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Nunc dimittis servum tuum, Domine / Seigneur, à présent tu peux laisser aller ton serviteur

Publié le 02/01/2022

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« Nunc dimittis servum t11um, Domine Seigneur, à présent tu peux laisser aller ton serviteur Ce sont les paroles que le vieux Siméon adresse à Dieu dans l'Evangile de Luc (2.

29: vûv àTToÀUElS' Tov 6oûÀov aou.

6ÉoTToTa) après avoir vu Jésus.

lorsque Marie et Joseph présentèrent l'enfant au temple selon l'usage hébraïque.

Siméon, auquel l'Esprit Saint avait révélé qu'il ne mou11a-t pas avant d'avoir vu le salut d'Israël, en concluait qu'à pré­ sent il pouvait mourir en paix (cf.

aussi l'interprétation de E.

Lorenzini, Il sommo sacerdote Caifa, Césène, 2003, 124-131 ).

Cette exclamation exprime en général le souhait de se retirer de la vie mondaine, une tran­ quille aspiration à la paix éternelle, après avoir connu une expérience particulièrement gratifiante: on la retrouve surtout sous la plume des auteurs chrétiens, en grec ou en latin ( cf.

déjà Tatien, Diatessaron., 1, 6 ; mais aussi saint Augustin, Contra adversarium legis et propheta­ rum, 1, 11 ; saint Thomas d'Aquin, Oficium corporis Christi Sacerdos.

Completorium 1 ; J(vmnus 1 : Bernard de Clairvaux, Ep., 98, 5 [233c] ; Gilbert de Hollandia, Sermones in Canticum Salomonis, 9, 1 [52d] : une lettre de sainte Catherine de Sienne à Raymond de Capoue, écrite d'Avignon ; Melchior Adam.

J/itae Germanorom Theo/ogorom, 63 [il s'agit de la devise de Ioannes Schwebelius]), mais elle fut aussi reprise par des auteurs laïques et en particulier par Voltaire (Le siècle de Louis XIV, 35), qui l'attribua au vieux chancelier Le Tellier, lorsqu'il exprima sa joie à la révocation de l'édit de Nantes, ou H.

Berlioz (Mémoires, 58: il s'agirait des paroles du père du compositeur après avoir entendu le Requiem écrit par son fils); mais aussi par Charles Darwin, dans une lettre à Th.

H.

Huley le 25 novembre 1859 (2554) et enfin par A.

France (le crime de ~vlvestre Bonnard, 8).

Notre foi 111ule fut sou­ vent mise en musique, aux seizième et dix-septième siècles (notam­ ment par William Byrd, Estienne Moulinié et Jacob Regnart), et à 1 ~ époque contemporaine ( cf.

en 1915 une œuvre pour chœur de Gustav Holst).

L'emploi de cette expression par Jean-Paul Il dans son testa­ ment suscita de très nombreux commentaires de la part des journalistes, mais le pape, au soir de son existence, après le Jubilée de l'année 2000 ..

ne faisait que reprendre les paroles du vieux Siméon pour mieux souli­ gner l'importance de cet événément pour la chrétienté (Nunc dimittis).

cette phrase ayant même été interprétée comme l'expression d•une secrète envie de démissionner.. »

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