Nicaragua 2004-2005 Une vie politique de plus en plus bipolaire
Publié le 20/09/2020
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Nicaragua 2004-2005
Une vie politique de plus en plus bipolaire
Le contrôle de la vie politique du pays par les deux principaux partis, le FSLN
(Front sandiniste de libération nationale) et le PLC (Parti libéral
constitutionnaliste), s’est renforcé en vue de l’élection présidentielle de
novembre 2006.
Le président Enrique Bolanos, élu sous l’étiquette du PLC, s’est
vu marginalisé au sein de sa propre formation, qui continuait à être dirigée
depuis sa prison par l’ancien président Arnoldo Aleman, condamné en 2003 à vingt
ans de prison pour corruption.
Une réforme constitutionnelle votée en septembre
2004 par le FSLN et le PLC a réduit les fonctions du président.
Les élections locales de novembre se sont révélées à l’avantage du FSLN.
En
alliance avec une petite formation, le FSLN a obtenu 43,8% des voix, gouvernant
désormais 87 des 152 municipalités (soit 35 de plus qu’auparavant), dont 14 des
17 chefs-lieux de département.
À Managua, Dionisio Marenco (FSLN) s’est imposé
facilement et a remplacé Herty Lewites (du même parti) dont la gestion a été
saluée de manière assez unanime.
Malgré sa défaite, le Parti libéral (32,3 % des
voix) a nettement dominé la formation qui soutenait le président, l’Alliance
pour la république (APRE, 9,3 %).
Face à la popularité grandissante d’H.
Lewites, et à sa volonté d’organiser des primaires au sein du FSLN pour la
sélection du candidat à la présidentielle, l’ancien chef de l’État Daniel Ortega
a annoncé sa quatrième candidature depuis 1990.
La direction du parti a voté en
février 2005 l’exclusion de l’ancien maire de Managua et fait entériner en mars,
lors de son congrès, la candidature de son dirigeant historique.
Le gouvernement a maintenu sa politique économique d’ajustement structurel.
La
privatisation de l'entreprise de télécommunications a servi à restaurer
l’équilibre budgétaire.
Si la croissance économique a été supérieure à 2003 (4 %
en 2004), l’inflation a néanmoins été forte (8,2 %) et les hausses de salaires
ont été limitées.
En avril 2005, l’annonce de la hausse du prix de l’essence, et
donc des transports publics, a conduit à une période d’intense mobilisation
sociale.
Les étudiants puis les travailleurs ont pendant trois semaines organisé
des manifestations dans la capitale.
La plupart des maires du pays, ainsi que
les dirigeants des deux partis principaux ont alors demandé la démission du
président Bolanos.
La crise a été résolue par un accord prévoyant des aides
publiques à la fois nationales et municipales pour compenser la hausse du prix
des carburants, et par l’annonce de la création d’un « dialogue national »
réunissant le gouvernement, les partis et les représentants de la société
civile.
Face aux difficultés économiques et sociales, le gouvernement a annoncé
qu’il ne soumettrait l’Accord de libre-échange États-Unis-Amérique centrale
(CAFTA) à ratification du Parlement qu’après le vote au Congrès..
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