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SCHOPENHAUER: « Tout vouloir procède d'un besoin, c'est à dire d'une privation, c'est à dire d'une souffrance. La satisfaction y met fin. »

Publié le 16/05/2020

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« Dans le texte étudié, extrait de Le Monde comme volonté et comme représentation, Schopenhauer aborde un dessujets fondamental de l’existence humaine : le désir, qu’il ne distinguera pas du vouloir.

Il décrira aussi le bonheurpar l’intermédiaire du désir. Dans cette œuvre, il soulève la relation entre désirer et le résultat de ce désir, c'est à dire sa satisfaction où ilconsidère le désir comme manque.

Il évoque aussi les besoins satisfaits et le cercle infini du désir puis commentnous sommes soumis à notre volonté. En effet, il veut nous faire prendre conscience que nos envies nous dominent et que nous n'en sommes plus maîtres. Alors, de quelle manière le bonheur est-il accessible ? Faut-il se soumettre ou non à nos désirs ? Faut-il donc sesatisfaire de ce que l'on a pour être heureux ? Dans une première thèse, l'auteur montre que tous les désirs humaines correspondant aux souffrances ne sontjamais réellement éteints mais bien au contraire perpétuellement relancés, lorsque les hommes cherchent à lessatisfaire.Il montrera ensuite que la satisfaction elle même du désir s'avère illusoire puisqu'elle ne comble pas les hommes etne les amène pas non plus au bonheur.Enfin, nous verrons qu'il conclut qu'inévitablement, les hommes ne sont pas heureux lorsque leur conscience estsoumise à l'impulsion de leurs désirs qui, au contraire, s'enferment dans un cycle sans fin de souffrances. En effet, d’après lui, tant que nous sommes envahis par de profonds désirs, nous ne pourrons avoir l'esprit serein,nous ne serons pas en équilibre et par conséquent, nous serons dans un cycle infernal de souffrances causées parces désirs. L'enjeu de Schopenhauer, ici, est alors de prouver qu'il faut se libérer de la volonté, du désir, afin d'atteindre lerepos de l'âme et de la conscience permettant de se rapprocher au maximum du bonheur. En ne distinguant pas vouloir et désirer, Schopenhauer pose le problème de la souffrance des désirs.

D'emblée, ilévoque que « Tout vouloir procède d'un besoin, c'est à dire d'une privation, c'est à dire d'une souffrance.

Lasatisfaction y met fin.

» Autrement dit, le désir renvoie à une privation, un manque, et par conséquent, à unesouffrance.

Ce qui mettrait donc fin à cette souffrance c'est la satisfaction de ce désir, permettant ainsi à l'individud'accéder à un moment de plaisir et de bonheur. Schopenhauer juge donc que la satisfaction et le plaisir sont de nature négative par rapport a la douleur. Selon lui, un homme n’apprécie pas ce qu'il possède mais il est toujours préoccupé par ce qu'il ne possède pas.Donc, puisqu'elle est infinie, « la satisfaction d'aucun souhait ne peut procurer de contentement durable etinaltérable » . Cependant, le désir suit un cycle infini, il renait toujours, se reporte sur autre chose, voire se multiplie.

On peutalors dire que le désir est de nature contradictoire, en effet, une fois satisfait, il renait encore et encore.

Il n'a pasde fin.C'est pourquoi il ne peut procurer aucune sérénité ou aucun bonheur durable.

En effet, Schopenhauer évoque que «le désir est long, et ses exigences tendent à l'infini ; la satisfaction est courte, et elle est parcimonieusementmesurée.

»le texte sous entend alors que la douleur est mêlée au plaisir,car ce dernier n'est pas indépendant, pour qu'il soitplaisir il devra auparavant être un besoin.

Mais le besoin est, par nature, une douleur.

C'est donc la douleur de cebesoin qui dure longtemps contrairement à la satisfaction de ce besoin qui est en général de courte durée, et a peine perceptible. Par ailleurs le fait que la satisfaction d'un besoin nécessite de déployer des efforts,voire des luttes, ces dernierspeuvent attirer a leur tour d'autres douleurs.Mais comment se manifestent ces souffrances ? Le texte sous entends que ces souffrances sont des douleurs morales, c'est-à-dire celles qui ne sont dans unpremier temps pas ressenties physiquement, celles suscitées par un "manque". La notion de bouddhisme peut alors conforter les affirmations de Schopenhauer car avant la psychanalyse, c'étaitcertainement l'un des rares enseignement qui fondait sa philosophie sur cette notion de manque engendrant dessouffrances.Par conséquent, à travers les affirmations de Schopenhauer il ressort que la satisfaction d'un besoin ne met pas unterme a la douleur et n’amène pas l’individu dans un état de bonheur fixe et durable. Schopenhauer illustre ses arguments par un exemple flagrant « C'est comme l’aumône qu'on jette à un mendiant :. »

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