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Surréalisme de AZORIN (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« José Martinez Ruiz, connu sous le nom d'Azorin (1874-1967), pseudonyme qu'il emprunte à l'un de ses héros,appartient, avec Unamuno, Machado, Valle-Inclân et Pio Baroja, à la génération d'écrivains espagnols dite « de 1898».

Surréalisme, publié en 1928, qualifié de préroman par l'auteur, se situe dans le sillage de Félix Vargas, paru l'annéeprécédente.

Ces deux ouvrages se rattachent à la période surréaliste de l'écrivain.Faute de traductions, Azorin est généralement ignoré en France.

Georges Pillement, traducteur de Dona Inès en1942, écrivait dans sa préface : « On ne comprend pas que des écrivains de la classe d'Azorin et de Baroja quijouent un rôle dans l'évolution de la pensée contemporaine restent ignorés du public français alors que les écrivainsanglais et américains d'un talent équivalent, et souvent, moindre, jouissent de la vogue que l'on sait.

» Une cantilène où les parfums, les couleurs et les sons se répondent Par petites touches, cinquante chapitres dessinent le visage et cernent l'âme de la cité - 16 000 habitants - « oùsubsiste l'indolence élégante de l'Arabe et l'intuition vive du Grec ».

Les paysages et les êtres investissent endouceur cette fresque sans premier ni arrière-plan ; les plus menus faits de la vie quotidienne sont tout aussirévélateurs que l'hommage d'un édile local au nom aujourd'hui oublié.

Azorin nous fait admirer les coteaux et vallonsde gypse, « les peupliers qu'on appelle lyriques ou tremblants », la démarche silencieuse des Monovéranes quisourient seulement des yeux, la couleur du ciel d'été « porcelaine bleu de Prusse », goûter « le concert desensations » d'un plat régional, sentir l'odeur du moût épais et vigoureux et l'arôme de l'anis.

Une peintureméticuleuse et lyrique de la réalité provinciale par un poète « envahi, rempli, infiltré d'un amour profond et ferventpour l'Espagne ». Un prosateur espagnol à l'aube du surréalismeTout au long de sa double carrière de journaliste et d'écrivain, Azorin témoigna d'une curiosité très vive pour leslittératures étrangères, en particulier pour la littérature française.

Il adhère au mouvement surréaliste dès laparution du Manifeste en 1924 et se fait le propagandiste de ce courant dans son pays.

Il écrit ce livre « avec uneintense ferveur pour que l'Espagne sache ce qu'est notre belle ville et pour répondre aux béotiens dont lesmisérables plaisanteries essaient de me tourner en ridicule ».

Sur la toile de fond de Monovar - son Combray -l'auteur compose une série de tableautins impressionnistes.

En quête d'un langage neuf, Azorin, rejetant la syntaxetraditionnelle, « veut rendre courageusement leur liberté aux malheureux mots incrustés et fossilisés dans la prolixitéd'un style anachronique ».

Méthodiquement, il va extraire « de la masse amorphe du préroman » une œuvre originale« où les mots vivent leur vie ».

C'est un texte qui demeure d'une surprenante modernité.. »

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