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Pérou (2004-2005): Crise politique et croissance économique

Publié le 20/09/2020

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« La crise politique péruvienne a touché l’ensemble des institutions, le pouvoir judiciaire en particulier.

Critiqué en raison de la lenteur de l’extradition de l’ancien président Alberto Fujimori (accusé de corruption et résidant au Japon depuis 2000), il a aussi été jugé trop soumis au pouvoir politique.

Un succès a cependant été obtenu avec la condamnation, pour corruption, de Vladimiro Montesinos, ancien chef des services secrets d’A.

Fujimori ; il devrait notamment rembourser la somme de 15 millions de dollars payés par l’ancien président pour ses « services ».

Plusieurs scandales, en particulier celui des fausses signatures sur lesquelles aurait reposé l’inscription, aux élections de 2000, du parti présidentiel Pérou possible (dont le procès était toujours en cours), ont affecté Alejandro Toledo – dont le combat contre la corruption ne semblait plus crédible –, ainsi que son épouse.

La cote de popularité très faible d’A.

Toledo (9 % fin 2004) en était le fruit. Le Congrès a souffert d’un discrédit tout aussi important.

Une réforme constitutionnelle du pouvoir législatif envisageant le retour au bicaméralisme a été rejetée le 14 avril 2005, n’obtenant que 72 voix (contre 81 requises).

La dispersion des forces politiques a prévalu.

La fragmentation du Congrès s’est accompagnée d’une dispersion des candidatures à l’élection présidentielle de 2006 (une trentaine à ce jour), bien qu’aucun parti ne puisse remporter la victoire ou gouverner seul. La crise institutionnelle et politique a amené le mouvement conduit par Antauro Humala à s’emparer d’un commissariat à Andahuaylas, prenant une vingtaine de policiers en otages, début janvier 2005.

Ce mouvement nationaliste, baptisé « ethnocacériste » en hommage à Andres Caceres, héros de la guerre du Pacifique contre le Chili (1879-1883), se compose d’ex-militaires réclamant le départ d’A. Toledo et une refondation politique, voire une épuration de la classe politique. La prise d’otages et la libération du commissariat se sont soldées par six morts et l’arrestation d’A.

Humala, mais aussi par la démission du ministre de l’Intérieur, Javier Reategui (5 mai 2004-10 janvier 2005), remplacé par Feliz Murazzo. En revanche, sur le plan économique, le Pérou a connu un relatif succès avec une croissance de 5,1 % en 2004, supérieure à celle de 2003 (4 %), et une inflation stable de 3,7 %.

Malgré tout, la crise sociale n’a cessé de s’aggraver, car l’accroissement du chômage (9,7 % contre 9,4 % en 2003) a discrédité les promesses d’A.

Toledo en termes d’emplois.

Cela a accentué la crise politique et institutionnelle. En 2005, le débat économique majeur concernait les impacts du traité de libre-échange que le Pérou (mais aussi l’Équateur et la Colombie) négociait avec les États-Unis depuis mai 2004.

Malgré l’espoir gouvernemental d’accéder ainsi au marché intérieur américain, ce projet a suscité de l’incertitude, voire une franche opposition.

Des agriculteurs ont réclamé l’exclusion des négociations de deux thèmes sensibles : l’agriculture et la question du brevetage de molécules issues de plantes naturelles et utilisées par l'industrie pharmaceutique, pourtant débattus lors de la neuvième réunion (Lima, 18-22 avril 2005).

Le Pérou a envisagé un système de compensations pour les secteurs agricoles les plus. »

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