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Louis Barthou

Publié le 16/05/2020

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« Louis Barthou (1862-1934) Un républicain bon teint.

Dans les années 1880, si la République a fini par s'imposer, les républicains, eux, doiventlutter contre les monarchistes, encore puissants.

On qualifie souvent alors de «républicains» des hommes opposés àla fois au pouvoir autoritaire et au socialisme naissant.

Jean Louis Barthou, plus connu sous son second prénom, està cet égard un républicain bon teint.

Membre de la bonne bourgeoisie, fils d'un ancien soldat de la guerre de Crimée,il contribue à implanter son parti dans le Béarn.

Battu aux élections de 1885, il a en effet bien besoin de ténors, etcet avocat sait trouver les mots qu'il faut pour défendre sa cause.Devenu professeur, il se signale à la fois comme un chef et un propagandiste redoutable: il publie dansL'Indépendant des articles au vitriol contre les monarchistes, qui répliquent dans Le Mémorial Conseiller municipal en1888, il est élu député en 1889.

Il prend alors la direction de la Jeunesse républicaine tout en se distinguant auParlement grâce à ses talents d'orateur.

Ses interventions à la suite du scandale de Panama l'imposent face auxvieux routiers du parti.

L'affaire de Panama, en éliminant une partie des cadres politiques, contribue également àrapprocher les catholiques des républicains, jusqu'alors taxés d'anticléricalisme.

Un homme comme Barthou, aucentre droit, plus soucieux de questions politico-économiques que de diatribes antireligieuses, a désormais toutesses chances.

Il est ministre des Travaux publics dans le deuxième ministère Dupuy (1894-1895), ministre del'Intérieur dans celui de Méline (1896-1898); il obtient une seconde fois les Travaux publics dans le cabinetClemenceau (1906-1909).

Poincaré, dont les opinions sont proches des siennes, l'appelle à la présidence du Conseil(mars-décembre 1913).

En militariste convaincu, Barthou fait voter la loi de trois ans, malgré l'opposition conjointedes radicaux et des socialistes.

En 1917, Painlevé fait de Barthou son ministre des Affaires étrangères et, en 1922,Poincaré l'appelle à ses côtés comme ministre de la Justice.

Entretemps, Barthou est entré à l'Académie française.On lui doit en effet quelques ouvrages, comme Lamartine orateur et Promenades autour de ma vie, paru une annéeavant sa mort.

De 1922 à 1926, Barthou, qui fut un «revanchard» convaincu, devient président de la Commissiondes réparations.

Il se montre particulièrement intraitable envers les demandes allemandes de moratoire.

Il figureaussi dans les ministères Poincaré (1926-1929) et Steeg (1930).

En février 1934, il entre dans le cabinet Doumerguecomme ministre des Affaires étrangères.

C'est à ce poste qu'il est assassiné le 9 octobre, peu après avoir préconiséle pacte de l'Est.. »

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