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Nouvelle-Zélande (1989-1990)

Publié le 20/09/2020

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« La situation économique a continué de s'améliorer au prix d'une privatisation de certains secteurs (télécommunications notamment) permettant le remboursement des dettes extérieures.

Pour un pays petit, isolé, peu peuplé, à dominante agricole, l'équilibre de la balance extérieure se révèle extrêmement fragile.

L'économie est très dépendante d'un marché mondial qui semble saturé, au moins en ce qui concerne les pays solvables.

Critiquant la politique agricole commune de la CEE, la Nouvelle-Zélande participe au Groupe de Cairns, ville d'Australie où se sont réunis pour la première fois, en 1986, quatorze pays exportateurs de produits agricoles pour faire pression en faveur de la libération des échanges.

L'union douanière avec Canberra devait, pour sa part, être achevée le 1er juillet 1990. L'autre grave problème auquel doit faire face la Nouvelle-Zélande est celui des relations entre la majorité blanche, essentiellement d'origine anglo-saxonne, et les 13% de Polynésiens, les Maoris.

La célébration du cent cinquantenaire du traité de Waitangi, qui garantissait aux clans maoris la disposition de leurs terres, a fourni l'occasion de manifestations qui ont troublé la visite officielle de la reine d'Angleterre en janvier 1990.

Tout au long du XIXe siècle, en effet, les autorités britanniques avaient violé les dispositions de ce traité, provoquant les très sanglantes guerres qui ont duré plus de vingt ans. La rupture de facto de l'ANZUS (alliance militaire conclue en 1951 entre l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis) après le refus néo-zélandais d'octroyer un droit d'escale au destroyer nucléaire USS Buchanan en 1986, n'a pas empêché les avions ravitaillant les installations américaines de l'Antarctique de faire des escales de routine à Christchurch.

La Nouvelle-Zélande s'est opposée à l'Australie - soutenue par la France - en adhérant à la convention de Wellington sur l'exploitation des richesses minérales de ce continent, tandis que l'accord pour la fabrication de frégates en commun avec l'Australie était remis en cause.

La diplomatie néo-zélandaise, enfin, a fait preuve d'une grande prudence, tant en ce qui concerne les événements de Chine que ceux du Proche-Orient pour ne pas risquer de mécontenter d'importants acheteurs de produits agricoles.. »

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