Tadjikistan (2000-2001): La crainte du grand voisin ouzbek
Publié le 27/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Tadjikistan (2000-2001): La crainte du grand voisin ouzbek. Ce document contient 589 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Tadjikistan (2000-2001): La crainte du grand voisin ouzbek
Malgré sa fragilité structurelle, la coalition gouvernementale réunissant la
faction "koulabi" du président Imamali Rahmanov et l'opposition unie (qui
s'étaient affrontées dans le cadre d'une guerre civile de 1992 à 1997) a bien
tenu.
En mars 2000, la commission de réconciliation nationale, devenue inutile,
a été dissoute, ainsi que l'Unmot (Mission des Nations unies au Tadjikistan).
Mais les Koulabis conservaient la part du lion (la Présidence et la totalité des
ministères importants, à l'exception de celui des "crises d'urgence" aux mains
de l'opposition).
Si la situation dans la haute vallée de Gharm s'est apaisée
malgré la circulation de groupes islamistes ouzbeks (attaque contre le
Kirghizstan en août 2000), une nouvelle menace est apparue avec l'expansion,
dans la région de Koudjand, du parti islamique Hizb ul-Tahrir (qui a effectué
une percée spectaculaire en Ouzbékistan), dont des dizaines de membres ont été
arrêtés et sont passés en jugement.
Le 5 juillet 2000 s'est conclu à Douchanbé le cinquième sommet du groupe
"Shanghaï cinq" qui rassemble la Russie, la Chine, le Kirghizstan, le Kazakhstan
et le Tadjikistan, et ayant pour finalité la lutte contre le "terrorisme" et le
"séparatisme" via un système de sécurité régionale.
L'alliance russe permet au
Tadjikistan de se protéger de son grand voisin ouzbek et aussi de la menace des
taliban.
Mais, malgré le soutien affiché à la résistance du commandant Ahmed
Shah Massoud (d'ethnie tadjike) contre ceux-ci en Afghanistan, le gouvernement
tadjik a conservé une attitude ambiguë envers les combattants de l'opposition
islamiste d'Ouzbékistan, dont le sanctuaire - depuis qu'ils ont été chassés de
la vallée de Ferghana - est en zone taliban, en les laissant transiter par son
territoire, la menace la plus importante pour le Tadjikistan étant clairement
celle incarnée par l'Ouzbékistan.
Par ailleurs, Douchanbé a introduit une nouvelle monnaie : le samani, du nom de
la première dynastie "tadjike" ayant régné dans la région autour de l'an mille.
Un samani valait, en 2000, mille roubles tadjiks, soit une parité de 1,5 samani
pour un dollar..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Îles Vierges américaines (2000-2001): Sanctions anticorruption
- Vénézuela (2000-2001): OPA réussie sur l'OPEP
- Vanuatu (2000-2001)
- Uruguay (2000-2001): Réformes structurelles en période de récession
- Tadjikistan (1999-2000): Le nouveau nationalisme tadjik