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Phénoménologie de l’esprit - Hegel: dialectique maître et esclave

Publié le 28/11/2021

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« Cours 3. 3.

De la conscience à la raison : 1806 : Iéna ! Hegel met le point final à sa Phénoménologie de l’esprit alors que les canons français continuent de gronder autour de la ville dans laquelle Napoléon finit par pénétrer au-devant de ses troupes.

« J'ai vu l'Empereur, écrit Hegel , - cette âme du monde – sortir de la ville pour aller en reconnaissance ; c'est effectivement une sensation merveilleuse de voir un pareil individu qui, concentré ici sur un point, assis sur un cheval, s'étend sur le monde et le domine.

» ( Correspondance , Hegel à Niethammer , 13 octobre 1806, T.

l, p.

114).

L’Empereur est l’incarnation du grand homme [ceux qui font l’Histoire] dans l’aventure duquel l’humanité tout entière prend partiellement la mesure de sa destination.

C’est l’odyssée de la conscience qu’il s’agit désormais de décrire aussi bien sur le plan individuel que collectif car c’est aussi le récit de l’histoire de l’Esprit universel à travers ses manifestations tout au long de sa marche vers l’unité, c’est-à-dire vers la pleine conscience de lui- même.

31.

La contemplation : Quelle peut-être la première expérience que fait nécessairement toute conscience dès lors que celle- ci s’éveille pour la première fois ? Elle prend conscience que quelque chose est, d’une présence.

Il y a quelque chose qui n’est ni encore ceci, ni encore cela, quelque chose qui ne peut être qualifié et qui, dans son indétermination même, équivaut presque à un néant.

Ce n’est pas tout à fait rien tout en n’étant pas encore vraiment quelque chose.

Cela est et la conscience naissante va se laisser envahir, captivée qu’elle est par cette première expérience au point qu’elle devient ce qu’elle perçoit indistinctement.

Elle devient cette indétermination même si bien qu’elle ne s’apparaît à elle-même que confusément.

En d’autres termes, elle se nie elle-même comme conscience dans l’expérience qu’elle fait de l’être indéterminé.

Ainsi ce premier éveil de la conscience est-il l’expérience de la non- conscience de soi, d’une forme de conscience tellement peu affirmée qu’elle est sensation d’un presque rien et d’un je-ne-sais-quoi. Ce qui est affirmé, c’est l’ÊTRE dans son indétermination même, le « il y a » d’une vague présence : quelque chose EST ! [Moi = 0 ; non Moi = 1].

Si l’on veut incarner cette expérience, on doit se souvenir que les conditions physiologiques de sa manifestation doivent être réunies, c’est-à-dire un certain état de développement du système nerveux central pendant le temps du processus d’embryogénèse, soit aux alentours du quatrième mois, quand l’embryon commence à percevoir les sons produits par son environnement qui lui parviennent confusément, sorte de murmure ou rumeur du monde comme celle qui nous parviendrait étouffée dans un état de demi-sommeil quand la ville, au loin, fait entendre ses derniers tressaillements.

C’est l’expérience de l’insomnie qui peut nous faire entendre cela.

Nous sommes placés aux antipodes de l’expérience de la véritable conscience de soi.

Il faut que l’expérience suivante nous oriente en direction de son horizon en nous arrachant à l’indétermination de l’être.

C’est le fait de la toute-puissance du désir.

32.

Le désir : Tout désir a un sujet, comme il a un objet.

C’est toujours moi qui désire.

Il est rappel à soi aussi confus que soit ce dernier.

En effet, cette expérience est d’abord celle du corps-propre qui fait entendre ses. »

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