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Sénégal (2004-2005) : Une actualité politique toujours agitée

Publié le 23/09/2020

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« Sénégal (2004-2005) : Une actualité politique toujours agitée À l’été 2005, le Parti démocratique sénégalais (PDS) du président Abdoulaye Wade n’était pas encore remis de la rupture entre A.

Wade et Idrissa Seck, son ancien « numéro deux » limogé en 2004.

Les tentatives de reprise en main du président ont rencontré la résistance des partisans de I.

Seck, et des députés ont même fait scission du groupe parlementaire PDS en avril 2005.

La réunification survenue en juin n'a rien réglé, puisque I.

Seck a été inculpé dès juillet pour atteinte à la sûreté de l'État.

La coalition présidentielle a par ailleurs continué de s’affaiblir, avec le passage dans l’opposition d’alliés comme Abdoulaye Bathily (Ligne démocratique-Mouvement pour le travail – LD-MPT) et Jean-Paul Dias. La préparation des élections législatives de 2006 a suscité un vif débat, le clientélisme, les man œuvres politiques et les pulsions autoritaires du régime offrant à l’opposition son principal terrain de mobilisation.

Ainsi, le vote, en janvier 2005, d’une loi d’amnistie pour les crimes politiques (visant tout particulièrement l’assassinat, en 1993, du haut magistrat Babacar Sèye, pour lequel le PDS était soupçonné) a suscité une polémique nationale – et même une déclaration de l’Union européenne (UE) – et des pressions ont continué de s’exercer sur des hommes politiques et les médias.

Celles-ci n’ont toutefois pas suffi à remettre fondamentalement en cause la bonne image du pays, A.

Wade restant fidèle à sa diplomatie active (et parfois spectaculaire).

Gros contributeur de troupes aux missions de paix de l’ONU, très impliqué dans les débats internationaux sur le développement, le Sénégal a posé, en avril 2005, sa candidature au Conseil de sécurité de l’ONU.

Le Sénégal a ainsi pu bénéficier d’importantes réductions de sa dette.

La situation économique est plutôt bonne : l’inflation était quasi nulle (0,5 %) en 2004, la croissance soutenue (6,5 % prévus pour 2005) et le budget de l’État en forte hausse.

La croissance, qui doit beaucoup aux transferts financiers des émigrés, présente toutefois des faiblesses – fragilité de l’industrialisation, pression sur les ressources halieutiques, concentration dans les zones urbaines. Dans le sud du pays, les maquis séparatistes de Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) sont restés discrets, cette réserve s’expliquant par un ensemble de facteurs : l’extraordinaire division du mouvement, le statu quo militaire, la lassitude des populations, la coopération entre Dakar et ses voisins gambien, et surtout bissau-guinéen.

Dakar a poussé son avantage et tenté de démobiliser le MFDC à coups de projets de réinsertion, sans négocier sur le fond.

Survenues après de longs mois de trêve, les quelques attaques menées à partir de mai 2005 ont indiqué que les maquisards étaient toujours présents malgré le nouvel accord de paix signé en décembre 2004, sous la houlette du « modéré » du MFDC Ansoumana Badji, soutenu par le gouvernement. Les différents maquis ont semblé évoluer vers une unification, mais il était difficile de dire si elle se ferait dans le sens de la paix ou de la guerre.. »

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