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L'oeuvre scolaire de Victor DuruyPremière offensive de la laïcité.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'œuvre scolaire de Victor Duruy Première offensive de la laïcité 1863-1869 Nommé ministre de l'Instruction pu­ blique le 23 juin 1863, Victor Duruy entreprend d'étendre et de moderniser l'enseignement public.

Pour combattre l'analphabétisme, Victor Duruy plaide en faveur de l'instruction gratuite et obligatoire.

Il se heurte aussitôt à l'op­ position farouche des catholiques.

Le ministre doit composer.

Il invite les communes à établir elles-mêmes la gra­ tuité et certaines municipalités l'enten­ dront: plus de 2000 écoles seront créées de 1864 à 1867 et 230000 nouveaux élèves seront scolarisés.

En outre, Duruy améliore la situation des institu­ teurs, crée les caisses des écoles et les bibliothèques scolaires.

Il introduit dans les programmes des notions industrielles ou agricoles, développe l'enseignement de l'hygiène.

Pour les adultes, il multi­ plie les cours d'alphabétisation qui, en 1869, rassembleront 800000 auditeurs, dont 100000 femmes.

Dans l'enseignement secondaire, le mi­ nistre rétablit la classe de philosophie - qÙe Fortoul avait supprimée -, malgré les protestations du clergé qui consi­ dère cette discipline comme suspecte.

L'enseignement des langues vivantes devient obligatoire.

Ayant renoncé à la «bifurcation» qui obligeait les élèves à choisir entre enseignement classique et enseignement scientifique au seuil de la troisième, il crée un enseignement «spé­ cial» tourné vers l'industrie, l'agriculture ou le commerce.

Pour développer la scolarisation des jeunes filles, jusque-là négligée par l'Etat et laissée le plus sou­ vent aux seuls soins des religieuses, il ouvre des cours où professent les ensei­ gnants des lycées.

Mgr Dupanloup ton­ ne: «L'enseignement secondaire des jeu­ nes filles est demeuré généralement reli­ gieux et la famille, si ébranlée, doit à cet enseignement ce qui lui reste de pureté; je demande qu'on ne forme pas des jeu­ nes filles libres penseuses.>> La pression de l'Eglise est telle que les cours ne seront guère fréquentés.

Au niveau de l'enseignement supérieur, Victor Duruy institue de nouvelles chai­ res, crée des laboratoires de sciences et rétablit l'agrégation de philosophie.

Il fonde l'Ecole des hautes études dont la vocation est de former l'élite savante.

L'Eglise, qui réclame la liberté de l'enseignement supérieur, décoche au ministre de nouvelles flèches, lui repro­ chant de favoriser la propagation des théories matérialistes ou transformistes dans l'université.

Le cardinal de Bonne­ chose déclare que «la vraie science est religieuse ...

la fausse science au contrai­ re ...

ne pouvant expliquer Dieu se révol­ te contre lui».

En dépit de concessions de Duruy, les catholiques ne désarment pas et, lorsque l'Empire, dans ses der­ nières années, recherchera leur alliance, ils subordonneront ce soutien au renvoi de Duruy qui ne figurera pas dans le cabinet formé après les élections de 1869. 2 / 2. »

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