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Tchad (2004-2005) Une vie politique agitée

Publié le 27/09/2020

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« Tchad (2004-2005) Une vie politique agitée Le 3 février 2005, Pascal Yaodimnadji devenait Premier ministre en remplacement de Moussa Faki, qui avait pourtant déjà remanié trois fois son gouvernement depuis sa nomination en juin 2003.

La vie politique agitée du pays s’observait aussi avec la création en mars 2004 de l’Union des forces pour le changement (UFC), regroupant six mouvements politico-militaires affichant le but de « mettre fin au pouvoir dictatorial en place », et avec la tentative de putsch en mai d’officiers de haut rang proches du président Idriss Déby.

Ce dernier, arrivé au pouvoir par la force en 1990, élu en 1996 puis en 2001, proposait à l’Assemblée le même mois une révision de la Constitution lui permettant de se représenter une nouvelle fois en 2006.

Malgré la dénonciation d’un « putsch constitutionnel » (UFC) et le boycottage de l’opposition à l’Assemblée, la révision était adoptée le 26 mai et le recours à la Cour constitutionnelle rejeté le 15 juin.

En août 2004, la Coordination des partis politiques de l’opposition pour la défense de la Constitution (CPDC) qualifiait les élections à venir, et notamment le référendum constitutionnel, de « farces électorales », qu’elle appelait à boycotter. Le Tchad avait aussi à supporter une situation extérieure tendue, avec l’afflux des réfugiés venus du Darfour voisin (ouest du Soudan), estimés par le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) à près de 200 000 en septembre 2004.

I. Déby relançait une médiation en février entre le gouvernement soudanais et les mouvements rebelles.

Malgré les difficultés à réunir les parties en présence, des négociations se tenaient en mars, permettant un cessez-le-feu en avril.

En mars 2004, l’armée tchadienne avait intercepté des éléments du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, Algérie) en fuite après la libération des touristes enlevés en 2003 en Algérie, et le Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT, rebelle) capturait en mai leur chef Abderrazak, dit « le Para ».

L’Algérie négociait alors avec le MDJT, s’attirant les foudres du pouvoir tchadien. Le 12 juin 2004 était enfin inauguré le pipeline Tchad-Cameroun.

Les bienfaits financiers du pétrole tardaient pourtant à se faire sentir, et le coton, dont la récolte se chiffrait à 250 000 tonnes pour la campagne 2004-2005, continuait à représenter 40 % des recettes d’exportation, malgré la baisse des cours mondiaux et les subventions accordées à leurs producteurs par les pays occidentaux.. »

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