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devoir hlp: «Il est de la plus grande importance d’apprendre aux enfants a travailler .» (Kant)

Publié le 03/04/2022

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« Emmanuel KANT, né en 1724 et mort en 1804 est un célèbre philosophe allemand du siècle des Lumières (XVIIIè).

Kant, à travers Réflexions sur l’éducation réfléchit sur la manière dont doit être éduqué l’homme dans sa vie. Le passage qui nous intéresse parle du rapport de celui-ci avec le travail et de la nécessité d’être occupé avant que l’ennui ne le rattrape.

Dans son ouvrage, Kant se contente donc de répondre à la question de la place de l’éducation dans la vie de l’homme et de comment celle-ci doit être menée.

Sa thèse, à travers notre extrait est que l’homme se doit de travailler, ce par lequel il acquerrait une certaine éducation.

Thèse développée en argumentant que l’oisiveté, autrement dit le fait de ne pas travailler, est vu comme une faute, un pêché même dans la religion chrétienne.

Afin de comprendre la philosophie de Kant, nous allons étudier dans un premier temps le travail comme indispensable avant de montrer l’oisiveté comme étant une faute et nous finirons dans l’optique que tout travail a un but. Tout d’abord, repérons la thèse «Il est de la plus grande importance d’apprendre aux enfants a travailler .» Celle -ci annonce directement la pensée que porte Kant au sujet du travaille.

En effet, le terme d’« importance » qui signifie le fait d’avoir de l’intérêt, pour une personne par exemple, autrement dit qui est de l’ indispensable car « l’intérêt » apporte quelque chose d’avantageux, qui nous ai donc favorable.

Le travail serait donc une des conditions du mode d’existence de l’homme, sans le travail il ne serait donc rien.

Selon Marx (historien, sociologue, théoricien de la révolution,et communiste prussien) , « Le domaine de la liberté commence là où s'arrête le travail déterminé par la nécessité ».

Entre autre l’homme change le monde et se change par le travail et en développant ses facultés, et il fait de celui-ci l’expression de sa liberté.

Le mot « travail » vient du latin tripalium qui désigne un instrument de torture qui implique l’idée de souffrance et de contrainte, ce qui est plutôt contradictoire avec l’idée que le travail est humanisant, est synonyme d’adaptation et d’intégration dans la société. Beaucoup de métiers aujourd’hui, et ce malgré les avancées technologiques telles que l’arrivée des robots par exemple, ou de l’intelligence artificielle (IA) restent physique et demande un effort particulier.

Nous ne sommes plus à l’époque, ou cela, été du travail à la chaîne intense.

Mais énormément de personnes se sentent oppressées au quotidien par un employeur trop exigeant , cette idée de pression, d’aller au travail stressé, de devoir respecter des contraintes de temps dans la remise de dossiers...

Néanmoins, ne pas travailler -qui est synonyme d’oisiveté, de paresse- est vu comme atteinte à la morale, et surtout dans la religion chrétienne. Ensuite, dans cet extrait de Réflexions sur l’éducation, Kant fait explicitement référence à la religion chrétienne : « La question de savoir si le Ciel » et « Adam et Eve étaient demeurés au paradis ».

Effectivement, dans l’Ancien Testament -qui est l’ensemble des écrits de la Bible antérieurs à Jésus Christ- le travail est une malédiction, une punition divine.

Le récit biblique de la Genèse nous éclaire sur le sens que le christianisme accorde initialement à l’idée de travail et le présente comme une malédiction portée par Dieu sur l’homme en châtiment du péché originel.

L’homme après cette faute fondamentale devra « gagner son pain à la sueur de son front », autrement dit devra se. »

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