Databac

« Mais quand nous supposerions l’homme maître absolu de son esprit et de ses idées, il serait encore nécessairement sujet à l’erreur par sa nature» Malebranche

Publié le 11/02/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Mais quand nous supposerions l’homme maître absolu de son esprit et de ses idées, il serait encore nécessairement sujet à l’erreur par sa nature» Malebranche. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Explication de texte Philosophie ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… L’esprit de l’homme est limité, et même s’il en était totalement maître, il tomberait quand même dans l’erreur car cela fait parti de sa nature.

C’est la thèse qu’évoque Malebranche, un rationaliste et théologien du 17 ème siècle, dans son ouvrage : De la recherche de la vérité.

En effet il décrit l’homme avec un simple esprit qui lui empêche de faire le lien entre toutes les choses qui l’entourent qui sont, elles, infinies.

Cet esprit limité implique inévitablement que l’homme tombe dans l’erreur, c’est ce dont il est question dans ce texte, tout comme la vérité et la réalité.

Nous savons bien que depuis l’arrivée de l’homme sur Terre, il se trompe sur tout tas de choses ( la forme de la terre par exemple).

Il faudrait un esprit infini pour comprendre tous les différents phénomènes.

Dans une première partie, Malebranche pose sa thèse : « l’homme maître absolu de son esprit et de ses idées, il serait encore nécessairement sujet à l’erreur par sa nature»; il exprime le fait que l’homme est limité de nature, et par conséquent qu’il ne peut saisir tous les rapports qui font qu’un phénomène se produise.

Ce que l’homme ne perçoit pas n’existe pas.

Dans sa deuxième partie, il évoque le fait que si l’homme sait qu’il est limité alors il peut éviter de faire des spéculations atives par le bon sens, mais nos sens sont eux-mêmes limités (l’erreur serait normale).

Que même s’il fait des erreurs, il en est responsable.

Malebranche soulève alors ici la question de la liberté, plus précisément la liberté de penser.

Il est conscient que l’homme se sent supérieur à la nature, et donc, ce dernier a tendance à faire des déductions non vérifiées dont il se persuade et qui sont en réalité, des erreurs.

Il pourrait éviter l’erreur en « s’auto-disciplinant » mais il en n’est incapable puisqu’il ne cherche pas à le faire, il cherche la simplicité, les conclusions rapides et selon Malebranche, l’Homme devrait être puni pour cela.

Dans un premier temps nous étudierons comment l’auteur implique sa thèse, ensuite nous analyserons la manière dont Malebranche dénonce le mauvais usage de la liberté par l’homme et ses faiblesses.

Enfin, il sera intéressant que nous nous penchions sur le rôle de l’erreur dans son rapport à la réalité pour compléter la pensée de l’auteur.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles