoyé spécial du secrétaire général, Gerd Merrem, a envoyé une
petite force d'observateurs militaires pour surveiller la mise en place du
traité.
En mars toujours, a été annoncée la condamnation à mort d'Abdoul Hafiz
Abdoulaiev pour une tentative d'assassinat contre le président Rahmanov en mai
1997 : il s'agissait du frère de l'ancien Premier ministre Abdou Malik
Abdoulajanov, qui tient la province de Léninabad au nord du pays.
Ce procès
souligna la dégradation des relations entre le pouvoir de Douchanbé et son
ancien allié nordiste, proche de l'Ouzbékistan..
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