Catégorie : Histoire-Géographie
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Antoine Barnave
Antoine Barnave (1761 - 1793) Brillant orateur, ardent patriote, le jeune Barnave fut un des personnages les plus en vue des débuts de laRévolution. Mais il s'inquiéta bientôt de l'agitation populaire. A cause de ses contacts avec le roi, qu'il avait cherchéà conseiller, il fut exécuté en 1793. Il a laissé des écrits politiques remarquables. Le tribun patriote.Antoine-Pierre-Joseph-Marie Barnave est originaire d'un milieu de notables protestants. Il fut avocat au parlementde Grenoble, i...
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Albert Lebrun
Ancien élève de l'Ecole polytechnique, ingénieur de l'Ecole des mines, il est élu en 1900 député de laMeurthe-et-Moselle. Ministre à plusieurs reprises entre 1911 et 1920, il est élu président du Sénat en1931. A la mort de Paul Doumer, il est porté à la magistrature suprême. C'est pendant son mandat quel'affaire Stavisky éclate, que le Front populaire parvient au pouvoir, que la SNCF est créée par lanationalisation des compagnies de chemin de fer privées le 1er janvier 1938. Il est le dern...
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Le 18-Fructidor
Le 18-Fructidor (4 septembre 1797) Directoire contre royalistes. Un «coup de balai» est indispensable. C'est du moins l'avis des directeurs Barras,Rewbell et La Révellière-Lépeaux qui, après avoir lutté en 1796 contre la gauche, s'apprêtent, en 1797, à combattrela droite. Depuis quelques mois, des réseaux se sont en effet constitués à travers le pays en vue de restaurer lamonarchie et l'on assiste à un renouveau religieux. Témoignage du mécontentement public contre le régime, lesélectio...
- Les clubs
- Casimir Perier
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La Sainte Ligue
La Sainte Ligue (1576-1598) «Pour la conservation de la religion catholique». La Sainte Ligue, qui traduit le discrédit de l'autorité royale pendantles guerres de religion, s'est manifestée en deux temps. En 1576 d'abord, après la paix de Monsieur, favorable auxprotestants; Henri III préfère alors en prendre la tête pour en conjurer les dangers; en 1577, après la paix deBergerac, il déclare «toutes ligues, associations ou confréries... cassées et annulées...». L'autre épisode se placeaprès...
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Emile Loubet
Emile Loubet (1838-1929) Un président populaire. Le président Félix Faure était mort brusquement, le 16 février 1899, au moment où l'affaireDreyfus avait atteint son point culminant. Dès le lendemain de cet événement, dans L'Aurore, Clemenceau écrivait:«Je vote pour Loubet.» Le 18 février 1899, Emile Loubet fut élu à la présidence de la République par 483 voix sur812 (279 «modérés» ayant voté pour Méline). Le matin même, une certaine presse avait flétri le futur élu duCongrès, le traitan...
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Le cardinal de Fleury
Le cardinal de Fleury (1653-1743) Un père pour Louis XV. André-Hercule de Fleury, né à Lodève (Hérault), fils d'un petit fonctionnaire des impôts,élève des jésuites, protégé du cardinal Bonzi, devient l'aumônier de la reine Marie-Thérèse en 1677, puis du roi en1683. Abbé de Tournus, évêque de Fréjus, «le plus maigre des diocèses», il est choisi par Louis XIV, qui apprécie saprobité et sa modestie, comme précepteur de son arrière-petit-fils. Fleury va servir de père à l'orphelin Louis XV.Ayant s...
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L'amiral Darlan
L'amiral Darlan (1881-1942) Un chef discuté. Le 5 mai 1940, le maréchal Pétain visite le quartier général de la Marine: «Enfin, je vois quelquechose qui marche. Je vous félicite, amiral», s'exclame-t-il à l'adresse de Darlan.Pourtant, celui-ci restera l'un des personnages les plus controversés, voire les plus honnis de l'Etat français.François Darlan naît en 1881 dans une famille de marins. Sorti de l'Ecole navale en 1901, il participe à la campagnede Chine, à la Première Guerre mondial...
- L'île d'Elbe
- Barras
- Félix Eboué
- Mazarin
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Georges Bidault
Agrégé d'histoire, il s'occupe de la jeunesse catholique, écrit un éditorial quotidien pour l'Aube. Entré dansla Résistance à Lyon, il participe à la fondation du mouvement clandestin Combat, comme démocrate-chrétien. Il entre au CNR que vient de fonder Jean Moulin, après l'arrestation de celui-ci, il prend sa suite àla présidence du CNR et revient à Paris. Dans le gouvernement provisoire remanié après la libération deParis, de Gaulle lui confie les Affaires étrangères. Député de la Loire (à par...
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Jules Ferry
Ferry, Jules (1832-1893) Homme politique français qui commença sa carrière comme journaliste et avocat. Farouche opposantau régime impérial de Napoléon III, il est élu député républicain de Paris en 1869.Dès la nouvelle de la capture de l'Empereur à Sedan, Jules Ferry devient préfet de la Seine puis maire de la capitale.Il démissionne immédiatement après le début de la Commune de Paris et disparaît de la vie publique.En 1879, la nomination de celui-ci à la tête du ministère de l'Instruction publ...
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Louis Barthou
Louis Barthou (1862-1934) Un républicain bon teint. Dans les années 1880, si la République a fini par s'imposer, les républicains, eux, doiventlutter contre les monarchistes, encore puissants. On qualifie souvent alors de «républicains» des hommes opposés àla fois au pouvoir autoritaire et au socialisme naissant. Jean Louis Barthou, plus connu sous son second prénom, està cet égard un républicain bon teint. Membre de la bonne bourgeoisie, fils d'un ancien soldat de la guerre de Crimée,il contrib...
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Maupeou
Maupeou Un grand homme d'Etat mal écouté. René-Nicolas de Maupeou apparaît comme le successeur de son père, premierprésident du parlement de Paris au moment des affrontements entre la cour et Louis XV, à l'occasion de la bulleUnigenitus, et qui avait terminé sa carrière comme chancelier de France en 1768. Autoritaire, ambitieux, Maupeou(né à Paris le 25 février 1714) bénéficie de la protection de Choiseul, puis de la confiance de Mme du Barry.Comprenant le risque que la Fronde parlementa...
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Jacques Doriot
Jacques Doriot (1898-1945) Du communisme au fascisme. Issu d'une famille rurale très modeste, Jacques Doriot est mobilisé au cours de laguerre de 1914-1918; il se conduit héroïquement et il est décoré de la Croix de guerre. Devenu ouvrier métallurgiste,il se lance dans l'action syndicale et politique, adhère aux Jeunesses communistes dont il devient le secrétairegénéral. En 1923, fidèle membre du parti qui est hostile au traité de Versailles et à ses suites, il proteste contrel'occupat...
- La Fronde
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La Terreur
La Terreur (1793-1794) La Révolution exaspérée. «Les têtes tombent comme des ardoises», constatait, au début de l'été de 1794, l'accusateur public Fouquier-Tinville, bien placé pour connaître la question puisqu'il fournissait chaque jour au bourreau son contingent de victimes. On a pu parlerd'une première «Terreur» à propos des massacres de septembre 1792. En fait, l'ère de la Terreur ne se déclencha en France qu'un anplus tard. Le 10 mars 1793, la Convention avait créé le Tribunal révolut...