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LA CONSCIENCE DÉFINIT-ELLE L’HOMME?

Publié le 22/03/2022

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« CNED TERMINALE PHILOSOPHIE 1 SÉQUENCE 1 PARTIE 1 : LA CONSCIENCE DÉFINIT-ELLE L’HOMME ? Étape 1 : S’étonner (entrée dans le cours/introduction) Nous rencontrons la notion de « conscience » dans un grand nombre de mots de la langue française.

Nous disons que nous avons « bonne conscience » lorsque nous avons le sentiment de n’avoir rien à nous reprocher, ou au contraire « mauvaise conscience » quand nous nous sentons coupable de quelque chose (nous avons alors un poids « sur la conscience »).

Nous agissons « consciencieusement », c’est-à-dire d’une manière appliquée, ou « par acquit de conscience », afin d’avoir l’esprit tranquille.

On parle, en particulier au sein des États de droit républicains, de « liberté de conscience », du droit de croire ou de ne pas croire, de choisir telle ou telle religion.

Dans un autre registre, nous disons « avoir conscience » ou « prendre conscience de nos actes » pour exprimer le fait que nous agissons en connaissance de cause, en nous rendant compte de ce que nous faisons.

Au contraire, nous « perdons conscience » lorsque le contact avec les choses est rompu, par exemple quand nous nous évanouissons. Nous le pressentons : les premières formules réfèrent à la conscience entendue comme une capacité de jugement moral et les dernières à la conscience entendue comme une capacité de connaissance.

Aussi parle-t-on de « conscience morale » et de « conscience psychologique ».

(On notera que là où le français n’a qu’un mot, « conscience », pour qualifier cette dualité, l’anglais et l’allemand en possèdent deux : la conscience psychologique renvoie à l’anglais consciousness et à l’allemand Bewusstsein, et la conscience morale à l’anglais conscience et à l’allemand Gewissen.) La notion de « conscience » nous reconduit par conséquent à la connaissance et à la morale, c’est-à-dire aux deux dimensions, théorique et pratique, de l’existence humaine.

Tout se passe donc bien comme si la conscience définissait ou caractérisait l’humanité. « Naître », « venir au monde », c’est non seulement sortir de l’organisme maternel, mais encore devenir conscient du monde. PublicDomainPictures / Pixabay Un peu de vocabulaire Moral : un jugement est « moral » lorsqu’il attribue une valeur (bonne, mauvaise, droite, transgressive, conve- nable, déplacée…) à une conduite humaine.

L’adjectif « moral » est formé sur le latin mos, moris, qui signifie « conduite » et « règle de conduite » : telle conduite est-elle conforme à la règle ? Psychologique : l’adjectif « psychologique » renvoie au grec ancien psukhê, « l’âme ».

Au sens moderne, la psychologie est l’étude de l’esprit.

Par conséquent, la conscience « psychologique » baptise le versant « psychique » de la conscience, l’aptitude de notre esprit à la connaissance. Théorique : le terme « théorique » vient du verbe grec ancien theorein qui signifie « voir ».

Une théorie est une manière de « voir » les choses, c’est-à-dire de les expliquer, qui repose sur une « vision » intellectuelle, c’est- à-dire sur l’esprit humain.

En tant qu’adjectif, « théorique » désigne le domaine de la connaissance. Pratique : le terme « pratique » vient du verbe grec ancien prattein, « agir ».

En tant qu’adjectif, il renvoie notamment au domaine de l’action humaine en sa dimension morale et il se distingue de l’adjectif « poétique », construit sur le grec ancien poiein, « faire », qui qualifie le registre de la production (technique et artistique) et de l’adjectif « théorique » qui a partie liée à l’ordre de la connaissance.. »

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