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Explication de texte Lettre à Ménécée - la crainte/peur de la mort.

Publié le 09/05/2021

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« Lettre à Ménécée Dans le texte que nous étudions, qui est un extrait de Lettre à Ménécée, Epicure, philosophe grec, développe un concept de la mort selon lequel celle-ci ne peut être perçue par l'être humain, car on ne peut vivre sa propre mort.

I l veut convaincre la personne auquel il écrit qu’il peut atteindre une certaine tranquillité de l’âme, aussi appelé ataraxi, s’il se fait une idée juste de l’existence, du monde et de l’homme.

Selon Epicure, pour parvenir à cet ataraxie, il faut procéder à un classement de ses désirs, il faut en d'autre terme les répertorier.

Le désir est la prise de conscience d'un manque mais c’est aussi se diriger vers une satisfaction qui procure du plaisir. Il suffit donc pour l’atteindre d’apaiser les troubles de l’âme qui empêchent cette dernière de connaître la sérénité. On peut donc s’interroger sur quoi sont basé ceux qui craignent la mort.

Pourquoi ils en ont si peur ? Que doivent-ils faire pour ne plus y penser et être heureux ? Qu’est-ce qui donne un sens à la vie ? Qu'est-ce qu’ils doivent faire ou non pour atteindre leur but ? Comment parvenir à l'ataraxie, la sérénité ? Qu’exprime vraiment Epicure dans ces propos sur le fait de profiter de la vie ? Comment est exprimé l’importance de la vie ? Pour commencer, Epicure classe ceux qui craignent la mort avec plusieur raisonnements.

Ensuite, il exprime ce qu’est l’importance de la vie afin d’attendre d'atteindre l'ataraxie. La crainte de la mort chez certains hommes ( les stupides) peut s’expliquer de différente façon dont Epicure les énonce. Tout d’abord, Epicure commence son texte sur l'idée que l'homme ne doit pas craindre la mort.

Il appuie cette idée avec plusieurs raisonnements, le premier est donc celui de la sensation.

La sensation contient en elle le plaisir (ici le bien) ainsi que la souffrance (ici le mal), mais la mort en elle-même prive donc de toutes sensations.

L’absence de sensation est quelque chose de redoutable dans l’idée de la mort.

Cela peut provoquer une certaine illusion au sujet de la vie après la mort. Une illusion qui nous fait sentir ce qui est contraire au plaisir.

Tous les plaisirs que nous pourrons éprouver seront ternis par cette pensée de la mort à moins d'être une personne totalement inconsciente des choses et de l'existence.

De ce fait, nous craignons la mort car nous ne voulons en aucun cas que notre corps souffre, ce qui est toutefois contradictoire du fait que petit à petit, notre corps vieillit et finira par se décomposer, ainsi que notre âme.

De plus, ce qui gâche la vie, c’est la mort.

E n effet, l'homme est conscient de sa mortalité et sait que le but ultime de la vie est la mort. Une fois mort on doit savoir qu’on ne sent plus rien, plus aucune sensation, plus de plaisir, plus de chagrin, c’est le néant, le noir complet.

Ici, Epicure critique ces personnes qui ont peur de cette perte de sensation, de la mort, en les nommant de « stupide ».

Ces « stupides », on les comprend bien émotionnellement ; qui n’aurait pas peur au fond de lui de ne plus ressentir aucune sensation ? Pus de joie ? Plus de tristesse ? Plus de désir ? De ne plus pouvoir chérir notre vie comme on le voudrait sans penser à ce cauchemar sans fin ? Epicure rajoute également que mise à part le simple abandon du corps, l' âme s'évapore avec la mort, et donc se décompose et disparaît.

Il ne l’évoque pas directement, mais l’âme est partie courante de la vie, et donc ici, de la mort.

Notre âme est faite de matière, elle est une agrégation d’atomes, la mort est cette désagrégation.

L’âme s’associe à la mort du fait si elle persistera à exister ou non.

Elle se rattache donc au croyance des hommes sur le monde, et surtout celle de la vie après la mort.

Les tourmentes dans nos esprits se feront présentent si l'on croit à une vie après la mort.

Si c’est le cas, nous les stupides qui pensant constamment à la mort, que va-t-il alors nous arriver ? Avons-nous assez fait de bien dans ce monde de mortel afin de franchir les portes du paradis ? Ou bien chuterons-nous dans les abysses qu’est l’enfer ? Après notre mort, qu’en sera t’il exactement. »

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