Databac

LE TADJIKISTAN AU XXe SIÈCLE

Publié le 27/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LE TADJIKISTAN AU XXe SIÈCLE. Ce document contient 589 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.


État d'Asie centrale situé dans les montagnes de l'Hindou-Kouch, au N. de l'Afghanistan, à l'E. de l'Ouzbékistan, au S. de la Kirghizie ; capitale Douchanbé (ex-Stalinabad). Les Tadjiks, peuple iranien qui habitait l'ancienne Sogdiane, subirent à partir du Xe s. la domination des Turcs, puis firent partie de l'émirat de Boukhara ; mais les Afghans occupèrent le pays des Tadjiks situé au S. de l'Amou-Daria. Le reste des Tadjiks passa sous suzeraineté russe entre 1868 et 1895. Après la révolution de 1917, les Tadjiks furent compris dans les républiques du Turkestan (1918), puis de Boukhara (1920), avant de former le Tadjikistan (1924) puis une république socialiste soviétique (1929). La guerre en Afghanistan, dont le tiers de la population est tadjike, entraîna l'émergence de mouvements islamistes. La rupture entre le Nord, dominé par les communistes et où se trouve l'essentiel de la minorité ouzbèke, et le Sud, influencé par les islamistes, s'accentua à partir de 1991. Après l'indépendance (août 1991), Rakhman Nabiev, de nationalité ouzbèke, devint président (nov. 1991/nov. 1992). Les conflits qui opposèrent les communistes aux islamistes et aux ismaéliens du Haut-Badakchan firent 50 000 morts entre août et déc. 1992. En janv. 1993, les communistes avaient repris le contrôle d'une grande partie du pays, grâce au soutien de l'armée russe, installée à Douchanbé, et de l'Ouzbékistan. Nabiev fut remplacé, en déc. 1992, par un autre apparatchik, Imamoli Rakhmonov. Depuis, l'Ouzbékistan exerce un rôle déterminant dans la gestion des affaires du Tadjikistan. En août 1993, les pays d'Asie centrale décidèrent d'assurer, avec la Russie, la protection de la frontière entre le Tadjikistan et l'Afghanistan, où s'étaient repliés des milliers de combattants islamistes. En juin 1997, le président Rakhmonov signait un traité de paix avec le chef de l'opposition islamiste tadjike Abdallah Nouri, puis (sept. 1998) une alliance militaire avec la Russie et l'Ouzbékistan. Reconduit au pouvoir (élections présidentielles, nov. 1999 et législatives, févr. 2000), I. Rakhmonov dut fermer la frontière (sept. 2000) aux réfugiés fuyant le régime taliban en Afghanistan, avant de la rouvrir (nov. 2001) pour l'acheminement de l'aide alimentaire vers l'Afghanistan.

« Article encyclopédique LE TADJIKISTAN AU XXe SIÈCLE C’est de l’époque de l’islamisation de l’Asie centrale (viiie au xe siècle) que date l’apparition du terme « tadjik ».

Il ne s’appliquait pas comme aujourd’hui au principal groupe iranophone de l’Asie centrale, mais était un terme des annales chinoises, « Ta Dzi » désignant les marchands musulmans de Transoxiane, les Arabes ou les islamisés.

Cette étymologie est généralement acceptée, mais elle est encore discutée, comme l’est le processus de fixation de ce terme en tant qu’ethnonyme. Ce territoire d’Asie centrale a le plus souvent été disputé.

Dans les cinquante années précédant la conquête russe s’est déroulé une lutte incessante entre le khanat ouzbek de Kokand et l’émirat de Boukhara.

Après l’imposition par la Russie d’un traité de protectorat à ces deux États en 1873, l’ensemble du Tadjikistan méridional est attribué au protectorat de Boukhara, le reste de son territoire passant sous administration directe de la Russie au sein du Gouvernement général du Turkestan.

C’est de cette époque que date l’apparition du réformisme musulman, auquel participent certains intellectuels tadjiks. Après la révolution russe, l’émir de Boukhara réussit à se maintenir jusqu’en septembre 1920, puis, durant les quatre années de la République populaire de Boukhara qui remplace le régime de l’émir, le Tadjikistan méridional devient une zone troublée, plus ou moins tenue par les groupes armés antibolcheviques Basmatchis. Après la suppression de la république de Boukhara, le Tadjikistan est créé, le 1er octobre 1924, en tant que région autonome de l’Ouzbékistan.

Il devient République socialiste soviétique autonome (RSSA) le 15 mars 1925.

En 1929, il est reconnu comme République socialiste soviétique (RSS) à part entière, comportant en son sein la « région autonome du Gorno Badakhchan » qui réclamera en 1991 un statut plus libre. Vincent FOURNIAU L'indépendance et la guerre civile. Premier secrétaire du Parti communiste tadjik depuis 1985, Qahhar Mahkamov se fait élire président en novembre 1990.

Mais, cas exceptionnel dans les ex-républiques soviétiques, il est contraint à la démission le 31 août 1991, pour avoir soutenu la tentative de putsch contre Mikhail Gorbatchev (19-21 août).

L’indépendance est proclamée le 9 septembre 1991.

Aux élections présidentielles de novembre 1991, un ancien dirigeant du Parti communiste, Rahman Nabiev, est élu contre le représentant de l’opposition nationaliste et pro-démocratique, Dawlat Khodanazarov.

Mais, début mai 1992, une guerre civile éclate, opposant d’un côté les ex-communistes appuyés par les Russes et de l’autre une coalition de nationalistes (Parti démocratique), de démocrates (Parti Rastakhiz) et d’islamistes (Parti de la renaissance islamique) discrètement soutenus par l’Iran.

Mais ce clivage politique recoupe en fait des oppositions régionalistes : les ex-communistes ont pour bastion la province de Koulab et celle de Léninabad, tandis que les « islamo-démocrates » recrutent parmi les gens originaires de la vallée de Gharm et du Pamir.

En décembre 1992,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles