"Prendre dans un monde, et plonger tout à coup dans un autre, quelque être bien choisi, qui ressente fortement tout l’absurde qui nous est imperceptible, l’étrangeté des coutumes, la bizarrerie des lois, la particularité des mœurs, des sentiments, des croyances dont s’accommodent tous ces hommes parmi lesquels le dieu tout-puissant qui tient la plume l’envoie brusquement vivre et ne cesse de s’étonner, - voilà le moyen littéraire" En quoi cette citation de Paul Valéry est-elle représen

« Dissertation Le XVIIIe siècle, aussi appelé le siècle des Lumières, est une époque durant laquelle des hommes de lettres et scientifiques ont essayé de faire évoluer les mentalités.

Montesquieu, un auteur de cette époque a écrit les Lettres Persanes en 1721.

Un roman épistolaire racontant le voyage d’Usbek et de Rica, deux seigneurs partis de Perse pour découvrir la culture européenne et française et pour acquérir de nouvelles connaissances .

Ils font part de leurs observations à leurs connaissances restées en Perse, telles que les femmes du Sérail ou les Eunuques. Les thèmes principaux abordés par Montesquieu dans les Lettres Persanes sont la remise en question , le doute et la réflexion notamment. Des idées aussi abordée dans une citation de Paul Valérie ci-dessous. « Prendre dans un monde, et plonger tout à coup dans un autre, quelque être bien choisi, qui ressente fortement tout l’absurde qui nous est imperceptible, l’étrangeté des coutumes, la bizarrerie des lois, la particularité des mœurs, des sentiments, des croyances dont s’accommodent tous ces hommes parmi lesquels le dieu tout-puissant qui tient la plume l’envoie brusquement vivre et ne cesse de s’étonner, - voilà le moyen littéraire ». Le début de cette citation nous propose la thème du voyage et de l’opposition entre la culture et l’éducation que l’on a reçu et celle que l’on rencontre dans un autre lieu.

Cela nous permet de s’approprier deux cultures distinctes et donc par la même occasion d’agrandir notre vision globale du monde et de prendre du recul sur ce que l’on apprend et ce que l’on a appris. La suite de la première phrase « quelque être bien choisi » sous-entend que tout le monde ne réagirait pas de la même manière face à ce voyage et que par conséquent certaines personnes serait donc plus légitimes que d’autres.

Cette idée est d’autant plus vrai qu’elle est accentué dans la suite de la phrase “qui ressente fortement tout l’absurde qui nous est imperceptible” dans laquelle le “nous”, qui représente à la fois le lecteur et l’auteur, semble signifier l'être lambda qui ne perçoit pas ce qui est “imperceptible” car il l’a toujours connu alors que l’’’être bien choisi” serait une personne d’une grande sagesse ayant déjà du recul sur sa propre vision du monde et qui serait donc préparée à ce voyage.

Les exemples suivants “l’étrangeté des coutumes, la bizarrerie des lois, la particularité des mœurs, des sentiments, des croyances dont s’accommodent tous ces hommes parmi lesquels le dieu tout-puissant qui tient la plume l’envoie brusquement vivre et ne cesse de s’étonner, - voilà le moyen littéraire” nous montrent une fois de plus que le commun des mortels ne peut percevoir ce genre de chose car il n'en connaissent pas d'autres et que seul l'"être choisi" peut s'étonner de ce que le dieu tout-puissant lui envoie vivre .

Nous nous. »