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Lors d'un entretien, Ahmadou KOUROUMA soutient : « Ce qui compte c'est le plaisir d'un texte. Il faut que les lecteurs trouvent dans la littérature autre chose que ce qu'ils lisent tous les jours dans l'exercice de leur vie professionnelle : elle doit leur donner un plaisir et leur permettre de rêver. » Après avoir expliqué, vous discuterez à l'aide des exemples précis cette opinion de KOUROUMA sur la littérature.

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lors d'un entretien, Ahmadou KOUROUMA soutient : « Ce qui compte c'est le plaisir d'un texte. Il faut que les lecteurs trouvent dans la littérature autre chose que ce qu'ils lisent tous les jours dans l'exercice de leur vie professionnelle : elle doit leur donner un plaisir et leur permettre de rêver. » Après avoir expliqué, vous discuterez à l'aide des exemples précis cette opinion de KOUROUMA sur la littérature. Ce document contient 1479 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Lors d'un entretien, Ahmadou KOUROUMA soutient : « Ce qui compte c'est le plaisir d'un texte.

Il faut que les lecteurs trouvent dans la littérature autre chose quece qu'ils lisent tous les jours dans l'exercice de leur vie professionnelle : elle doit leur donner un plaisir et leur permettre de rêver.

»Après avoir expliqué, vous discuterez à l'aide des exemples précis cette opinion de KOUROUMA sur la littérature. IntroductionLorsque l'on entreprend de lire une œuvre littéraire c'est bien sûr dans l'intention d'en tirer une satisfaction.

Cela peut se traduire par le simple plaisir du texte que l'ondévore, ou par d'autres choses comme des enseignements ou connaissances tirés de la lecture.

Parlant de cette portée de la littérature, l'écrivain Ivoirien AhmadouKOUROUMA, auteur de la célèbre œuvre « Les soleils des indépendances », affirme ceci : « Ce qui compte c'est le plaisir d'un texte.

Il faut que les lecteurs trouventdans la littérature autre chose que ce qu'ils lisent tous les jours dans l'exercice de leur vie professionnelle : elle doit leur donner un plaisir et leur permettre de rêver.

»Il importe de s'interroger si la littérature, si noble et si diversifiée, se réduirait uniquement à cette recherche de plaisir superficiel.

Nous essayerons d'une partd'expliquer cette opinion de l'auteur, puis d'autre part, nous verrons s'il ne sied pas d'émettre de réserves par rapport à une telle idée.Développement(Première partie : explication de l'opinion)Une œuvre littéraire est une création humaine.

A ce titre, le lecteur doit pouvoir se délecter à travers sa lecture.

En effet, l'œuvre littéraire doit comporter assezd'imagination et pouvoir captiver l'attention du lecteur.

A ce propos, un poète affirmait ceci au siècle dernier : « Dans la poésie, la joie du lecteur est d'autant plusgrande que l'imagination du poète est plus fertile.

» Il n'est pas rare de voir des écrivains et autres gens de lettres changer de genre littéraire et même le style d'écrituredans le but de répondre aux exigences et aux goûts des lecteurs.

A ce titre, nous pouvons citer le cas du Malien Moussa KONATE qui passa du roman simple auroman policier, puis au théâtre, et qui affirma un jour qu'il fit ainsi dans l'intention de faire plaisir à ses lecteurs, et de toucher un large public.

Et, un illustre auteur,en l'occurrence F.

Pétrarque de renchérir : « Les livres nous charment jusqu'à la moelle, nous parlent, nous donnent des conseils et sont unis à nous par une sorte defamiliarité vivante et harmonieuse.

»En outre, à travers une telle déclaration osée, Ahmadou KOUROUMA appelle également l'écrivain au professionnalisme et à la rigueur.

En effet, la forme et le styled'écriture dans la littérature doivent être plus attrayants que ce que le lecteur Lamda lit chaque jour à son lieu de travail.

‘'Quelque chose'' de nouveau doit êtreapporté au lecteur.

Celui-ci doit sentir que ce qu'il est en train de lire sort de l'ordinaire.

L'écrivain doit être à même d'intégrer dans son œuvre des données qui, enplus de charmer le lecteur, l'enchantent et le stupéfient.

Sur ce point, ce constat de Pius N'Kassama GANDU rejoint à peu près celle d'Ahmadou KOUROUMA :« Dans la littérature négro-africaine, le romancier essaie de démontrer la puissance fascinante et presqu'irrésistible que les maraboutages et les sorcelleries continuentà exercer sur les imaginations des Africains.

» (Paragraphe de transition entre la 1ère et la 2ème partie)Cependant, force est de reconnaître que cette opinion d'Ahmadou KOUROUMA sur la littérature, fût-elle celle d'un homme averti en la matière, doit être acceptéeavec beaucoup de réserves.

En effet, le champ d'actions de la littérature semble aller bien au-delà de cette simple fonction de plaisir ou de divertissement. (Deuxième partie : discussion, dépassement de la 1ère partie)La littérature, en particulier la lecture d'œuvres littéraires sensées est une source prodigieuse de savoirs et de connaissances.

En effet, par la lecture nous nousformons et acquérons une culture solide.

C'est pour cela que l'écrivain Français Marcel PROUST disait : « La lecture est au seuil de la vie spirituelle ; bien qu'elle nela constitue pas, elle peut nous y introduire.

» De plus, n'entendons-nous pas très souvent cet adage populaire que l'on clame à tout bout de champ : « Dis-moi ce quetu lis, je te dirai qui tu es » ? Comme pour dire que le fait de s'attacher à une œuvre quelconque suffit à déterminer ce que l'on est ou ce que l'on peut devenir.En outre, l'on remarque qu'à travers la littérature, l'auteur s'efforce aussi de transformer son milieu de vie.

Car, à travers les écrits réfléchis et intelligemmenttravaillés des grands hommes, l'environnement social peut être amélioré.

D'ailleurs, un célèbre écrivain disait ceci : « Pourquoi écrit-on, si ce n'est pour changer lemonde ? » Dans cet ordre d'idée, nous pouvons prendre comme exemple les travaux remarquables du Français Jean-Paul SARTRE qui, avec l'introduction de sonexistentialisme, a opéré un changement radical des mentalités de son époque, toute chose qui a marqué et révolutionné des actions jusqu'à nos jours.

Cet autrepenseur n'avait-il pas raison lorsqu'il déclara que tout homme est le produit de l'écrit d'un auteur ?Pour finir, la littérature se positionne de nos jours comme un moyen de résolution des problèmes cruciaux.

C'est le cas des écrivains dits « engagés ».

Ceux-cin'écrivent pas dans le simple but de faire plaisir, mais d'exposer un problème crucial et contribuer à trouver sa solution.

En général, leurs écrits portent le plus souventdes ingrédients pour solutionner des problèmes brûlants d'une époque.

A ce sujet, un analyste Africain contemporain affirmait un jour : « La littérature semble avoirchangé de fonction.

Auparavant, elle s'occupait plus du divertissement que de la résolution des problèmes de société.

De nos jours, elle a tendance à rejoindre lapolitique sur la même arène.» Ce constat fait suite à des problèmes résolus grâce à l'action d'hommes de lettres.ConclusionAu terme de notre analyse, l'on retiendra que la littérature a très souvent un rôle divertissant et constitue de ce fait un passe-temps pour le lecteur.

Pour cela, il fautseulement que le texte soit plaisant à lire et amuse le lecteur.

Toutefois, à côté de cette fonction apparente de la littérature, il en existe d'autres et pas des moindres.

Lalecture d'œuvres littéraires contribue à édifier le lecteur et à lui apporter beaucoup de savoirs et de connaissances.

Dans certains cas, des prémices de solutions auxproblèmes de société sont proposées par les œuvres littéraires.

Évidemment, un penseur de la trempe d'Ahmadou KOUROUMA ne peut ignorer cette dimensionessentielle de la littérature.

Mais, l'intérêt d'une telle déclaration est de lancer une invite à une pratique plus professionnelle de la littérature.

En conséquence, ce serafaire preuve de crétinisme que de se borner à croire que l'intérêt de la littérature se limite seulement au plaisir des textes, au divertissement et aux rêves.

C'est vouloiramputer à la littérature nombre de ses fonctions nobles que d'acquiescer sans réserve à une telle opinion.

Cependant, dans un monde où la science connaît un essorfulgurant, et où l'on ne jure que par elle, la littérature n'est-elle pas en train de perdre sa noblesse d'antan ? Remarques sur la dissertation :Cette dissertation comporte plusieurs références d'auteurs.

C'est vrai que le libellé dit expressément de faire références à des exemples, mais l'on n'avait pas besoinvéritablement de toutes ces citations pour bien rendre cette dissertation.

La pluralité des citations peut rendre le devoir lourd et jouer sur sa qualité.Certaines références ne sont pas précises.

Alors que le libellé du sujet dit bien « exemples précis ».

Donc, les exemples imprécis et confus sont à éviter.Ce devoir devrait mériter une synthèse.

Pourtant le candidat s'est limité seulement à une thèse et antithèse.Les 2 grandes parties du devoir ne sont pas équilibrées.

Chose à éviter.

La 1ère partie comporte 2 paragraphes alors que la 2ème partie en comporte 3.Mais ce devoir ne comporte pas que de points négatifs.

Il y en a aussi de points positifs :L'expression est digeste et facile à comprendre.

Pas trop de mots lourds, nouveaux ou difficiles.

Certains pensent que faire une dissertation c'est bourrer le devoir demots difficiles qu'il faut expliquer avec dictionnaire à la main.

Ce n'est pas vrai.

Il faut plutôt s'exprimer moyennement, de manière à être compris par le correcteur.Le registre utilisé n'est ni très soutenu, ni très familier.La conclusion a été substantielle.

Ce qui permet d'éviter la synthèse car tout est dit dans la conclusion.Les fautes d'orthographes et de grammaire ont été évitées au maximum.

Et puis sur le manuscrit, l'écriture était aérée et agréable à lire.Le devoir est court ; cela permet d'éviter les répétitions inutiles, les redondances, les digressions, le bavardage flou.

Certains candidats, lorsqu'il s'agit de dissertation,remplissent la feuille d'examen, réclament des intercalaires qu'ils remplissent aussi, et enfin de compte, ils écopent d'une note de 05/20.

Disserter, c'est parler utile.Ce devoir a reçu la note de 17/20 au baccalauréat série A4 session 2012 BF.. »

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