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Plan Rapacki

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 29 mars 1967 Série C-22 Fiche N• 1681 Plan Rapacki 1.

Lors de la XIIe session de l'Assemblée générale de l'ONU, le 2 octobre 1957, le ministre des Affaires étrangères de Pologne, M.

Adam Rapacki, lançait pour la première fois un plan de désarmement partiel dans une zone géographique limitée.

Il vise à surmonter l'échec des projets de désarmement total et universel, conçus depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Malgré de multiples rejets, le Plan Rapacki n'a· jamais été enterré.

2.

Le Plan Rapacki se fonde sur cette proposition: "Si les ·deux Etats allemands consentent à mettre en vigueur sur leurs territoires respectifs l'interdiction de la production et des dépôts d'armes nucléaires, la République populaire de Pologne se déclare prête à introduire simultanément la même interdiction sur son territoire.» L'objectif est de réduire la menace d'un affrontement nucléaire dans cette zone névralgique.

La création d'une zone dénucléarisée devrait amorcer des négociations pour une détente militaire en Europe.

De formation socialiste et occidentale, M.

A.

Rapacki apparaît particulièrement qualifié pour mener à bien cette entreprise.

3.

La RDA propose tout de suite d'y prendre part.

La Tchécoslovaquie donne à son tour son accord.

Appuyé par les membres du Pacte de Varsovie, le Plan est rejeté par les pays de l'OTAN.

Selon eux, il aurait nour effet de modifier à l'avantage de l'Est l'équilibre des forces en Europe.

La puissance nucléaire de l'URSS resterait à proxi­ mité, mais les Etats-Unis perdraient leurs « boucliers atomiques ...

4.

Pour faire face à ces objections, le Plan Rapacki est modifié.

Il revient à l'ordre du jour de la conférence du désarmement des «Dix-huit •• en mars 1962.

Deux étapes sont définies: d'abord le «gel» des armements nucléaires (interdiction pour les quatre pays de produire et de stocker les armes atomiques et d'en fournir aux pays qui n'en possèdent pas encore), puis la réduction des armements conventionnels et la dénucléarisation complète de la zone.

5.

Dans sa seconde version, le Plan Rapacki recherche avant tout une stabilisation des armements à leur niveau au moment de la signature de l'accord.

La Grande­ Bretagne et les pays scandinaves y voient des «éléments positifs».

L'Allemagne fédé­ rale le combat vivement.

Elle lui reproche ouvertement d'empêcher la réunification de l'Allemagne et, tacitement, de lui interdire l'accès aux armes atomiques stratégiques (la Bundeswehr a déjà des armes atomiques tactiques).

6.

L'idée des zones dénucléarisées a été reprise: plan Mendès-France (zone dénu­ cléarisée de la Baltique à la Méditerranée), plans Unden et Kekkonen (région nor­ dique), divers projets relatifs aux Balkans.

Elle s'est réalisée pour la première fois par l'accord multilatéral des vingt et un pays latlno-amérlcalns.

Les dissensions autour de la non-dissémination des armes nucléaires lui ont donné une nouvelle actualité. 2 / 2. »

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