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Explication de texte de Jean-Jacques Rousseau, Lettre sur vertu, Mille et une nuits, 2012, pages 19-20

Publié le 24/04/2021

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« Explication de texte : « Je crois (…) qu’en devenant homme civil j’ai contracté une dette immense avec le genre humain, que ma vie et toutes ses commodités que je tiens de lui doivent être consacrées à son service ; je vois de plus que si je puis me procurer une sorte de bien-être exclusif et quelques plaisirs douteux en sacrifiant tout à moi seul, je ne pourrais m’assurer un état de paix et une félicité durable que dans une société bien ordonnée ; je vois que si je ne respecte pas en autrui les droits que je veux qu’on respecte en moi, je me rends le commun ennemi de tous et n’ai d’autre sécurité, dans l’inique possession de mes biens, que celle des brigands qui dévorent dans leurs cavernes les dépouilles des infortunés.

Ce devoir sacré que la raison m’oblige à reconnaître n’est point proprement un devoir de particulier à particulier, mais il est général et commun comme le droit qui me l’impose. Car les individus à qui je dois la vie, et ceux qui m’ont fourni le nécessaire, et ceux qui ont cultivé mon âme, et ceux qui m’ont communiqué leurs talents peuvent n’être plus ; mais les lois qui protégèrent mon enfance ne meurent point ; les bonnes mœurs dont j’ai reçu l’heureuse habitude, les secours que j’ai trouvés prêts au besoin, la liberté civile dont j’ai joui, tous les biens que j’ai acquis, tous les plaisirs que j’ai goûtés, je les dois à cette police universelle qui dirige les soins publics à l’avantage de tous les hommes, qui prévoyait mes besoins avant ma naissance, et qui fera respecter mes cendres après ma mort.

Ainsi mes bienfaiteurs peuvent mourir, mais, tant qu’il y a des hommes, je suis obligé de rendre à l’humanité les bienfaits que j’ai reçus d’elle.

» Jean-Jacques Rousseau, Lettre sur vertu , Mille et une nuits, 2012, pages 19-20 Dans cet extrait de texte, Jean-Jacques Rousseau précise son point de vue sur l'état d'être social qu'est l'Homme.

Le thème du texte étudié est La société et l’État.

Alors que ses contemporains jugent la position de l'Homme dans la société comme étant un état inné, Rousseau défend, lui, que si la nature de l'Homme le conduit effectivement à rechercher la vie en société, cet état doit être acquis.

Il présente ensuite ce que perd l'Homme à vivre en société. Mais ce que semblent avoir oublié ses détracteurs, c'est que malgré tout, il défend cette vie en société comme apportant plus à l'Homme qu'elle ne lui fait perdre.

Et l'image d'un Rousseau vivant dans la plus complète solitude et regrettant l'état de vie sauvage, se brouille considérablement. Devons - nous rendre hommage à l'État et à la paix que celui - ci à instaurés afin de faire perdurer l’ordre qui règne en société ? Dans un premier temps nous verrons comment l’état fait perdurer la paix générations après générations, qu’il est neutre, qu’il nous rend égaux et qu’une société sans état serait vouée à l’autodestruction.

Ensuite nous verrons que l’état nous divise et que la société actuelle n’est pas parfaite, que l’état abuse parfois de son pouvoir et que celui-ci nous manipule.

Enfin nous étudierons la société dans son ensemble et comment celle-ci s’est améliorée années après années, que la société actuelle n’a rien avoir avec la société passé ni la société future et que l’état gouverne pour une société ordonnée où règne la paix. L’État fait perdurer la paix générations après générations, avec l’arrivée de la cinquième république, de nouvelles lois et constitutions régissent à présent la France. L’idée de la neutralité de l’État est fondamentalement liée aux courants intellectuels libéraux. Elle est également une position de principe des démocraties libérales.

La neutralité de l’État, dans les démocraties constitutionnelles ou libérales, doit permettre aux individus ou aux groupes de se reconnaître dans la structure politique de l’État (défini en termes de volonté, de justice ou de raison publique) sans avoir à s’accorder entre eux, ni à plus forte raison avec 1. »

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