L'homme a t-il sa place au sein de la nature dissertation

« L’homme a-t-il bien sa place dans la nature ? La nature au sens le plus général du terme désigne tout ce qui n’a pas été modifié par l’homme et ce qui semble extérieur à notre activité.

Or si nous partons de cette thèse, le lien entre la nature et l’homme semble inexistant.

La nature c’est ce qui est inné, contrairement à la culture qui renvoie à ce qui est acquis.

Les hommes ont des qualités communes et constituent un genre à part, ce qui leur permet de se distinguer des animaux.

Ils ont cependant une place spécifique, voir privilégiée, dans la nature.

L’homme est donc un être naturel qui entretient un rapport particulier avec la nature.

Il fait partie de la nature malgré les transformations qu’il lui a produites car il est difficile dans les faits de se référer à la nature sans introduire des notions et des valeurs issues de nos cultures.

Le fait de se questionner si l’homme a bien « sa place » dans la nature insiste sur le fait qu’il exerce déjà une certaine activité sur celle-ci, et que par conséquent, elles peuvent être nocives, car sinon, ce serait une évidence de penser que l’homme doit faire partie intégrante de la nature. Spontanément, on pourrait penser que l’homme a bien sa place dans la nature puisqu’il n’a pas d’autre choix que d’y habiter et de vivre avec.

L’homme est un être naturel puisqu’il vit par et dans la nature, il a un corps, il se développe, il meurt comme tout élément et comme tous les animaux.

Il doit donc se conformer à celle-ci et s’y adapter.

Il y est compliqué de s’y adapter car la nature peut être considéré comme un lieu hostile, l’homme est alors amené à la modifier en fonctions de ses intérêts voir la gouverner.

Nous sommes amené à nous questionner sur la place prépondérante de l’homme sur la nature, appuyé par une certaine interprétation de la Genèse, qui consacre l’homme comme l’espèce dominante.

Nous seuls avons pu domestiquer la nature en y puisant les ressources nécessaires pour y vivre, en s’étendant démographiquement et économiquement, en exploitant les animaux… Faut-il alors freiner l’extension des pouvoirs humains sur la nature ? Pourquoi penser que le bien est représenté par la nature à l’état pure et le mal par l’action des hommes ? Il semblerait que la nature joue le rôle d’arbitre et d’autorité morale par rapport au comportement humain. Ainsi, l’homme a-t-il bien sa place dans la nature ? Nous verrons dans un premier temps que l’homme dispose d’une place bien précise dans la nature, que l’humain est issu de la nature, qu’il est nature.

Puis que finalement l’humain s’en détache et se place au-dessus de celle-ci et enfin, nous nous intéresserons aux limites écologiques de la place de l’homme dans la nature. L’homme est un être naturel, il est constamment au sein de la nature.

L’humain ne se différencie pas de l’animal, symbole même de la nature, car comme lui, il a des besoins, des sensations, des sentiments, des émotions, il est affecté.

Il a des instincts tel que l’instinct de survie, le besoin de s’alimenter, de se défendre, de parfois être agressif.

Ces multiples critères font que dors et déjà, l’homme, à son état naturelle dispose d’une place dans la nature. Comme le dit Aristote, si l’être humain est animal, il l’est par son corps mais c’est un animal politique par son esprit qui va ainsi l’amener progressivement vers l’humanisation de son existence.

L’homme a besoin de donner un sens à ses actions, il veut comprendre, connaître, discuter.

L’homme va acquérir de la culture, c’est-à-dire l’ensemble des connaissances, le patrimoine des générations qui ce sont succédées.

La nature de l’homme c’est donc la culture.

Or cela ne veut pas dire que la culture s’oppose à la nature.

Celles-ci peuvent être complémentaires, l’homme peut apporter grand nombres de choses a la nature.

Grace à sa culture, sa technique et les nombreux outils dont ils disposent, l’humain va pouvoir tirer. »