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Nouvelle-Calédonie (1986-1987)

Publié le 20/09/2020

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« L'année 1986 s'était ouverte dans l'élan des élections de septembre précédent, favorables aux Kanaks.

Dans les trois régions (sur quatre) qu'il contrôle, le Centre, le Nord et les Iles, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) élaborait des dossiers d'équipement, encourageait les initiatives économiques des tribus, municipalités et comités de lutte, mettait en oeuvre sa ligne d'"autosuffisance élargie".

Mais le FLNKS n'a pas participé aux élections législatives françaises de mars 1986. La droite revenue au pouvoir à Paris a pratiqué ouvertement une politique de restauration coloniale: dissolution de l'Office foncier, réinstallation de colons sur les terres "revendiquées" (en fait occupées) par les tribus, climat favorable à l'extrême droite, étouffement administratif et financier des régions, "nomadisation" militaire en tribu, dans le style de la guerre d'Algérie.

Si, selon le "Plan Pons", un référendum a été annoncé pour l'été 1987, aucun accord politique n'a été recherché pour permettre la participation des Kanaks.

Ceux-ci refusent que les voix des "Caldoches" et des "Métros" (50 000 personnes) et celles des ethnies immigrées du Pacifique (30 000) pèsent autant que celles des 60 000 Mélanésiens qui se considèrent concernés prioritairement par l'avenir de leur propre pays. Le FLNKS a vu son crédit politique renforcé par divers succès diplomatiques.

A l'accueil triomphal fait à Jean-Marie Tjibaou au Sommet des non-alignés de Hararé, en août 1986, s'est ajoutée la position adoptée par le Forum du Pacifique (3 mars 1987), demandant à la France d'ajourner le référendum prévu et, le 17 mars 1987, celle du Comité de décolonisation des Nations Unies enjoignant Paris "d'ouvrir la voie à un véritable acte d'autodétermination, en accord avec les principes de l'ONU".. »

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