Explication texte Rousseau sur la liberté

« Toutes les sociétés ont un gouvernement chargé de les dirigées, il s’agit de maintenir un ordre.

Dans cette extrait Rousseau se questionne sur le lien entre la société et son dirigeant.

Mais que cherche la société dans un dirigeant ? Selon Rousseau la société cherche un chef pour garantir sa liberté et garantir la volonté générale, l’État doit être juste.

Par contre, Hobbes pense qu’une société doit être dirigée par un souverain, un maître absolu, c’est un système basée sur la force.

Rousseau et Hobbes sont deux philosophes contractualiste, ils utilisent, tous les deux, une expérience de pensée pour étudier le lien chef-peuple, c’est à dire l’état politique de l’homme.

Mais il faut d’abord dire que pour les deux, l’homme est premièrement dans un état de nature.

Ce sont des états de l’homme qui n’ont pas réellement existé dans l’histoire.

Puis on passe dans l’état politique, il y a alors la création d’une société avec une personne à la tête qui la dirige.

On peut ainsi se demander si la souveraineté appartient au peuple ou à un maître absolu? Premièrement l’auteur montre que le peuple ne choisirais jamais d’ être esclave d’un maître.

Deuxièmement Rousseau explique comment l’asservissement du peuple n’est pas possible dans son modèle de société.

Il finit par expliquer sa thèse, le peuple a besoin d’un chef qui assure leur libertés. Pour montrer que le peuple ne choisiraits pas un maître absolu, Rousseau fait appelle à la raison du lecteurde l‘auteur (“Il ne serait pas raisonnable de croire”). L'asservissement de quelqu’un n’est pas concevable dans la raison, c’est mauvais. Donc une société ne donnera pas le pouvoir à quelqu’un sans savoir ses intentions et sans donner des conditions (“jetés dans les bras d’un maître absolu sans conditions”). Une société a des intérêts communs, une volonté générale qui fait abstraction des volontés particulières pour ne se soucier que du bien commun.

Or un maître absolu agit et asservi le peuple, que pour satisfaire ses intérêts personnels.

Donc une société veut être dirigée par quelqu’un qui agit pour atteindre la volonté générale.

Puisque selon Rousseau la volonté générale est infaillible, du fait que personne veut aller contre ses propres intérêts.

Par exemple une société ne va pas vouloir une maladie, car la santé est une volonté générale.

Et lorsqu’un maître absolue obtient le pouvoir il est difficile de sortir de ce modèle de gouvernance (“sans retour”).

Le maître absolue voudra toujours avoir le pouvoir.

C’est le cas des dictatures, dans lesquels le peuple n’intervient pas dans la gouvernance, l’Etat est alors dans les mains d’une seule personne, et donc la volonté générale n’est pas toujours prise en compte.

L’auteur ensuite montre l’absurdité de se soumettre à un maître.

Puisque “des hommes fiers et indomptés” n’ont pas besoin d’un maître qui assure leur protection, ils sont suffisaments forts pour eux même pourvoir une sûreté commune.

Rousseau montre que ce précipiter dans l’esclavage n’est pas une possibilité pour une société.

D’après l’auteur le peuple est souverain, c’est à dire qu’il n’y a pas de pouvoir au-dessus du peuple, or un maître est “supérieur” au peuple.

Il est alors illogique de se soumettre à un maître absolu pour protéger “les éléments constitutifs de l’être”, c’est à dire les biens, la liberté et la vie, si le maître aura toujours en tête ses intérêts personnels qui sont plus importants que la volonté générale.

Le maître absolue ne défend pas les éléments essentiels pour le bien-être de la société.

Contrairement à Rousseau, Hobbes pense que l’homme dépose toutes ces forces sur un chef, le plus fort, qui est chargé d'amener la paix.

Pour Hobbes il y a donc une aliénation volontaire des forces à l’état politique de l’homme, mais le souverain qui est choisi démocratiquement sera au-dessous du peuple.

C’est lui qui prend des décisions, qu’il pense sont en accords avec la volonté générale pour rectifier la nature de l’homme, qui est mauvais selon Hobbes.

Dans ce modèle politique une seule personne est souveraine, le plus fort, et il est supérieur au peuple.

Par contre dans le modèle proposé par Rousseau le peuple est souverain et protège donc sa volonté générale.. »