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Tadjikistan (2000-2001): La crainte du grand voisin ouzbek

Publié le 27/09/2020

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« Tadjikistan (2000-2001): La crainte du grand voisin ouzbek Malgré sa fragilité structurelle, la coalition gouvernementale réunissant la faction "koulabi" du président Imamali Rahmanov et l'opposition unie (qui s'étaient affrontées dans le cadre d'une guerre civile de 1992 à 1997) a bien tenu.

En mars 2000, la commission de réconciliation nationale, devenue inutile, a été dissoute, ainsi que l'Unmot (Mission des Nations unies au Tadjikistan). Mais les Koulabis conservaient la part du lion (la Présidence et la totalité des ministères importants, à l'exception de celui des "crises d'urgence" aux mains de l'opposition).

Si la situation dans la haute vallée de Gharm s'est apaisée malgré la circulation de groupes islamistes ouzbeks (attaque contre le Kirghizstan en août 2000), une nouvelle menace est apparue avec l'expansion, dans la région de Koudjand, du parti islamique Hizb ul-Tahrir (qui a effectué une percée spectaculaire en Ouzbékistan), dont des dizaines de membres ont été arrêtés et sont passés en jugement. Le 5 juillet 2000 s'est conclu à Douchanbé le cinquième sommet du groupe "Shanghaï cinq" qui rassemble la Russie, la Chine, le Kirghizstan, le Kazakhstan et le Tadjikistan, et ayant pour finalité la lutte contre le "terrorisme" et le "séparatisme" via un système de sécurité régionale.

L'alliance russe permet au Tadjikistan de se protéger de son grand voisin ouzbek et aussi de la menace des taliban.

Mais, malgré le soutien affiché à la résistance du commandant Ahmed Shah Massoud (d'ethnie tadjike) contre ceux-ci en Afghanistan, le gouvernement tadjik a conservé une attitude ambiguë envers les combattants de l'opposition islamiste d'Ouzbékistan, dont le sanctuaire - depuis qu'ils ont été chassés de la vallée de Ferghana - est en zone taliban, en les laissant transiter par son territoire, la menace la plus importante pour le Tadjikistan étant clairement celle incarnée par l'Ouzbékistan. Par ailleurs, Douchanbé a introduit une nouvelle monnaie : le samani, du nom de la première dynastie "tadjike" ayant régné dans la région autour de l'an mille. Un samani valait, en 2000, mille roubles tadjiks, soit une parité de 1,5 samani pour un dollar.. »

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