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Nouvelle-Calédonie (1989-1990)

Publié le 20/09/2020

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« L'application des accords de Matignon de l'été 1988 s'est poursuivie malgré l'assassinat en mai 1989 de Jean-Marie Tjibaou et de Yéwéné Yéwéné, les principaux leaders indépendantistes, par un extrémiste du Front uni de libération kanak (FULK) opposé à ces accords.

Quelques jours après, les élections pour les Conseils régionaux donnaient une majorité aux indépendantistes du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) dans la région Nord et dans les îles Loyauté, et au RCPR (Rassemblement pour la Calédonie dans la République) anti-indépendantiste dans la région Sud, celle où se trouve Nouméa.

Le FULK avait donné des consignes de boycottage et il y eut 31% d'abstentions.

En application des accords de Matignon, les institutions nouvelles ont commencé à fonctionner le 14 juillet 1989 après cessation de la période de transition d'une année d'administration directe par la France.

Le territoire a reçu la visite du Premier ministre, Michel Rocard, en août 1989 et, en octobre, celle du ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Russel Marshall.

Un programme intensif de perfectionnement des agents de l'administration locale a été mis en route et le premier sous-préfet d'origine mélanésienne a été nommé.

Cependant, l'amnistie relative aux affrontements antérieurs annoncée par le gouvernement en octobre 1989 a provoqué, à Paris, une discussion parlementaire d'une grande violence et la loi n'était votée qu'à la fin de la session d'automne, en seconde lecture.

La situation économique était toujours incertaine, au début 1990, et la paix civile fragile.

C'est dans cette ambiance que Jacques Lafleur leader du RPCR, de plus en plus contesté par ses propres amis politiques, a annoncé, le 18 avril 1990, la vente de ses parts des mines de nickel à la province du Nord, à majorité indépendantiste, ce qui fut salué par le gouvernement comme une étape importante dans le rééquilibrage des activités productives de l'île.

D'une manière générale, et contrairement à son prédécesseur à Matignon, M.

Rocard s'est saisi personnellement du dossier du Pacifique sud et a poursuivi le rapprochement avec les pays voisins qui avaient une position de suspicion à l'égard de la France.

En se rendant en personne dans la région, pendant l'été 1989, le Premier ministre a confirmé cette tendance ; il l'a même étendue à la Nouvelle-Zélande dès que l'arbitrage rendu en mai 1990 sur l'affaire du Rainbow Warrior - du nom du navire de l'organisation écologiste Greenpeace coulé en 1985 par les services secrets français dans le port d'Auckland - a mis un terme au grave contentieux qui, depuis l'été 1985, mettait aux prises les deux pays.. »

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