Catégorie : Citations
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Christianos ad leones ! Les chrétiens aux lions !
1 / 3 Christianos ad leones / Les chrétiens aux lions ! Cette expression est empruntée à l'Apologeticum de Tertullien (40,2) et au commentaire sur Isaïe de saint Jérôme (PL 24,245c): la plèbe romaine utilisait cette fc,1111ule comme une sorte de slogan, pensant que jeter les chrétiens aux lions résoudrait tous ses problèmes. On lit éga ... lement cette expression chez John Owen (Sermones, l, 66; 3, 155; 3, 1 7 6) et dans les roman...
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Omnis potestas a Deo
Omnis potestas a Deo Tout pouvoir vient de Dieu Cette aftir11,ation, qui symbolise traditionnellement une conception théocratique du pouvoir et qui devint la devise de plusieurs souverains, notamment celle du roi de Suède Gustave Vasa, dérive d'un passage de 1 'Epitre aux Romains ( 13, 1 ), où saint Paul écrit : >, Omnis anima potestatibus sublimioribus subdita sil. Non est enim potestas nisi a Deo (en g1ec: nâaa ~ux~ È~ouoiaLs UffEPfXOU...
- Dei minorum gentium
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Semen est sanguis Christianorum
1 / 3 Semen est sanguis Christianorum Le sang des chrétiens est leur semence Cette phrase célèbre, citée par les prêtres et les hommes d'église, est ernpruntée à l'Apologeticum de Tertullien (50, 13) qui décrivait ainsi le tiasco des païens et des persécuteurs du christianisme qui avaient voulu détruire les chrétiens par le sang et la te11eur, et qui virent au contraire que chaque preuve d'abnégation et de courage de ces martyrs ne fa...
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Habemus papam
1 / 3 Habemus papam Nous avons un pape! (.'ette fû1111ule, qui faisait initialement partie du rituel d'élection des papes ( cf. Patricius, 1, 73 ; Ordo Romanus, 14, 253) servait au cardinal doyen à annoncer au peuple l'avènement d'un nouveau pape (Annuntio 'obis gaudium magnum : habemus papam, >) avant qu'il n'indique le nom du car dinal qui avait été élu, puis le nouveau nom qu._il s'était choisi. Cette expression est également...
- Sicut erat in principio
- Non Angli sed Angeli
- Exeant omnes !
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- Flectamus genua
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Numero deus impare gaudet / La divinité aime les nombres impairs
N 111nero deus impare gaudet La divinité aime les nombres impairs Cette maxime dérive du chant d' Alphésibée dans les Bucoliques de Virgile (8, 75) et elle commente le fait que la plupart des chai 11,es consistent à réaliser trois fois une même action (pour d'autres sentences liées à la sacralité du chiffre trois, cf. n. 598): le vers est ensuite repris dans le Ciris (373), et par saint Jérôme (Ep .. 48., 19; Commentaria in Agae...
- Lumen mundi
- Mater dolorosa / La Mère des douleurs
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Introibo ad altare Dei
1 / 2 629. lntroibo ad a/tare Dei J'irai ven l'autel de Dieu Il s'agit d'un verset des Psaumes (42, 4). repris entre autres par saint Ambroise (De mysteriis, 1, 8, 43), et qui devint célèbre parce qu'il faisait partie de la prière que le célébrant récitait au pied de l'autel dans le rituel de la messe en latin (l'assemblée des fidèles complétant alors la formule par Ad Deum qui laetificat iuventutem meam. > ). Mais elle était é...
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Non expedit
1 / 2 Non expedit Qu'on ne doit pas faire Cette fo1111ule, en usage dans l'Eglise catholique, désigne une interdic tion atténuée due à des circonstances particulières et non à des raisons substantielles. Elle était déjà employée dans I 'Antiquité : cf. par exemple, Sénèque, Œdipus, 1, 833 ; Columelle, 8, 2, 7 ; 9, 8, 14 ; saint Augustin, De coniugiis adulterinis, 1, 15 ; De Trinitate, 4, 31 ; De civi tate Dei, 11, 3 ; Règle de saint Be...
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Sunt di immortales lenti quidem, sed certi vindices generis humani / Les dieux immortels sont lents à faire justice, mais ils sont les garants de la justice pour le genre humain
Sunt di immortales lenti quidem, sed certi vindices generis humani Les dieux immortels sont lents à faire justice, mais ils sont les garants de la justice pour le genre humain Il s'agit du même motif que les sentences nn. 600 et 602 : la justice divine met parfois du temps à se manifester mais elle se manifeste tou jours. Cette idée-tellement enracinée dans la religion classique qu'elle fut à l'origine de la théorie de la>, selon laquelle...
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Cum deo quisque gaudet et flet / Dieu aidant tout homme pleure et rit
1 / 3 Cu,n deo quisque gaudet et flet Dieu aidant tout homme pleure et rit Il s'agit d'un des lemmes des Adagio d'Erasme (3, 1, 78), qui souligne la toute-puissance de Dieu et l'importance de l'aide divine. L'origine de cette expression est en réalité un vers de Sophocle (Ajax, 383 : ~ùv Tt+> 8Eci, nâs Kat yeÀQ Kw6upeTaL ), qui avait déjà une valeur de pro \-'erbe dans l' Antiquité: il fut repris par Stobée dans son anthologie (3, 84...
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Si Dieu le voulait, je pourrais naviguer sur une brindille
8Eoû 8ÉA.ovros aciv Èwl PL wos wA.ÉoLs Si Dieu le voulait, je pourrais naviguer sur une brindille Ce proverbe exprime la confiance aveugle en la toute-puissance divine: Plutarque (De Pythiae oraculis, 405b) l'attribue à Pindare, mais en le confondant avec Pandare ; Orion (Anthologion,. 5, 6) et Théophile (Ad Autolycum, 2. 8) prétendent qu'il appartiendrait à un tout aussi obscur Thyeste (on a d'abord pensé à la tragédie du même no...
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Deo volente, nobis viventibus / Si Dieu le veut et qu'il nous prête vie
1 / 3 Deo volente, nobis viventibus Si Dieu le veut et qu'il nous prête vie C'est ainsi que l'on résume généralement un passage de la lettre de Jacquej· ( 4, 15) : Si Dominus voluerit, si vixerimus (' Eàv o KupLOS' 9ÉÀTI. Kal {~aoµtv) qui en fait la condition obligée qui préside à toutes nos réalisations. Cette expression est également désignée sous le nom de Condicio Jacobea et souligne la toute-puissance de Dieu face à la précarité...
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Di nos quasi pilas homines habent / Les dieux jouent avec nous, les hommes, comme avec des balles de paume
Di nos quasi pilas homines habent Les dieux jouent avec nous, les hommes, comme avec des balles de paume Cette expression, répertoriée panni les sentences médiévales (Walther 5547a), dérive des Captivi de Plaute (v. 22), mais le motif de l'homme, jouet entre les mains des dieux, est présent chez d'autres auteurs, notamment en grec, chez Platon (les lois, 7, 803c). Une expression d'Ovide, voisine de la nôtre, Ludit in humanis divina potentia r...
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Nunc dimittis servum tuum, Domine / Seigneur, à présent tu peux laisser aller ton serviteur
Nunc dimittis servum t11um, Domine Seigneur, à présent tu peux laisser aller ton serviteur Ce sont les paroles que le vieux Siméon adresse à Dieu dans l'Evangile de Luc (2. 29: vûv àTToÀUElS' Tov 6oûÀov aou. 6ÉoTToTa) après avoir vu Jésus. lorsque Marie et Joseph présentèrent l'enfant au temple selon l'usage hébraïque. Siméon, auquel l'Esprit Saint avait révélé qu'il ne mou11a-t pas avant d'avoir vu le salut d'Israël, en concluait qu'à...