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Portugal (2004-2005): Crise économique et instabilité politique

Publié le 21/09/2020

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« Portugal (2004-2005): Crise économique et instabilité politique Le 20 février 2005, les législatives ont redonné le pouvoir aux socialistes, qui ont obtenu 45 % des suffrages et la majorité absolue des sièges au Parlement, trois ans après une défaite écrasante aux législatives de 2002.

Le Parti socialiste (PS) et son leader, José Sócrates, avaient promis un « choc technologique », c’est-à-dire la modernisation du système éducatif, dans un pays qui connaît 40 % d’échec scolaire.

Mais sa marge de man œuvre était étroite : l’économie était exsangue, dans un pays qui avait connu trois gouvernements en trois ans, sans qu’aucun d’entre eux n’ait entrepris les réformes nécessaires. La gauche succédait à une alliance de droite entre le Parti social-démocrate (PSD, centre droit) et le Parti populaire (populiste), dirigée par Pedro Santana Lopes. P.

Santana Lopes fut acculé à la démission le 11 décembre 2004 après que le président de la République Jorge Sampaio eut ordonné la dissolution de l’Assemblée et convoqué des législatives anticipées pour février 2005.

J. Sampaio justifia sa décision par la « grave crise de crédibilité » traversée par le gouvernement.

Ce dernier avait été nommé en juillet 2004, à la suite du départ de l’ex-Premier ministre José Manuel Durão Barroso pour Bruxelles comme président de la Commission européenne. Après la politique laxiste du gouvernement socialiste d’António Guterres (1999-2002), J.

M.

Durão Barroso avait suivi une politique de rigueur avec gel des salaires pour maintenir le déficit budgétaire dans la limite de 3 % du PIB fixée par le Pacte de stabilité au sein de la Zone euro.

Mais son successeur laissa à nouveau filer les dépenses publiques. En juin 2005, la Banque du Portugal annonçait un déficit budgétaire de 6,83 % du PIB pour 2005.

La croissance a atteint 1,0 % en 2004 et devait passer à 1,6 % en 2005.

Cependant, le chômage a atteint 6,9 % en 2005 après 6,8 % en 2004.

En conséquence de cette crise économique, le Portugal est entré dans une phase de divergence avec l’Union européenne (UE), alors qu’il était encore en plein processus de convergence deux ans auparavant. Au début de l’été 2005, J.

Sócrates décréta le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans, interdit les retraites anticipées et annonça une diminution des remboursements de la Sécurité sociale.

Ce climat politique dégradé menaçait de se retourner contre le référendum de ratification du Traité constitutionnel européen qui devait se tenir en octobre 2005, en même temps que les élections municipales.

Le gouvernement a jugé plus prudent de l'ajourner sine die. Cependant, il était aussi question d’un référendum sur la légalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Promis par J.

Sócrates pendant les législatives, il risquait de déchirer le pays, très divisé sur cette question. Les risques de « carambolage » politique et social avec ces trois scrutins prévus quasiment en même temps amenaient certains Portugais à réclamer un référendum européen plus tardif, organisé au moment de l'élection présidentielle de 2006.. »

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