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Si Dieu le voulait, je pourrais naviguer sur une brindille

Publié le 02/01/2022

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« 8Eoû 8ÉA.ovros aciv Èwl PL wos wA.ÉoLs Si Dieu le voulait, je pourrais naviguer sur une brindille Ce proverbe exprime la confiance aveugle en la toute-puissance divine: Plutarque (De Pythiae oraculis, 405b) l'attribue à Pindare, mais en le confondant avec Pandare ; Orion (Anthologion,.

5, 6) et Théophile (Ad Autolycum, 2.

8) prétendent qu'il appartiendrait à un tout aussi obscur Thyeste (on a d'abord pensé à la tragédie du même nom d'Euripide, cf.

fr.

397 K.): la fo1111ule fut ensuite insérée dans les Monostiques de Ménandre (349 J.) et elle fut attestée par les parémio­ graphes (Macar.

4, 69; elle est d'ailleurs présentée comme un pro­ verbe, ,rapoLµ.(a, dans la scholie à Aristophane, la Paix, 699 et dans la scholie à Lucien, 70, 28).

La fo111iule idiomatique eTTl pL-rrOs rr"eiv, >.

pour indiquer une position délicate et risquée, figurait en effet déjà chez Lucien (Hermotimus, 28) et chez les parémiographes (Macar.

4, 3 : Arsen.

7, 64a ; Souda p 184 ), où elle pre­ nait une valeur plus ou moins humoristique (la notion de navigation se précise lorsqu'il s'agit de traverser la mer Egée et la mer Ionienne).

Citons aussi l'expression t1Tl XE1TT~ 6Ev6pÉ"1 l3aLVf LV, >, expression que Libanios (Ep., 1218 [ 11, 299, 2 sq.

Forster]) attribue à Pindare (fr.

230 M.), et une variante paro­ dique KÉp6ous- i KaTL Kàv È-rrl pl 1Tos 1TXioL, ►, citée dans la Paix d' Aristophane (v.

698, repris par la Souda p 184 : reprenant tous deux une variante où la divinité devient sujet de notre expression).

Le latin médiéval possède une traduction de notre maxime qu'il attribue à Publilius Syrus (Deo favente naviges vel vimine [Walther 5398]); pour Si Dieu est avec nous qui sera contre nous ? cf.

n.

594.

Pa,1,ai les pro­ verbes modernes, citons au Brésil Com Deus adiante, o mar é chào.. »

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