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Texte de Hegel: Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence... ?

Publié le 16/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Texte de Hegel: Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence... ? Ce document contient 1270 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Demande d'échange de corrigé de Hebert jeremie ( [email protected] ). Sujet déposé : Texte de Hegel: Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, aune double existence «Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une doubleexistence; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part il existe aussi pour soi, il se contemple, sereprésente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi.

Cette conscience de soi, l'hommel'acquiert de deux manières: Primo, théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous lesmouvements, replis et penchants du coeur humain et d'une façon générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut luiassigner comme essence, enfin se reconnaître exclusivement aussi bien dans ce qu'il tire de son propre fond que dans les données qu'ilreçoit de l'extérieur.

Deuxièmement, l'homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu'il est poussé à se trouver lui-même,à se reconnaitre lui-même dans ce qui lui est donné immédiatement, dans ce qui s'offre à lui extérieurement.

Il y parvient en changeantles choses extérieures, qu'il marque du sceau de son intériorité et dans lesquelles il ne retrouve que ses propres déterminations.L'homme agit ainsi, de par sa liberté de sujet, pour ôter au monde extérieur son caractère farouchement étranger et pour ne jouir deschoses que parce qu'il y retrouve une forme extérieure de sa propre réalité.

Ce besoin de modifier les choses extérieures est déjà inscritdans les premiers penchants de l'enfant; le petit garçon qui jette des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dansl'eau, admire en fait une oeuvre où il bénéficie du spectacle de sa propre activité.» 1 - La conscience comme spécificité humaine.

(Ligne 1 à 6)Hegel pose d'emblée ce qui distingue radicalement l'homme de toutes les autres espèces que celles-ci soient végétales ou animales :c'est le fait qu'il soit un être doué de conscience.

Alors que les autres espèces ont un rapport immédiat au monde et à eux- mêmes,l'homme est ce seul être qui a la conscience de soi.

Dès lors, Hegel distingue le vivant, qui est simplement " en soi ", de l'homme qui estessentiellement un être qui vit pour lui-même d'une manière plus individualiste « pour soi ».Pour Hegel l'homme" a une double existence : il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part, il existeaussi pour soi, il se contemple, il peut être vaniteux narcissique.

Comment alors doit-on entendre cette " double existence " ?On s'interroge donc sur le sens du " pour soi ".

En effet, l'homme quitte le règne animal qu'à partir du moment il utilise son esprit estdonc ainsi sa conscience par l'intermédiaire de la pensée.

Mais nous sommes, inscrit dans un monde ou nous subissons les lois à lamanière de n'importe quelle autre espèce nous sommes en effet soumis à la gravitation, à la maladies à la mort, aux besoinsfondamentaux de notre corps (boire, dormir, respirer, manger..Cependant, cette inscription dans une nature qui nous rend semblable àn'importe quelle autre espèce sans nous faire oublier de ce qui nous en distingue radicalement.

L'homme est donc être un conscient.

Maisaprès ce développement on peut légitimement se demander si l'homme subit sa conscience ou bien est ce a lui d'accéder à un savoir plusprécis de lui-même et de l'environnement dans lequel il évolue ? 2 - Acquisition théorique de la conscience de soi.

(Ligne 6 à 12)La conscience est une faculté que l'homme doit exploiter " cette conscience de soi, l'homme l'acquiert de deux manières ".

En soi, elle estdonnée à tout individu.

Ce que l'homme a à acquérir c'est la connaissance que la conscience rend possible.

La conscience est donc pourl'homme une faculté qu'il se doit d'actualiser par un effort, un travail sur soi.

Par conséquent, être conscient et savoir ne sont pas destermes synonymes.

Ce n'est pas parce qu'il bénéficie d'une conscience que l'homme accède immédiatement au savoir.

La connaissancese fonde donc sur l'action d'une réflexion, de la pensée et d'une analyse.La première forme d'acquisition de la conscience de soi semble la plus directe.

C'est une connaissance théorique.

La conscience apparaîtainsi sous la forme d'un miroir qui saisit a la surface comment est l'homme.

Lors de cette étude théorique deux niveaux d'analysesemblent se dessiner.

En effet, en se représentant " ce que la pensée lui assigne comme essence » il accède à la connaissance de soi entant qu'être pensant, il prend conscience de cette spécificité de l'espèce humaine à établir un rapport conscient et à soi et au monde.

Mais,ce stade général une fois acquis, l'homme prend aussi conscience qu'il est certes un individu semblable aux autres de par sa capacité àpenser, mais qu'il est différent par son caractère.

Il se sait donc autonome.

Mais l'homme doit aussi prendre en compte " les donnéesqu'il reçoit de l'extérieur ".

Ce qui signifie que le regard que les autres peuvent porter sur l'homme nous donnent parfois de précieuxéléments.Mais comment l'homme utilise t-il sa conscience et donc sa connaissance dans le monde qui l'entour ? 3 - Acquisition pratique de la conscience de soi.

(Ligne 12 à 20)La conscience possède un aspect pratique qui nous montre que celle-ci permet la constitution d'une identité.Dès lors, ce qu'est l'homme ne peut se comprendre que par ce travail sur soi impliquant une constante évolution de soi par soi.

Laconnaissance qui la de lui-même n'est jamais totalement achevé et se doit de suivre l'évolution de son histoire personnelle.L'homme est un être qui comprend son monde qui l'entour en vivant au fur a mesure.

Car l'homme façonne le monde à son image parl'intermédiaire de ses actions.

C'est donc dans cette image indirecte de lui-même que l'homme renvoi en intervenant sur sonenvironnement.

C'est pourquoi l'homme parvient à se reconnaître dans les changements que son action introduit dans le monde car " illes marque du sceau de son intériorité et dans lesquelles il ne retrouve que ses propres déterminations.

" Cette extériorisation de soi, estla marque même de la liberté humaine, de la " liberté du sujet ".

C'est parce que celui-ci est conscient, qu'il a le pouvoir de se faire unmonde qui lui ressemble ; alors qui lui était au départ étranger.

L'homme est donc l'auteur de son monde.

Il lui retire ainsi " son caractèrefarouchement étranger " et il peut l'apprécier car " il y retrouve une forme extérieure de sa propre réalité ".

Etre conscient de soi ou êtreconscient de ce dans quoi nous évoluons est ainsi une seule et même chose.

Toute forme de conscience renvoie donc le sujet à une prisede conscience de soi.

La définition de l'individu comme être " pour soi " se définit alors comme: l'homme qui ne peut en aucun cas sedétacher de la conscience qu'il a de lui-même. CCL : On peut ainsi comprendre que la conscience est une spécificité humaine : cet à dire une faculté qui est présente en tout homme mais que celui-ci doit développer afin de parvenir à en saisir le contenus et d'en avoir une meilleure utilisation. Sujet désiré en échange : Sujet : L'inconscient rend-il impossible la maîtrise de soi ?. »

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