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Tadjikistan (2002-2003): Une fragile paix civile

Publié le 27/09/2020

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« Tadjikistan (2002-2003): Une fragile paix civile Le président tadjik Imamali Rahmanov a vu son pouvoir nettement renforcé à compter de 2001, grâce au soutien des puissances occidentales engagées dans la guerre en Afghanistan contre les taliban (octobre-novembre 2001).

Pour mettre fin à la guerre civile, la faction dominante issue de la région de Kouliab (faction Kouliabi) a dû partager son pouvoir avec différentes factions régionales, dont les islamistes modérés réunis autour d'Abdallah Nuri.

L'État tadjik est donc divisé en autant de fiefs et de provinces que de factions, chacune d'entre elles étant en lutte plus ou moins déclarée pour le contrôle du pouvoir central.

De fait, chaque région bénéficie d'une grande autonomie.

Preuve de cette évolution, chaque potentat local possédait ses propres organes de presse, de radio et de télévision.

Si cela permet l'existence d'une certaine pluralité politique inexistante ailleurs en Asie centrale, cette ouverture se limite cependant à la capitale, chaque faction contrôlant de façon autocratique ses fiefs régionaux ! La paix civile est restée bien fragile… L'accroissement de l'aide internationale depuis 2001 (équivalant à deux fois le budget de l'État en 2002) a donné une bouffée d'oxygène au Tadjikistan jusqu'alors miné par les années de guerre civile (1992-1997).

Cette aide était en grande partie coordonnée par l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) qui dispose dans le pays de représentations actives dans les divers domaines du développement et qui sont présentes dans les différents fiefs régionaux.

La deuxième source de revenu du pays est constituée par les remises financières des 500 000 Tadjiks travaillant à l'étranger, principalement en Russie.. »

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