Databac

Qui est Dieu ?

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Qui est Dieu ? Ce document contient 944 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« DIEU La notion la plus répandue de Dieu est celle d'un être immortel, infini, créateur, tout-puissant, comme la lumière quirayonne du soleil.

Mais la croyance en Dieu prend des formes diverses: le polythéisme (croyance en plusieurs dieux)projette en dieux distincts certains types d'activités ou certaines fonctions: dieux de l'amour, de la guerre, de la justice,des labours, etc.

Le panthéisme considère que tout est Dieu: les choses terrestres sont les manifestations éphémèresd'une unique réalité.

Le monothéisme est l'affirmation de l'existence d'un Dieu unique, créateur de l'univers.Il convient de distinguer l'idée de Dieu de l'idée de religion.

Il peut exister une religion sans Dieu, telle que certainesformes de bouddhisme.

Dieu peut exister sans qu'un culte lui soit rendu, comme, par exemple, le Dieu des philosophes, leDieu d'Aristote, l'«acte pur» de certains successeurs de Hegel. Le Dieu des ethnologues Dieu peut être connu, ou du moins son existence affirmée, par deux voies: celle de la raison spontanée ou réfléchie, etcelle de la révélation.

La naissance spontanée d'une certaine idée de la divinité dans les esprits humains est expliquéedifféremment par les ethnologues et les philosophes: les dieux seraient une immortalisation des héros fondateurs de latribu ou de la cité; images sublimées des hommes, de leur mode de vie, de leurs combats et de leurs amours,ils seraient une projection des modes humains de vivre: les mythes traduisent les conceptions sociales et morales d'unpeuple en un moment de son histoire et évoluent en même temps que ces conceptions; ils donneraient une valeur de codeet de modèle à la coutume des grands; ou bien encore, ils seraient une transposition dans l'absolu des aspirations del'âme humaine: puissance, justice, richesse, amour, dont la fragilité, ici-bas, fait rêver d'une solidité éternelle.

L'hypothèsesociologique la plus connue, qui distingue six étapes dans l'évolution des idées sur la divinité: forces occultes, animisme,fétichisme, polythéisme, monothéisme, panthéisme —auxquelles on pourrait ajouter aujourd'hui une septième étape,l'athéisme —,ne repose pas sur des bases universellement valables.

C'est une construction théorique répondant à unelogique purement conceptuelle, à une conception très rationalisée de l'évolution, mais qui ne rend pas un compte exactdes réalités historiques. Et celui des philosophes La réflexion philosophique a suivi une autre voie.

Elle a cherché la raison d'être des éléments fondamentaux de ce qu'elleconnaissait: tout étant mobile et mû dans la nature, le mouvement présuppose un moteur immobile et non mû au-dessusde la nature; tout étant contingent et périssable, l'existence ne peut procéder que d'un être nécessaire et immortel, netenant son propre être de nulle autre source que de soi-même; toutes les valeurs et finalités inscrites dans la nature oudans la volonté humaine sont relatives et limitées, elles présupposent un absolu qui leur confère leur part d'universalité.Quel que soit le caractère fondamental de la connaissance, de l'être, de l'action et de la vie que la raison examine, il peutla conduire à l'affirmation d'un absolu qui donne à ce caractère son fondement, son sens, sa valeur.

Cette position est celledes philosophies de la transcendance.

Les philosophies de l'immanence considèrent au contraire que cet absolu est dansle devenir même, qu'il n'y a pas une cause hors du monde mais une causalité dans le monde, que l'univers considéré danssa totalité contient sa propre loi, enfin que Dieu n'est pas, mais qu'il se fait.

D'autres philosophies tendent à réaliser lasynthèse des deux courants: Dieu est effectivement présent en toute créature, puisque tout être procède de lui, et seraitréduit au néant sans cette présence immanente; toute l'énergie de l'univers est plus que suspendue à l'énergieprimordiale, elle en est pénétrée; Dieu toutefois ne s'identifie pas à sa créature, qui reste par définition mobile etcontingente; il jouit d'une existence propre, infinie, transcendante.

Mais sa présence active dans l'univers semble devoircommander une évolution de ce même univers dans le sens d'une progressive divinisation, c'est-à-dire vers toujours plusd'intensité vitale, plus de conscience, plus de spiritualité, plus d'unité.

L'expérience mystique enfin, analysée par WilliamJames, Bergson, G.

Marcel, Maritain, est également un témoignage de l'existence de Dieu et donne quelque idée de sanature: c'est la conscience du divin opérant dans l'homme. Les grandes religions Dieu s'est aussi, selon les religions, révélé par les patriarches, par les prophètes: Abraham, Moïse, Jacob, Isaïe, tout lecortège des prophètes d'Israël.

Telle est la position des grandes religions monothéistes: le judaïsme, le christianisme,l'islamisme.

A la liste des prophètes juifs, l'islam ajoute Mahomet, qui résume tout l'enseignement révélé.

Pour lechristianisme, c'est Jésus-Christ, le premier et le dernier des prophètes, le fils même de Dieu, qui est la révélation suprême,le Verbe incarné.

Ce n'est plus sur un ensemble d'affirmations dogmatiques et morales, c'est sur une Personne, révélatricede la divinité et de l'amour infini de Dieu, que se concentre l'attention du christianisme: Dieu se révèle en Jésus-Christcomme un Dieu d'amour. La «mort de Dieu» La critique des représentations humaines de Dieu (anthropomorphisme), l'attribution à Dieu d'un comportement trophumain ou inhumain qu'une conscience évoluée récuse aujourd'hui, l'absence dans le langage humain de toute référencevécue et vérifiable à un absolu transcendant, le prestige quasi infini dont se parent les sciences et la technologie, touteune orientation nouvelle de la pensée et du sentiment fait proclamer aujourd'hui, après Nietzsche, la mort de Dieu.

Ce nesont pas seulement des idées fausses sur la divinité qui sont ainsi rejetées — tel serait le bienfait de certains athéismes—, c'est la confiance en l'homme qui veut s'affirmer comme celle d un être parvenu à sa maturité, qui repousse la tutelled'un père.

L'humanité résout son complexe d'Oedipe en tuant son créateur.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles