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Sujet de dissertation : Peut on changer d'identité ?

Publié le 13/01/2022

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« Sjt : Peut-on changer d’identité ? «Le cogito» est une locution latine qui désigne et abrège la phrase maîtresse de René Descartes : «Je pense donc je suis», elle constitue un argument philosophique développé par ce dernier dans le Discours de la Méthode .

Il est un principe premier et universel de science car il admet que le sujet pensant est le seul être dont on ne peut mettre l’existence en doute : On est un être aussitôt que l’on pense.

C’est sur cet argument d’autorité que repose le concept d’identité.

Ainsi l’identité n’est elle ainsi uniquement admissible que par notre aptitude à penser? Par définition, la notion d’identité représente le fait d’être un, la relation de tout individu à lui même, ce qui rappelle immédiatement le principe-même du cogito.

En effet, l’identité amène à savoir le caractère de ce qui est un, de ce qui demeure identique à soi même. De ce fait, le cogito permet à Descartes de faire reposer l’identité sur la reconnaissance de sa propre pensée en action.

Pourtant, celle-ci semble être sollicitée par delà de cette reconnaissance.

Il est vrai l’identité est un « pot-pourri » qui réunit beaucoup plus d’éléments que la simple (mais non pas importante pour autant) perquisition de nos propres pensées.

Si bien que la pensée fait que nous sommes, l’identité, elle, caractérise ce que nous sommes.

Après tout, cette dernière fait notre primordiale singularité par les différents caractères qu’elle détermine où bien qui la déterminent.

Finalement, le cogito est bien assez critiqué par certains penseurs tel Nietzsche qui admet «Je suis corps tout entier et rien d’autre» et nie tout recours à une spiritualité, à des phénomènes cachés, et ainsi au cogito comme fondement de l’identité humaine.

Sartre lui, voit plus loin et imagine une identité qui se construit dans l’action.

On en vient à dire avec ces bousculements d’approches que notre corps, nos expériences et nos pensées font notre identité, on se demande alors si on peut exercer une influence effective sur ces derniers qui changent au cours d’une vie.

Ainsi choisit-on ce qui fait notre identité ? Choisit-on même notre identité ? Avons nous l’influence nécessaire ? Si notre identité repose sur des concepts immatériels tels le cogito, je ne choisis pas mon identité et mon identité précède mon existence.

Selon Sartre, cette perspective ne tient pas compte de l’historicité ( distanciation à soi-même ) de l’homme.

En effet, l’homme n’est pas voué à un destin, le choix est possible et « nous sommes condamnés à être libres ». Se poser la question sur l’impérialisme de notre identité sur nos personnes revient donc à résoudre le problème suivant : L’individu est il en droit de maîtriser ce qui lui sert d’identité pour, à dessein, la modifier à sa convenance, ou se soumet-il tout autrement à ses pré-déterminants qui composent celle-ci ? Il convient en premier lieu de mettre en mots et d’approfondir le concept perçu insaisissable qu’est l’identité. Avant tout, par quels principaux paramètres est déterminée l’identité chez l’individu ? En première occurrence, l’identité correspond au propre même de l’homme, elle passe indubitablement par des éléments bien symboliques et représentatifs de nos personnes : Nôtre nom, nôtre age, nôtre visage, nôtre voix…Ces caractéristiques emblématiques et physiques sont autant de marqueurs qui singularisent et certifient l’unicité de notre corps, ils font de nôtre être un objet d’exception et de caractère avant même que l’on traite des expériences potentiellement traversées par l’être même.

C’est ainsi que chacun doit ses particularités , qui résultent finalement sur une forme de singularité, à ces marques propres à l’identité.

Afin d’illustrer de manière précise ces propriétés déterminantes, on peut prendre comme exemple simple et concret la carte d’identité, un objet faisant partie intégrante de notre quotidien,et qui dépeint naïvement la personne que l’on est, ce avec des informations certes superficielles mais essentielles.

En ce qui concerne maintenant nos expériences (étroitement liées aux expériences des sens), celles-ci déterminent au moins la représentation que nous faisons de notre personne.

Cette perception de nous-même relève toutefois. »

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