Explication du texte de KANT- Critique de la raison pratique, 1ère partie, livre I, chap.1

« Explication de texte: Philosophie La philosophie pratique de KANT est exposée principalement dans la Fondation de la métaphysique des mœurs et dans la Critique de la raison pratique .

L'extrait que nous allons étudier prend place dans la première partie du livre I dans le chapitre 1 de la Critique de la raison pratique. Dans ce texte KANT nous parle du bonheur et de la morale.

Il décrit dans un premier mouvement l'inutilité du commandement d’être heureux. Dans un second mouvement nous voyons utilité du sens morale.

Puis dans un troisième mouvement il déduit la thèse « qu'il faut que la loi morale soit assurément autre chose que le principe du bonheur personnel » ou il expose les limites d’une vie érigée autour du bonheur. Dès lors, faut-il fournir un autre principe de jugement au hommes pour qu'ils accèdent au bonheur ? Nous verrons dans un premier temps l’utilité de commander aux hommes d’essayer d’être heureux (l.1-l.4).

Puis dans un second temps en quoi les hommes sont destinés à suivre les lois morales (l.4-l.7).

Et enfin dans un dernier temps comment considérer le bonheur et la morale ensemble (l.8-l.13). Tout d'abord, KANT dit « Un commandement ordonnant à chacun de chercher à se rendre heureux serait une sottise » car pour lui l’homme cherche instinctivement le bonheur, l’homme est sensible et veux son bien-être.

Il est donc futile d’ordonner ce que l’on veut déjà. À la ligne « Il ne faudrait que lui ordonner les lignes de conduite, ou plutôt les lui proposer » il utilise un impératif catégorique et montre que la moralité doit se défaire de tout motif empirique, le bien ( au sens moral) et le bonheur doivent être distingués, et le bonheur n’intervient plus que comme un conséquence souhaitable de l’action bonne.

Dans le texte KANT présente une fin ( le bonheur ) et une « ligne de conduite » : le moyen pour accéder au bonheur.

Nous nécessitons seulement de conseils de la prudence. Il rappelle à la ligne 3-4 que la position de l'homme et qu’il n’est pas omniscient « il ne peut pas tout ce qu'il veut » Mais l’impératif laisse la raison donner des conseils sans savoir si nous accéderons au bonheur.

Avoir le bonheur comme but de la vie est donc absurde. Ensuite, dans un second mouvement il passe à la moralité.

Commander les hommes à être moraux est selon une nécessité contrairement au besoin du bonheur (« ordonner la moralité sous le nom de devoir est tout à fait raisonnable ») il dit que « tout le monde ne consent pas volontiers à obéir à ses préceptes, quand elle est en conflit avec des inclinations ».

P our lui. »