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Sri Lanka (2002-2003): Fragiles négociations de paix

Publié le 24/09/2020

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« Sri Lanka (2002-2003): Fragiles négociations de paix Tandis que se poursuivaient les pourparlers de paix engagés à partir de septembre 2002 entre le gouvernement de droite de Ranil Wickramasinghe (Parti national uni, UNP) et les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), la situation sur le terrain évoluait rapidement.

Après vingt ans de conflit, la vague d'optimisme suscitée par le cessez-le-feu de février 2002 a vu quelque 271 000 personnes déplacées regagner leurs villages.

Priorité a été donnée à l'identification des besoins en termes humanitaires et de reconstruction.

Dans le domaine politique, un groupe de travail était mis en place afin d'explorer les différents systèmes de fédéralisme pouvant permettre d'aboutir à une solution institutionnelle au conflit. De nombreux écueils demeuraient cependant.

Dans l'est du pays, les accrochages entre les musulmans, pris en étau entre majorité cinghalaise et minorité tamoule, et les Tigres ont émaillé le cessez-le-feu.

La question du retrait des forces armées des zones dites «de haute sécurité», celle du désarmement ainsi que celle de la circulation des unités navales du LTTE constituaient les trois principales pierres d'achoppement dans l'avancée des négociations. Au sein de l'opposition, la décision du boycottage du sommet de Tokyo sur la reconstruction et d'un arrêt temporaire des négociations prise de façon unilatérale par les Tigres, qui font de la mise en place d'une administration intérimaire de la région nord une condition préalable à la reprise des pourparlers, alimentait le discours des nationalistes cinghalais.

Une frange des moines bouddhistes et du Front de libération du peuple (JVP), le parti révolutionnaire cinghalais porte-parole des nationalistes cinghalais, considèrent le processus de paix comme un stratagème dilatoire des Tigres pour mieux réarmer.

Dans une situation inédite de cohabitation, la présidente, Chandrika Bandanaraïke Kamaratunga, leader de l'Alliance populaire de gauche, envisageait un projet de coalition avec le JVP. Les 47 pays et les 20 institutions financières internationales participant au sommet de Tokyo décidaient cependant d'accorder à Sri Lanka plus de deux milliards de dollars d'aide à la reconstruction, sur trois ans, conditionnant leur obtention à la poursuite des négociations.

Le Japon, quant à lui, s'engageait à débloquer un milliard de dollars.

Seule l'instauration d'une paix durable pourrait en effet permettre le développement économique de l'île. Le Premier ministre, R.

Wickremasinghe (à la tête du gouvernement UNP depuis décembre 2001), faisait connaître sa décision de répondre favorablement à la demande des Tigres.

Mais le LTTE continuait de réclamer une plus grande représentation au sein d'une administration intérimaire et la campagne d'élimination lancée contre ses opposants engagés dans le processus politique nourrissait des inquiétudes grandissantes. Élu sur un projet de réformes économiques, l'UNP n'est pas parvenu à freiner l'inflation.

Devant l'augmentation constante du coût de la vie, les mouvements de protestation ont fait rage.

Les dépenses publiques ont augmenté de 10,6 % d'octobre 2001 à 2002.

Sur la même période, le déficit commercial s'est accru de 13 % pour une croissance de l'économie de 3,5 % en 2002.

Des soubresauts dans le. »

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