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L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'homme ?

Publié le 06/03/2021

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« L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'homme ? Jusqu’au XIX siècle, la conscience était considérée comme seule partie définissant l’Homme.

Ses Freud, par ses écrits qui tente de démontrer que l’inconscient joue aussi un rôle essentiel dans le développement de l’Homme. Par définition l’inconscient est tout ce qui est en nous mais qui n’est pas conscient.

Selon Freud, l’inconscient est une instance du psychisme extérieure et indépendante de la conscience qui nous détermine à notre insu. La conscience semble être propre à l’Homme, elle permet de définir l’homme.

C’est par elle que ce dernier parvient à trouver un sens a son existence.

Mais la conscience permet-elle de définir l’Homme en tant que être unique ou ne défini t-elle seulement l’être humain en général. La conscience, elle seule, suffit-elle à définir l'Homme ?Mais comment une part de nous que l’on ne contrôle pas, permettrait-il de nous caractériser avec la même importance que la conscience ? Dans ce développement nous nous intéresserons à la place qu’occupe l’inconscient dans notre définition personnelle. Tout d’abord, l’inconscient, que nous le voulions ou non, fait partie intégrante de notre personne.

Selon Freud, l’inconscience n’est pas seulement l’antithèse de la conscience.

C’est ce qui échappe à la conscience, ce que celle-ci tente de refouler ou de cacher .

En effet de nombreuses formes de manifestations de l’inconscient nous permettent de prouver son existence ainsi que sa légitimité sur le corps et l’esprit humain.

On distingue deux formes de manifestations. Premièrement, les manifestations normales constituent un moyen de satisfaction déguisée, détournée des pulsions ou des tendances refoulées.

Notre intérieur peut se définir selon 3 zones.

On distingue le « ca » qui représente nos pulsions sexuelles et mortelles qui obéissent au principe du plaisir du « surmoi » qui sont les intériorisations inconscientes des apprioris parentaux et sociaux.

Cette partie joue le rôle de censure dans notre intérieur, qui empêche les pulsions du « ca » de se réaliser.

Le « moi » seule partie consciente sert de juge ou d’arbitre entre les volontés du « ca » et les interdictions du « surmoi ».

La conscience n’est donc qu’une infime partie de l’iceberg.

La partie la plus importante est émergée et dirigé par l’inconscient.

La conscience du « moi » ne parvient pas à définir qui suis-je. Ensuite, les lapsus et les actes manqués traduisent une volonté de l’individu.

Par exemple, lors d’une session à l’assemblée, la présidente annonce « je déclare la séance close » au lieu de ouverte.

Elle trahit son désir de ne pas travailler.

Par ailleurs, les actes manqués, en psychanalyse, sont le résultat d'un acte qui a manqué un objectif consciemment visé et qui traduit par là l'expression d’un désir inconscient.

Prenons pour exemple un homme qui doit se rendre au repas de sa belle famille.

Seulement avant de partir, il oublie de faire le plein d’essence et tombe en panne.

Il réaliser son désir inconscient de ne pas vouloir se rendre à se rendez-vous. Enfin, lors d’un accident de voiture, le sujet se retrouve dans le coma ou développe un traumatisme crânien.

L’homme est donc inconscient, à l’état végétatif.

Cependant peut-on réellement dire que cet homme n’en est plus un seulement parce que sa conscience n’est plus active ? Cependant, même si l’inconscient peut expliquer certains de nos comportements il ne permet pas a lui seul de définir l’Homme. D’abord, d’après Sartres, nous sommes libre de devenir ce que l’on veut : « L’homme ne se défini que par sa liberté » Sartres.

Prenons l’exemple d’un coupe papier.

Celui-ci à été inventé car quelqu’un avait conscience de l’utilité qu’il pourrait avoir.

Dans ce cas l’essence précède l’existence.

Cependant cette règle ne s’applique par pour l’Homme:c’est le seul être pour qui. »

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