1331 résultats pour "commentaires"
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Baudelaire: le poète à la recherche de l'Infini, de l'Idéal. Commentaire
L'œuvre entière de Baudelaire présente une unité remarquable en ce sens qu'un seul drame peut, l'expliquer et l'éclairer : celui du poète à la recherche de l'Infini, de l'Idéal, non comme une aspiration romantique vers un « au-delà » — « Levez-vous vite, orages désirés qui devez emporter René dans les espaces d'une autre vie » — mais bien plutôt comme la quête de l'Essence pure dont le monde n'est qu'une apparence. C'était déjà là le double thème des Fleurs du Mal, Spleen et Idéal. Dans les Cro...
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Stendhal, Le Rouge et le Noir, Discours aux jurés. Commentaire
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Voltaire, Zadig, chapitre 6, 1747. Commentaire
Voltaire, Zadig, chapitre 6, 1747 . À la cour du roi de Babylone, le jeune Zadig se fait apprécier pour ses qualités. Il se heurte aux méchants mais, après de nombreuses péripéties, il est nommé ministre du roi. Le roi avait perdu son premier ministre. Il choisit Zadig pour remplir cette place. Toutes les belles dames de Babylone applaudirent à ce choix, car depuis la fondation de l'empire il n'y avait jamais eu de ministre si jeune. Tous les courtisans furent fâchés ; l'envieux en eut un crach...
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René Char, Eloge d'une soupçonnée, « Allégeance ». Commentaire
René Char, Eloge d'une soupçonnée , « Allégeance » . Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus ; qui au juste l'aima ? Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L'espace qu'il parcourt est ma fidélité. Il dessine l'espoir et léger l'éconduit. Il est prépondérant sans qu'il y prenne part. Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor....
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Baudelaire - Les Fleurs du mal: Un voyage à Cythère. Commentaire
Baudelaire – Les Fleurs du mal Un voyage à Cythère Mon coeur, comme un oiseau, voltigeait tout joyeux Et planait librement à l'entour des cordages ; Le navire roulait sous un ciel sans nuages, Comme un ange enivré d'un soleil radieux. Quelle est cette île triste et noire ? - C'est Cythère, Nous dit-on, un pays fameux dans les chansons, Eldorado banal de tous les vieux garçons. Regardez, après tout, c'est une pauvre terre. - Ile des doux secrets et des fêtes du coeur ! De l'antique Vénus le supe...
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Montesquieu, Les Lettres persanes, lettre CLXI. Commentaire
Montesquieu, Les Lettres persanes, lettre CLXI . ROXANE A USBEK. A Paris. Oui, je t'ai trompé ; j'ai séduit tes eunuques ; je me suis jouée de ta jalousie; et j'ai su de ton affreux sérail faire un lieu de délices et de plaisirs. Je vais mourir; le poison va couler dans mes veines : car que ferais -je ici, puisque le seul homme qui me retenait à la vie n'est plus? Je meurs; mais mon ombre s'envole bien accompagnée : je viens d'envoyer devant moi ces gardiens sacrilèges, qui ont répa...
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Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Les hiboux ». Commentaire
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Les hiboux ». Sous les ifs noirs qui les abritent, Les hiboux se tiennent rangés, Ainsi que des dieux étrangers, Dardant leur oeil rouge. Ils méditent. Sans remuer ils se tiendront Jusqu'à l'heure mélancolique Où, poussant le soleil oblique, Les ténèbres s'établiront. Leur attitude au sage enseigne Qu'il faut en ce monde qu'il craigne Le tumulte et le mouvement, L'homme ivre d'une ombre qui passe Porte toujours le châtiment D'av...
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Stendhal, Lucien Leuwen, chapitre 4. Commentaire
Stendhal, Lucien Leuwen, chapitre 4 . Lucien leva les yeux et vit une grande maison, moins mesquine que celles devant lesquelles le régiment avait passé jusque là ; au milieu d'un grand mur blanc, il y avait une persienne peinte en vert perroquet. « Quel choix de couleurs voyantes ont ces marauds de provinciaux ! » Lucien se complaisait dans cette idée peu polie lorsqu'il vit la persienne vert perroquet s'entr'ouvrir un peu ; c'était une jeune femme blonde qui avait des che veux ma...
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Albert Camus, L'Étranger (le meurtre de l'Arabe). Commentaire
Albert Camus, L'Étranger (le meurtre de l'Arabe) . Il était seul. Il reposait sur le dos, les mains sous la nuque, le front dans les ombres du rocher, tout le corps au soleil. Son bleu de chauffe fumait dans la chaleur. J'ai été un peu surpris. Pour moi, c'était une histoire finie et j'étais venu là sans y penser. Dès qu'il m'a vu, il s'est soulevé un peu et a mis la main dans sa poche. Moi, naturellement, j'ai serré le revolver de Raymond dans mon veston. Alors de nouveau, il s'est laissé alle...
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Théophile Gautier, Espana, « Le poète et la foule ». Commentaire
Théophile Gautier, España , « Le poète et la foule » . 1. La plaine, un jour, disait à la montagne oisive : 2. « Rien ne vient sur ton front des* vents toujours battu. » 3. Au poète, courbé sur sa lyre pensive, 4. La foule aussi disait : « Rêveur, à quoi sers-tu ? » 5. La montagne en courroux répondit à la plaine : 6. « C'est moi qui fais germer les moissons sur ton sol; 7. Du midi dévorant je tempère l'haleine; 8. J'arrête dans les cieux les nuages au vol ! 9. « Je pétris de mes doigts...
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Flaubert, Madame Bovary, chapitre 1. Commentaire
Flaubert, Madame Bovary , chapitre 1 . Nous étions à l'Étude, quand le Proviseur entra, suivi d'un nouveau habillé en bourgeois et d'un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail. Le Proviseur nous fit signe de nous rasseoir ; puis, se tournant vers le maître d'études : - Monsieur Roger, lui dit-il à demi-voix, voici un élève que je vous recommande, il entre en cinquième. Si son travail et sa conduite s...
- Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, « Causerie ». Commentaire
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Ionesco, Le Roi se meurt, scène finale. Commentaire
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Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre 10. Commentaire
Laclos, Les Liaisons dangereuses , Lettre 10 . LA MARQUISE DE MERTEUIL AU VICOMTE DE VALMONT Me boudez-vous, Vicomte ? ou bien êtes-vous mort ? ou, ce qui y ressemblerait beaucoup, ne vivez-vous plus que pour votre Présidente ? Cette femme, qui vous a rendu les illusions de la jeunesse, vous en rendra bientôt aussi les ridicules préjugés. Déjà vous voilà timide et esclave ; autant vaudrait être amoureux. Vous renoncez à vos heureuses témérités. Vous voilà donc vous conduisant sans principes, et...
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Pierre Corneille, « Stances à Marquise » (1658). Commentaire
Pierre Corneille, « Stances à Marquise » (1658). 1. Marquise, si mon visage 2. A quelques traits un peu vieux, 3. Souvenez-vous qu'à mon âge 4. Vous ne vaudrez guère mieux. 5. Le temps aux plus belles choses 6. Se plaît à faire un affront : 7. Il saura faner vos roses 8. Comme il a ridé mon front. 9. Le même cours des planètes 10. Règle nos jours et nos nuits : 11. On m'a vu ce que vous êtes 12. Vous serez ce que je suis. 13. Cependant j'ai quelques c...
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Henri Michaux, Mes propriétés, L'Espace Du Dedans, « La Jetée ». Commentaire
Henri Michaux, Mes propriétés, L'Espace Du D edans, « La Jetée ». Depuis un mois que j’habitais Honfleur, je n’avais pas encore vu la mer, car le médecin me faisait garder la chambre. Mais hier soir, lassé d’un tel isolement, je construisis, profitant du brouillard, une jetée jusqu’à la mer. 5 Puis, tout au bout, laissant pendre mes jambes, je regardai la mer, sous moi, qui respirait profondément. Un murmure vint de droite. C’était un homme assis comme moi, les jambes ballantes, et qui re...
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Félix ARVERS, Mes heures perdues, « La ressemblance ». Commentaire
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Leon-Paul Fargue - Esprits Nomades. Commentaire
difficultés particulières Le poème se divise en deux parties très nettes qui semblent entretenir des rapports assez lâches : d'une part la description fantastique d'un paysage, de l'autre le regret du temps qui passe. Cette répartition est si claire qu'on est tenté de l'utiliser comme plan du devoir. En outre, il faut reconnaître que la nature et le temps représentent les thèmes lyriques par excellence. Us sont, pour le poète, l'occasion d'exprimer des sentiments personnels, des états d'âme. Com...
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Jean-Marie Gustave LE CLÉZIO - La Ronde. Commentaire
Jean-Marie Gustave LE CLÉZIO - La Ronde [Le Clézio est conscient de l'angoisse de l'homme moderne qui a perdu ses contacts sensoriels avec la nature et les éléments : véritable communication entre les êtres et la matière allant jusqu'à la métamorphose, à l'échange, à la confusion des uns et des autres. Ses personnages appréhendent avec ivresse, douleur ou folie cet univers primitif, cette réalité pure supprimée par la civilisation des sciences et de l'urbanisme. Son écriture est une quête de ce...
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Max ELSKAMP, Dominical, « Et je m'en reviens de mer ». Commentaire
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Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, « À une passante ». Commentaire
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Flaubert, Madame Bovary, chapitre 1. Commentaire
Flaubert, Madame Bovary , chapitre 1. Nous étions à l'Étude, quand le Proviseur entra, suivi d'un nouveau habillé en bourgeois et d'un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail. Le Proviseur nous fit signe de nous rasseoir ; puis, se tournant vers le maître d'études : - Monsieur Roger, lui dit -il à demi -voix, voici un élève que je vous recommande, il entre en cinquième. Si son travail et sa...
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Stéphane MALLARME (1842-1898) - Apparition. Commentaire
L'origine et la date de ce poème sont obscures. Mallarmé ne le publie pas dans Le Parnasse contemporain de 1866. Ce n'est qu'en 1883 qu'il le confie à Verlaine pour ses Poètes Maudits (avril 1884). En 1887, dans La Revue Indépendante, il le place entre le "Le Guignon" et "Placet futile" (de 1862). Victor Hugo appelait Mallarmé "mon cher poète impressionniste". Sa manière est en effet celle des peintres impressionnistes : au lieu de décrire les objets, il exprime l'impression ressentie devant...
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Jean Anouilh, Fables, « La Cigale », 1962. Commentaire
Jean Anouilh, Fables, « La Cigale », 1962 . 1. La cigale ayant chanté 2. Tout l'été, 3. Dans maints casinos, maintes boîtes 4. Se trouva fort bien pourvue 5. Quand la bise fut venue. 6. Elle en avait à gauche, elle en avait à droite, 7. Dans plusieurs établissements. 8. Restait à assurer un fécond placement. 9. Elle alla trouver un renard, 10. Spécialisé dans les prêts hypothécaires 11. Qui, la voyant entrer l'oeil noyé sous le fard, 12. Tout enfantine et minaudière, 13. Crut qu'il...
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Paul Eluard, Le Temps déborde, « Notre vie ». Commentaire
Paul Eluard, Le Temps déborde , « Notre vie » . 1. Notre vie tu l'as faite elle est ensevelie 2. Aurore d'une ville un beau matin de mai 3. Sur laquelle la terre a refermé son poing 4. Aurore en moi dix-sept années toujours plus claires 5. Et la mort entre en moi comme dans un moulin 6. Notre vie disais-tu si contente de vivre 7. Et de donner la vie à ceux que nous aimions 8. Mais la mort a rompu l'équilibre du temps 9. La mort qui vient la mort qui va la mort vécue 10. La mort visible...
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Le problème du Bien et du Mal - Commentaire de L'Ingénu de Voltaire
Le problème du Bien et du Mal La signification des contes de Voltaire est plurielle, ce qui en fait ,a richesse. Nous n'aborderons ici que la question philosophique de la Providence et du hasard, du Bien et du Mal. Politique et reli gion ont été traitées dans les objectifs de la satire (➔ PROBLÉMA TIQUE 2, p. 28) et le débat entre nature et culture au chapitre consacré au mythe du bon sauvage (➔ PROBLÉMATIQUE 3, p. 42). VOLTAIRE ET LA PROVIDENCE 1...
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ROUSSEAU, L'Émile: les faits décrits dans l'histoire (commentaire)
TEXTE Dégagez l'intérft philosophique du te xte suivant à partir de s on étud e o rdonnée : cl l s' en faut bi en que l es fa its décrit s dans l'hi stoire ne soient l a pe inture exacte des mêmes faits t els qu' ils s ont a rrivés. Ils changent d e forme dans la tê te de l'histotien, ils se m oulent sur ses i ntér êts, ils pre nnent l a t einte d e ses pr éjugés. Oui est-
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Un écrivain au siècle des Lumières - Commentaire de L'Ingénu de Voltaire
Un écrivain au siècle des Lumières LES ANNÉES DE FORMATION (1694-1734) François Marie Aroue� naît à Paris en 1694 au sein d'une famille bourgeoise. Son père es� no�(@P4 e� Vol�(@P4 héri�4P+ de lui un solide sens des affaires. Plus �(R3 il chercher a à se dé�(1?4P de sa famille, en adop�(I no�(GG4I un pseudonyme. A la mort de sa mère en 1701, c'es�tE(00o de Châteauneuf, son oncle libertin\ qui se char ge de son éducation. li fai� ensui�4 de brillan�...
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L'Ingénu et le mythe du bon sauvage - Commentaire de L'Ingénu de Voltaire
Clngénu et l e mythe du bo n sauvage E n choisissant c omme hér os de son conte u n Huron, Voltaire s'inscrit dans la t radition lit téraire et philosoph ique du « bon sau vage ». L'ingénu sert de porte-parole à la critique social e, pol itique e t religieuse du siècle de L ouis XIV. Voltaire ne souscri t cependant pas com plètement au myt he du bon sauvage (voir p. 47), puisq u'il n'exalte pas l a v ie sau vage au x dépens de la civilisation....
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La mort de Flore - La Bête humaine de Zola (commentaire)
La mort de Flore Jeune garde-barrière, Flore est amoureuse du mécanicier Jacques Lantier. Découvrant qu'il en aime une autre, elle provoque une catastrophe ferroviaire dont sa rivale Séverine et Jacques sortent vivants. Flore décide alors de se sui cider en s'engageant dans un tunnel à la rencontre d'un train express. Le train n'était pas encore sous la voûte, aucun bruit ne l'an nonçait, il n '.Y avait que ce feu si vif,...
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Première rencontre - Le Rouge et le Noir de Stendhal (commentaire)
Première rencontre Mme de Rênal, femme du maire de Verrières, redoute la venue d'un précep teur engagé par son mari et dont elle craint la sévérité pour ses enfants. Le jeu ne Julien Sorel, encore bouleversé par des brutalités de son père, se présente, très intimidé. ' Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regard des hommes, Mme de Rénal sortait par la porte fenêtre du salon...
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DESCARTES, Méditation I: l'épreuve du doute (commentaire)
TEXTE Dégagez l'in16rit �@DKWshique du texte suiv ant à �%lDc de son étude ordonnée cll y a déjà quelques t emp s qu e j e me su is aperçu que dès mes p remières années j' avais reçu quantité de fausses op i nions pour véritables, e t que ce que j'ai d epuis fon dé sur des p rincipes si m al assurés n e pouvait êt re que fort do uteux e t i ncertain ; de te lle sorte qu'il me fallait e ntrepr end re sé rieu se ment un e fois en ma v ie de me défai...
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Montesquieu - Lettres persanes: Le Roi de France... (commentaire)
Le Roi de France ... Ne crois pas que je puisse, quant à présent, te parler à fond des mœurs et df!S coutumes européennes ; je n'en ai moi-même qu'une légère idée, et je n'ai eu à peine que le temps de m'étonner. Le Roi de France est le plus puissant prince de l'Europe. Il n'a 5 point de mines d'or comme le roi d'Espagne, son voisin; mais il a plus de richesses que lui, parce qu'il les tire de la vanité de ses suj...
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Dom Juan de Molière: La statue m'a fait signe (commentaire)
La statue m,afait signe DoN JUAN (. .. ) Mais quel est le superbe édifice que je vois entre ces arbres? SGANARELLE : Vous ne le savez pas ? DoN JuAN : Non, vraiment. 5 SGANARELLE: Bon! c'est le tombeau que le Commandeur faisait faire lorsque vous le tuâtes. DoN JUAN : Ah ! tu as raison. je ne savais pas que c'était de ce côté-ci qu'il était. Tout le monde m'a dit des merveilk!s de cet ouvrage, aussi bien que de la...
- [L'aveu]:(chapitre XIX) - Commentaire de L'Ingénu de Voltaire
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Commentaire du Chapitre 14 de Gargantua
COMMENTAIRE LINEAIRE DU CHAPITRE 14 DE GARGANTUA François Rabelais, Gargantua, chapitre 14 : « Comment Gargantua fut instruit… », 1534 : « Et moi, je vous assure qu'à la seule conversation que j'ai eue tout à l'heure, en votre présence, avec mon fils Gargantua, je comprends que son intelligence participe de quelque puissance divine tant je la trouve aiguë, subtile, profonde et sereine; il atteindra un souverain degré de sagesse s'il est bien éduqué. C'est pourquoi, je veux le confier à...
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Henri Bergson, L Énergie spirituelle, 1919. Commentaire
Bergson ► Expliquer le texte suivant : Celui qui pourrait regarder à l'intérieur d'un cerveau en pleine acti vité, suivre le va-et-vient des atomes et interpréter tout ce qu'ils font, celui-là saurait sans doute quelque chose de ce qui se passe dans l'esprit, mais il n'en saurait que peu de chose. Il en connaîtrait tout juste ce qui s est exprimable en gestes, attitudes et mouvements du corps, ce que l'état d'âme contient d'action en voie d'accomplisse...
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René Descartes, Règles pour la direction de l'esprit, commentaire
Descartes ► Expliquer le texte suivant : On voit clairement pourquoi l'arithmétique et la géométrie sont beaucoup plus certaines que les autres sciences : c'est que seules elles traitent d'un objet assez pur et simple pour n'admettre absolument rien que l'expérience ait rendu incertain, et qu'elles consistent tout entières s en une suite de conséquences déduites par raisonnement. Elles sont donc les plus faciles et les plus claires de toutes, et leur o...
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Jean-Jacques Rousseau, Lettre à M. d'Offreville, commentaire
Rousseau ► Expliquer le texte suivant : Il ne faut point confondre le bonheur avec la vertu. Il est certain que faire le bien pour le bien, c'est le faire pour soi, pour notre propre inté rêt, puisqu'il donne à l'âme une satisfaction intérieure, un contentement d'elle-même sans lequel il n'y a point de vrai bonheur. Il est sûr encore s que les méchants sont tous misérables, quel que soit leur sort apparent, parce que le bonheur s'empoisonne dans une...
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Arthur Schopenhauer, Essai sur le libre-arbitre - commentaire
Schopenhauer ► Expliquer le texte suivant : Le caractère de l'homme e�_ invariable : il re�_6 le même pendant toute la durée de �0 vie. Sou� l'enveloppe changeante de� année� de� cir con�_0P36 où il �6 trouve, même de �6 connai�ance� et de �6 opinion� demeure, comme l'écrevi�e �Se^ �SP écaille, l'homme identique et indi- 5 viduel, ab�SJeN6P_ immuable et toujour� le même. Ce n'e�_ que dan� �0 direction générale et dan� �0 matière que �SP caractère épro...
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Karl Marx (1818-1883), Le Capital, commentaire
Marx ► Commentez ce texte de Marx, extrait du Capital. DOCUMENT « Le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l'homme et la nature. L'homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d'une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement afin de s'assimiler s des matières en leur donnant une forme utile à sa vie. En même ,: temps qu'il agit par ce mouvement sur la nature...
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David Hume, Enquête sur l'entendement humain, commentaire
Hume ► Expliquer le texte suivant : On peut affirmer en toute sûreté, je pense, que quantité et nombre sont les seuls objets propres de la connaissance et de la démonstration. Toutes les autres recherches humaines concernent seulement les ques tions de fait et d'existence; et celles-ci, on ne peut évidemment pas les s démontrer. Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, san...
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Impression de printemps - VERLAINE, Poèmes divers - commentaire
Impression de printemps Il est des jours � avez-vous remarqué? Où l'on se sent plus léger qu'un oiseau, Plus jeune qu'un enfant, et, vrai! plus gai Que la même gaieté d'un damoiseau. L'on se souvient sans bien se rappeler ••• Evidemment l'on rêve, et non, pourtant. L'on semble nager et l'on croirait voler. L'on aime ardemment sans amour cependant Tant est léger le cœur sous le ciel clair Et tant l'on va, sûr de soi, plein de foi Dans les autr...
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commentaire sur ma bohème
王韵涵21300120103 Commentaire composé « Ma Bohème », de Rimbaud Arthur Rimbaud a manifesté une violente révolte contre l'ordre social, le conformisme et la religion du XIXe siècle. Ses premières fugues, qui expriment une période de recherche pour l'auteur sont retracées dans « Ma Bohème », élaboré en 1870. Ce poème, né d'une « alchimie du verbe » et des sens, confère à cet acte d'émancipation une valeur symbolique. Dès lors si cette fugue est d'abord une rupture du poète avec son monde,...
- commentaire maupassant - extrait de l'Héritage - analyse linéaire
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commentaire bardamu
Commentaire : Céline, Voyage au bout de la nuit (1932) Proposition de corrigé [Introduction] Céline, en héritier du réalisme, décrit la noirceur du monde, qu’il appelle métaphoriquement la nuit, dans Voyage au bout de la nuit (1932). Le roman s’ouvre sur l’horreur des combats, au cœur de la Première Guerre mondiale : Ferdinand Bardamu, le personnage principal, s’est engagé comme soldat dans l’armée. Blessé au front, il est rapatrié à Paris et soigné dans un hôpital où il a une liaison av...
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COMMENTAIRE « LE PORT »
COMMENTAIRE « LE PORT » Le poète cherche à donner une dimension poétique aux mots employés dans le langage quotidien. En disposant de manière particulière le matériau de la langue qui nous sert à communiquer à propos du monde qui nous entoure, il déporte le regard quotidien que nous pouvons porter sur notre environnement. Le vers a longtemps été la forme privilégiée par ceux qui donnent cette ambition à leur écriture, et la nature leur terrain d’observation ; mais les poètes du XIXe siècle,...
- Candide – CHAPITRE DIX-NEUF (commentaire gratuit)
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- COMMENTAIRE COMPOSE : Oh ! je fus comme fou…, Victor HUGO
- Commentaire D'Un Extrait De Zola: Nana / Chapitre 10